Actualités

Entreprise
__________

Haute-Loire

Succès confirmé pour La Bougnate

La Bougnate, hôtel-restaurant à Blesle, avait connu un fort engouement dès son ouverture en juillet 1998. Il est vrai que derrière, il a l'Instit, l'acteur Gérard Klein. D'importantes retombées médiatiques avaient assuré un lancement de rêve pour l'établissement. Il s'agissait de confirmer le succès dans le temps. Pari gagné.

Gérard Klein, tout sourire, accueille les clients de l'hôtel-restaurant La Bougnate. Il échange quelques mots avec ceux qui le reconnaissent et le saluent. Mais l'établissement est surtout dirigé par Françoise, son épouse. Décoratrice d'intérieur, elle a imaginé et supervisé les travaux de rénovation de l'ancien café. Un cuisinier et sa femme devaient en assurer la direction. Quelques divergences de vues et le couple s'est désisté au dernier moment. Françoise et Gérard Klein ont dû faire face. Le temps que tout rentre dans l'ordre. Maintenant la directrice, Jeanne Plantin, s'occupe de l'ensemble des 8 chambres et du restaurant. "En juillet et en août, l'établissement est complet avec pas mal de passage, des haltes sur la route du Midi. Et on est ouvert 7j/7 de début avril à fin septembre. Nos clients reviennent, ce qui est bon signe. Hors saison, nous recevons des cars avec des touristes du troisième âge et des clients de la Loire, de l'Allier, de la région du Puy-en-Velay ou de Toulouse, explique Françoise Klein. En général, ce sont des gens qui aiment la campagne, la pêche, la randonnée, le VTT, etc."

Autoroute et produits de la ferme
Il est vrai que Blesle se trouve à quelques minutes de l'autoroute Paris-Clermont-Béziers. Un atout qui rapproche les villes des environs. A cela s'ajoute la politique des Klein. De la viande de Salers qui provient exclusivement de la ferme de Gérard Klein, une passion qu'il a concrétisée il y a quelques années. "D'ailleurs, il ne produit quasiment que pour La Bougnate", souligne Françoise Klein. Et le restaurant utilise tous les morceaux des bêtes : terrines, raviolis de boeuf, daubes, pot-au-feu surtout en hiver. Quant au porc, "nous en consommons une dizaine par an, élevés spécialement pour nous par un agriculteur des environs". Même chose pour la volaille, le poisson d'eau douce, les légumes, les fruits rouges : production locale et de qualité. "Nous ne proposons pas d'agneau car nous n'avons pas encore trouvé l'élevage idéal à notre goût", ajoute Françoise Klein. Et cette politique basée sur la rigueur semble porter ses fruits. Le succès se confirme. Un an après le lancement, l'hôtel et le restaurant affichent souvent complet.
P. Boyer


Françoise Klein avec le maître d'hôtel, David Courteuge, et le chef Laurent Gambairt (qui a quitté l'établissement dernièrement).

En chiffres

La Bougnate emploie une dizaine de personnes, plus deux stagiaires en période estivale.
Le ticket moyen s'élève à 180 F. Les menus vont de 90 à 150 F ; le prix des chambres, d'un niveau de classement 2 ou 3 étoiles, se situe aux alentours de 350 F.
Ouvert 7j/7, du 1er avril à fin septembre, La Bougnate ferme six semaines en janvier et les mardis et mercredis hors saison.

Les salles de restaurant et la terrasse peuvent accueillir jusqu'à 60 couverts.


Vos commentaires : cliquez sur le Forum des Blogs des Experts

L'HÔTELLERIE n° 2657 Hebdo 16 Mars 2000

L'Application du journal L'Hôtellerie Restauration
Articles les plus lus...
 1.
 2.
 3.
 4.
 5.
Le journal L'Hôtellerie Restauration

Le magazine L'Hôtellerie Restauration