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Meilleurs ouvriers de France

Direction Strasbourg, pour la finale !

Chaque fois, immanquablement, l'effervescence règne dans les cuisines : le concours du MOF mobilise les énergies et cette année plus que jamais. Ainsi étaient-ils plus de 600 inscrits au concours pour le titre de l'un des Meilleurs ouvriers de France Cuisine.  

Le MOF n'a jamais concerné autant de monde que cette année ! Depuis 1993 et la reprise en main du concours par le tandem Bocuse-Robuchon qui a, d'emblée, manifesté un légitime souci de transparence, jamais ce concours n'avait obtenu pareille audience. Avec l'équipe qu'ils ont mise en place, il leur revient d'avoir assaini le climat.
Logique si l'on sait l'importance, au sein de la profession, d'un concours organisé sous l'égide du ministère de l'Education nationale, et dont on ne peut désormais douter de la parfaite honnêteté dans l'organisation. Tous ceux qui dans le passé l'ont un jour tenté ont des tas d'histoires à raconter sur le sujet. Et certains n'hésitent pas à parler ouvertement de magouilles. Désormais le discours a radicalement changé et tous les candidats se félicitent de partir à armes égales...
Audience record donc car, pour cette troisième édition de l'ère Bocuse-Robuchon, ils étaient plus de 600 inscrits pour 550 qui se sont finalement présentés à La Sorbonne pour affronter un quiz sur leur métier, présenté sous forme de QCM.
A l'heure de disputer la qualification pour la finale, dans les vingt centres mis en place dans toute la France (1), ils étaient encore 490 en lice. Et le lundi 10 avril, en fonction des moyennes obtenues par les candidats, le comité d'organisation des MOF réunis à Collonges-au-Mont-d'Or autour de Paul Bocuse a retenu 57 finalistes.
Ils tenteront leur chance lors de l'ultime étape, les 10, 11 et 12 mai au lycée hôtelier d'Illkirch-Graffenstaden où a déjà eu lieu la finale de 1993. Il leur reste trois semaines de préparation à un concours qui vaudra aux lauréats un titre envié et le droit d'arborer la veste à col tricolore créée par la maison Bragard, à la demande de Paul Bocuse qui n'a jamais dissimulé sa fierté d'avoir été du nombre en 1961. Presque un demi-siècle déjà. Comme le temps passe !
J.-F. Mesplède

(1) Pour éviter toute ambiguïté, les organisateurs ont souhaité jouer la carte de la décentralisation : aucun candidat ne passait dans le centre de son département d'origine. Le nombre de candidats était variable, de 44 à Saint-Quentin-en-Yvelines à 10 à Monaco.


A Collonges, le comité d'organisation du MOF au grand complet.


Un col tricolore et une médaille dont Paul Bocuse n'est pas peu fier.

 

Paroles de président...

A Grenoble où passaient une vingtaine de candidats, Patrick Henriroux (La Pyramide à Vienne) présidait le jury. Il précise son rôle : "Quand on sait tout ce que représente ce concours, la présidence est une lourde responsabilité. Mes deux mots-clés étaient honnêteté et transparence. Je me suis employé à faire comprendre aux candidats que nous étions là pour qu'ils produisent le meilleur de leur travail. Nous devions donc les mettre en confiance pour que tout se passe dans la plus grande rigueur et que les thèmes du concours soient respectés. C'est le sens du discours que je leur ai tenu au petit matin pour qu'il n'y ait aucune ambiguïté après et aucune question pendant."

 

Testez vos connaissances

Le résultat de ce questionnaire à choix multiple n'a pas été éliminatoire. Il n'a servi qu'à permettre aux meilleurs dans cet exercice de signifier leur préférence - dans la mesure des possibilités - pour leur ordre de passage en finale.
20 questions pour ce QCM qui ne manque pas d'intérêt ! Replongez-vous dans vos souvenirs et vos livres de cuisine. Le corrigé dans un prochain numéro.
Amusez-vous avec le QCM


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L'HÔTELLERIE n° 2662 Hebdo 20 Avril 2000

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