Haute-Loire
Les Logis de la Haute-Loire veulent devenir incontournables en ce qui concerne le tourisme et les loisirs sur le département. Ils se sont donné les moyens de leurs ambitions.
Trente-trois établissements
en Haute-Loire adhèrent à la chaîne volontaire des Logis de France. Peu nombreux,
certes, mais dynamiques. Ils ont décidé, lors de leur dernière assemblée générale au
Puy-en-Velay, d'augmenter leur cotisation de 1 000 F par an pendant trois ans pour un
financement global estimé à 300 000 F. Il s'agit de financer un plan départemental
ambitieux de marketing communication. Et "il faut mettre la main à la poche avant
de demander des subventions", a rappelé Jean-Benoît Girodet, animateur
hôtellerie à la chambre de commerce et d'industrie du Puy-Yssingeaux, avant de se
tourner vers les subventions du conseil général et de l'Europe.
L'incontournable site Internet a été lancé le mois dernier. "Il faut le faire
vivre et le renouveler en permanence. C'est une ouverture formidable, notamment vers
l'étranger", a souligné Jean-Benoît Girodet. A cela s'ajoutent les
participations au fonds de promotion de la Haute-Loire, au dépliant régional, aux
salons. Une enquête de clientèle va être réalisée et des actions terroir mises sur
pied.
"Nous voulons aussi monter de nouveaux produits. L'idée de base serait : les
Logis de la Haute-Loire, les partenaires de vos loisirs, a expliqué Jacqueline Roux,
présidente départementale (Le Moulin de Mistou, à Pontempeyrat). Nous devons mieux
communiquer, être plus présents sur les radios locales, lancer des opérations pour la
fête des Mères, des Pères, des Grands-Mères, mettre en place des forfaits week-end,
peut-être une carte fidélité, dire aux jeunes que cela ne revient pas plus cher de bien
manger, etc."
La naissance d'Ultraïa
"C'est vrai, a rajouté André Perrier (Le Bourbon, à Yssingeaux), président
de la commission tourisme à la chambre de commerce. De plus en plus de moins de 25 ans
ont compris qu'ils trouvent au restaurant traditionnel un service, une ambiance sereine
pour un prix pas plus élevé qu'ailleurs." Il a poursuivi en évoquant Vulcania
(le projet du Centre européen de volcanisme en cours de construction près de
Clermont-Ferrand) qui "sera un formidable aspirateur". "Nous
devons vendre la Haute-Loire avec Vulcania plutôt que d'essayer de grappiller des
touristes venus sur le Centre."
De plus, Le Puy-en-Velay veut se mettre en valeur avec un spectacle son et lumière de 800
projecteurs : Ultraïa. Des animations dans la vieille ville doivent motiver les touristes
à venir et à rester sur place. "Nous sommes en harmonie avec Vulcania. Le prix
du spectacle restera faible pour que les prestataires de tourisme puissent en offrir à
leurs clients", a affirmé Jean-Pierre Marcon, président du comité
départemental du Tourisme.
"Notre image est bonne, mais elle ne suffit plus. Nous devons être plus exigeants
pour l'accueil, davantage professionnels", a rappelé jacqueline Roux. C'est
pourquoi tous les établissements seront visités en fonction de la nouvelle grille.
"Toute l'Auvergne sera reclassée l'année prochaine", s'est réjoui
Michel Sabot, président régional des Logis.
Au niveau national, les efforts de promotion seront poursuivis : 5 MF pour la publicité
télévisée et affichage, 600 000 guides gratuits avec une nouvelle présentation par
thème : Logis de caractère ; Logis nature-silence et Logis famille-enfants, etc.
D'autres filières thématiques sont en projet : randonnées vélo ou pédestre, neige,
pêche.
P. Boyer
Jacqueline Roux, présidente des Logis de la Haute-Loire, a souligné que "Logis
de France Services, avec sa centrale de réservations, a généré 203 nuitées pour 19
hôtels en Haute-Loire, soit 36 000 F de chiffre d'affaires".
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L'HÔTELLERIE n° 2664 Hebdo 4 Mai 2000