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Fleur de Seine et de Sel

A 29 ans, Alina Lacaroubier est ambitieuse. La restauratrice affiche son objectif : "Devenir la locomotive féminine dans la restauration et l'activité traiteur à Paris."Alina Lacaroubier

Coup double pour Alina Lecaroubier. Il y a quatre mois, cette jeune femme a ouvert son restaurant de 60 couverts, Fleur de Seine à la place de Yvan-sur-Seine, et a donné naissance à une petite Clémence. Depuis, la restauratrice n'a pas eu vraiment le temps de souffler. D'autant qu'elle consacre toutes ses matinées à son laboratoire de production-traiteur Fleur de Sel, situé à Rungis. Des kilomètres, du stress mais un beau challenge : "Devenir la locomotive féminine dans la restauration et activité traiteur à Paris. C'est certain, j'aurais pu choisir de rester chez un patron et avoir une vie un peu plus confortable. Mais je voulais faire mes mélanges. Le jour où l'on veut créer soi-même, il faut être chef", explique-t-elle tout en vanillant une tranche de foie gras.
Son brevet de maîtrise en poche, Alina Lecaroubier a d'abord fait ses classes au Pré Catelan durant trois ans, chez Daloyau puis chez Le Doyen avec Ghislaine Arabian. L'aventure traiteur commença il y a deux ans et demi. Cette année, la société Fleur de Sel, enregistre un chiffre d'affaires de 1,2 MF, réalisé principalement avec une clientèle d'entreprises.
"J'ai choisi Rungis pour être au plus près des produits. Il faut bien un an pour gagner la confiance des fournisseurs. Maintenant, ça marche assez bien, mais j'avais besoin d'un restaurant pour revenir à mes premiers amours", explique la jeune femme qui a investi, au total, à titre personnel 900 000 francs dans les deux affaires. Profitant de son implantation à Rungis, elle propose une carte à base de poissons dont le prix des plats oscille de 75 à 250 francs, avec une formule à 158 francs.
"Avec 120 couverts par jour et un ticket d'entrée de 200 à 250 francs, le restaurant peut atteindre sa vitesse de croisière. J'aimerais que les gens du quartier trouvent ici un restaurant à l'ambiance familiale", poursuit la restauratrice qui ne doit pas trop compter sur la clientèle noctambule de l'ancienne enseigne.
L. A.


C'est dans la cuisine de sa grand-mère qu'Alina Lecaroubier a fait ses premières armes.


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L'HÔTELLERIE n° 2671 Hebdo 22 Juin 2000


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