Corse
Un chef d'entreprise
d'origine corse est actuellement en train de mettre en service une usine de traitement du
verre sur le site restauré d'une ancienne usine de tanin à Barchetta en Haute-Corse.
Didier Routa est le p.-d.g. de l'entreprise Aprochim située en Mayenne : 100 MF de
chiffre d'affaires et 75 employés. Il vient de créer dans l'île la société Volparec
qui mise sur un procédé innovant de traitement des bris de verre. Mais une partie de son
pari industriel repose sur la récupération des bouteilles entières. Il espère
s'approprier une partie du marché corse de vente des bouteilles vides (notamment aux
viticulteurs et producteurs agroalimentaires locaux). On estime en effet à 22 millions le
nombre de bouteilles vides importées chaque année dans l'île de beauté. Pour cela,
Didier Routa travaille avec les services de l'Etat (et notamment l'ADEME pour l'aspect
environnemental du projet) à la mise en place d'un réseau de collecte des bouteilles non
cassées. "Et cette source de bouteilles entières se trouve dans les
cafés-hôtels-restaurants qui peuvent jeter leurs bouteilles usagées dans des casiers,
expliquent les dirigeants de Volparec. Nous travaillerons donc avec des entreprises
d'insertion qui seront chargées de récupérer chez ces professionnels les caisses de
bouteilles vides." Le dispositif est créateur d'emplois et peu contraignant pour
les patrons de CHR : les dirigeants de Volparec comptent sur leur mobilisation pour
"respecter" la première étape du tri sélectif de leurs déchets. Rendez-vous
est pris pour cet été : l'usine doit en effet démarrer pleinement son activité fin
juin prochain...
L. Perettti
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L'HÔTELLERIE n° 2656 Hebdo 9 Mars 2000
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