Les Sables-d'Olonne
Préfacé par Jean Glavany, ministre de l'Agriculture, le Guide 2000 des Maîtres cuisiniers de France a été présenté chez Joseph Drapeau, patron du Beau Rivage.
Pour cette nouvelle édition,
le guide s'est offert une belle entrée en matière : "Les Maîtres cuisiniers de
France contribuent efficacement, c'est-à-dire avec professionnalisme et convivialité, à
la promotion de la cuisine française et par conséquent à celle des produits agricoles
de qualité de notre terroir." Le propos du ministre de l'Agriculture figure en
préface du Guide régional des Maîtres cuisiniers de France qui vient d'être
édité à 150 000 exemplaires. Dans son éditorial, le président Michel Blanchet
rappelle que la porte d'entrée de l'association est étroite et très sélective : il
faut être présenté par deux parrains, soumettre un dossier à une commission qui ne
statue que deux fois l'an, et s'engager à uvrer sur les principes de l'association.
Ceux-ci sont clairement identifiés depuis 1949 : propager l'art culinaire français,
favoriser l'apprentissage de la cuisine et encourager le perfectionnement dans l'art
culinaire.
Jacques Guillo, délégué national et restaurateur dans les Côtes d'Armor, conduisait la
délégation de ses pairs de la région grand Ouest (Touraine, Bretagne, Normandie et
Centre) pour la présentation de ce guide en direct de chez Joseph Drapeau qui, il y a un
an et demi, a déplacé son établissement Beau Rivage du front de mer des Sables-d'Olonne
sur le littoral de la commune voisine du Château-d'Olonne. Jacques Guillo a rappelé que
les principes arrêtés il y a cinquante ans ont porté leurs fruits : "Bien que
les Maîtres cuisiniers de France soient d'un certain âge, ils sont souvent très
avant-gardistes dans leur cuisine et la décoration de leur établissement." On
ne saurait oublier que ce sont eux qui ont lancé le premier concours du Meilleur apprenti
cuisinier de France. C'était en 1955. Dans l'esprit de la célébration des arts
culinaires nationaux, l'association a également lancé, en 1998, le concours du Meilleur
apprenti d'Europe de cuisine française. Jacques Guillo cultive d'ailleurs cet esprit
quasi aristocratique : "Nous regroupons l'élite de la gastronomie française.
Faire partie de notre association, c'est un peu comme recevoir la Légion d'honneur des
cuisiniers."
Au cours de leur réunion de travail en Vendée, les Maîtres cuisiniers ont abordé le
projet de rapprochement, voire de fusion, avec la chambre syndicale de la Haute Cuisine
française. Entre eux les patrons cuisiniers ont poursuivi leurs échanges sur les
dossiers de la conjoncture actuelle, le taux de la TVA et la réduction du temps de
travail.
H. Front
Jacques Guillo : "Faire partie de notre association, c'est un peu comme
recevoir la Légion d'honneur."
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L'HÔTELLERIE n° 2671 Hebdo 22 Juin 2000