Nice-Côte d'Azur
La nuit commence à tomber sur Nice, et sur une mer calme glisse un car-ferry de la SNCM tout illuminé qui entre au port pendant que Jacques Peyrat, sénateur maire de Nice, commente les bons résultats de l'hôtellerie niçoise.
Cette image n'est pas prête d'être oubliée par les nombreux participants à la Nuit de l'hôtellerie et du tourisme de Nice-Côte d'Azur qui fêtait, cette année, son 26e anniversaire au bord de la baie des Anges sur la plage de l'Hôtel Beau Rivage à Nice. Il faut dire que les convives n'étaient pas au bout de leurs bonnes surprises puisque, quelques instants après les discours de bienvenue, ils profitaient d'un gigantesque feu d'artifice de près de 40 minutes qui embrasait le ciel de Nice au-dessus du port. Un feu d'artifice tiré à l'occasion de la dernière soirée du congrès mondial du Gaz. La suite de la soirée était réservée à un opéra gastronomique, tout au long d'un dîner préparé par le chef Armand du Beau Rivage, à base de crustacés et de poissons, le tout accompagné des vins de la maison Drouhin et du champagne Henriot. C'est avec beaucoup de brio et de talent que la Compagnie France Opéra a animé le dîner avec des mises en scène différentes et des costumes appropriés sur des musiques de Mozart, Donizetti, Rossini, Verdi et Gounod.
Une tombola pour des voyages
Une véritable réussite pour France Opéra qui dans le passé a déjà fait ses preuves
dans de nombreux palaces en Europe et au château de Versailles. La soirée s'est
poursuivie par une tombola avec de nombreux voyages offerts par les compagnies aériennes,
la SNCM, le Snav, et présentée d'une manière très originale par les artistes de la
Compagnie France Opéra. L'occasion était exceptionnelle pour que soit présentée la
brochure 2000 du Syndicat des hôteliers de Nice-Côte d'Azur. Elle permet aux hôteliers
de disposer des coordonnées des fournisseurs de la profession qui s'engagent à leur
offrir les meilleurs prix et le meilleur service.
Tard dans la nuit, Jean-Paul Cordero, président du Syndicat des hôteliers de Nice-Côte
d'Azur, Philippe Ruestch, directeur général de l'Hôtel Beau Rivage, et son directeur de
la restauration de la plage, Daniel Alvarez, pouvaient souffler les 26 bougies avec le
sentiment d'avoir réussi un double objectif : réaliser une soirée inoubliable pour tous
les participants et donner une image forte pour une profession unie, solidaire,
déterminée et confiante en son avenir.
Il est vrai qu'une telle soirée, dans un contexte économique favorable pour
l'hôtellerie niçoise, ne peut que montrer une fois de plus le dynamisme d'une profession
qui a bien compris que "stagner c'est mourir" et qu'ainsi il faut sans
cesse innover pour rester compétitif.
C. Roussel
La Table d'honneur de la 26e Nuit de l'hôtellerie et du tourisme Nice-Côte
d'Azur, Plage Beau Rivage.
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L'HÔTELLERIE n° 2673 Hebdo 6 juillet 2000
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