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Novotel de Lyon

Et de quatre !

Pour Novotel, faire du neuf dans du vieux est assez exceptionnel : c'est pourtant le cas à Lyon où le Mercure Part-Dieu, sérieusement relooké, a hérité d'une nouvelle enseigne.

La transformation tient en deux chiffres : 8 et 12, huit mois de travaux et douze millions de francs d'investissements. Des tas de petits détails ont aussi permis de transformer le Mercure Part-Dieu en un Novotel Part-Dieu, opérationnel depuis début février et dirigé par Michèle Canellas avec une équipe d'une quarantaine de personnes.
En fait l'établissement, situé à quelques enjambées de la gare TGV, n'a jamais fermé ses portes : par tranches seulement, en continuant d'accueillir une clientèle fidélisée tant au lieu qu'à l'enseigne qui a reçu un sérieux lifting.
Les 124 chambres bien sûr, désormais climatisées individuellement (en volume et en température), dotées de prises informatiques, dont l'éclairage des salles de bains a été revu. Le restaurant aussi, abandonnant sa vocation initiale de brasserie pour devenir le Côté Jardin cher à Novotel avec ses teintes claires, sa cuisine partiellement ouverte sur la salle et ses rideaux colorés masquant l'environnement bétonné du quartier. Le bar, jusqu'alors peu fonctionnel, est totalement transformé avec un coin cyber doté de deux ordinateurs, d'un espace-détente avec des prises pour les ordinateurs portables puisque, comme l'a souligné Philippe Terryn, responsable régional Accor, "il faut vivre avec son temps et proposer un hôtel digne de l'an 2000". Gageons que celui dirigé par Michèle Canellas le sera lorsque la totalité des travaux aura été réalisée : accès direct au parking en sous-sol, hall d'entrée plus moderne et intégré dans le boulevard Vivier-Merle rénové, en partenariat avec la SNCF, l'affichage sur écrans des horaires des trains en partance de la gare voisine.
"Nous nous voulons résolument moderne", martèle Philippe Terryn qui entend bien positionner ce nouveau Novotel - le 1er en centre-ville, mais le 4e dans l'agglomération après ceux de la Porte de Lyon, Bron et Lyon-Tassin pour 524 chambres au total - parmi les plus performants de la chaîne.
Pour ce faire, 12 MF ont été investis avec l'objectif de passer des 65/68 % de TO du Mercure (62 % en 1999 où les travaux ont pénalisé la fréquentation) à 75 % avec un prix moyen flirtant avec les 630 francs. C'est dire que l'on veut faire grimper le chiffre d'affaires (70 % en hôtellerie et 30 % en restauration) de 25 à 30 MF "avec 10 MF de RBE", dixit Philippe Terryn, qui n'écarte pas l'hypothèse d'un autre Novotel de 250 chambres, dans le projet Confluence 2000 du quartier de Gerland !
J.-F. Mesplède


Une enseigne Novotel à quelques enjambées de la gare TGV de la Part-Dieu avec un espace restauration revu et corrigé par le décorateur Thierry Jalibert.

Le poids d'Accor à Lyon

Accor pèse lourd sur Lyon avec 24 hôtels et 2 476 chambres. 19 hôtels de filiales et managés à Lyon : 2 Sofitel, 7 Mercure, 4 Novotel, la Résidence Parthénon, les établissements de l'ex-groupe SHB dont les enseignes sont en cours d'attribution (Carlton, Beaux-Arts, Royal, Plaza République) et le Libertel Wilson pour 2 020 chambres et 5 hôtels franchisés (Frantour et 4 Mercure pour 456 chambres).
Les hôtels de filiales et managés (hors ex-groupe SHB et Libertel), soit 12 hôtels, représentaient en 1999 1 450 chambres et 600 collaborateurs, un TO de 60 % avec un PM à 548 F et 455 couverts.
40 MF ont été investis en 1999 et 25 MF le seront cette année.


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L'HÔTELLERIE n° 2660 Hebdo 6 Avril 2000

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