Actualités

Vie professionnelle
________________

Le club des Tables gourmandes en action à Lille

Trop de labels de qualité ?

Les restaurateurs lillois assemblés dans le club des Tables gourmandes de Lille Métropole s'interrogent sur la politique de certification de qualité à mener par les restaurateurs.

Jean-Luc Germond (Le Sébastopol), coprésident du club des Tables gourmandes Lille Métropole, le club des restaurateurs de la capitale flamande, a souligné : "Nous sommes 23. Le bureau a travaillé, notre identité visuelle est approuvée et nos documents de communication sont en bonne voie. Nous souhaitons davantage de participation de tous les membres." En effet, le club soutenu au maximum par la CCI de Lille Métropole travaille. Le guide est sorti fin mai. Avec la CCI de Lille Métropole qui l'aide tant sur le plan financier que logistique, le club a été représenté du 21 au 23 mai au Danemark, de même que le club hôtelier, pour une mission qui a visé à déceler les opportunités de développement touristique dans le domaine du court séjour. Le 2 mai, le club renouvelait l'action de promotion de l'année dernière à Lyon, qui avait reçu l'appui de Paul Bocuse. Les 14 et 15 juin, les Tables gourmandes seront présentes comme les hôteliers à Rendez-vous Lille Métropole, le premier salon du tourisme d'affaires organisé par la CCI également. Il s'agit, indique la CCILM de "valoriser toutes les entreprises locales travaillant dans ce secteur en pleine expansion : hôteliers, restaurateurs, traiteurs, prestataires de services, structures d'accueil. Les cibles sont les organisateurs de congrès, séminaires, incentives, les agences événementielles. Les premiers pays visés sont les voisins, Belgique et Grande-Bretagne".
Les membres présents se sont également interrogés sur la pertinence des certifications ou labels de qualité qui leur sont proposés. C'est qu'ils deviennent nombreux. Restaurant de tourisme (une décision préfectorale), Restaurant en France le label lancé en son temps par André Daguin ? Jean Proye de L'Huîtrière note une quasi obligation à être reconnu Restaurant de tourisme et le peu d'obligation qui s'y attache. Au-delà, les engagements financiers demandés sont importants et demandent attention et sélection. Le président Raymond Belot conseille pour sa part de se rallier à la charte de qualité mise en place par la CRCI. Président par ailleurs des Logis du Nord, Raymond Belot observe qu'une douzaine de logis ont été audités dans le cadre de cette procédure. Cet audit a donné des résultats "valables". Raymond Belot s'oppose toutefois à donner l'ensemble de ses résultats financiers. Plusieurs membres soulèvent néanmoins une objection. Rentrer dans une démarche qualité analogique à celle des industriels ne risque-t-elle pas de faire d'une démarche simple et volontaire une obligation coûteuse et compliquée ? De fait, conduira-t-elle les prescripteurs de circuits touristiques et autres à réclamer des audits et certifications avant d'inscrire un restaurant dans un catalogue ? Ce n'est pas exclu.
A. Simoneau


Le coprésident des Tables gourmandes de Lille, Jean-Luc Germond (à gauche), et le président Raymond Belot. Des actions et une réflexion sur la qualité.


Vos commentaires : cliquez sur le Forum des Blogs des Experts

L'HÔTELLERIE n° 2669 Hebdo 8 Juin 2000


zzz76v
L'Application du journal L'Hôtellerie Restauration
Articles les plus lus...
 1.
 2.
 3.
 4.
 5.
Le journal L'Hôtellerie Restauration

Le magazine L'Hôtellerie Restauration