Actualités

Coup de cœur, coup de colère
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Vous avez la parole

Cette profession vous passionne et vous aimeriez que ses problèmes soient davantage pris en compte.
Vous êtes nombreux à nous écrire pour nous faire part de vos coups de cœur comme de vos coups de colère. Quelques morceaux choisis dans lesquels vous vous retrouverez. Répondez sur www.lhotellerie-restauration.fr

A la loupe
Lecteur assidu de L'Hôtellerie, pouvez-vous consacrer une de vos rubriques hebdomadaires "à la loupe" à Christine Pujol de Carcassonne. Dynamique chef d'entreprise et véritable professionnelle de l'industrie hôtelière engagée par ces mandats syndicaux (présidente du syndicat de l'Aude, présidente de la commission régionale paritaire emploi-formation du Languedoc-Roussillon) dans la modernisation et le dialogue social dans notre profession.
A. P. (11)

Merci M. Juppé
Installé depuis mars 1968 jusqu'à novembre 1986 (Le Chêne Doré à La Loupe - 28), j'ai toujours trouvé du personnel correct, stable et consciencieux sans pouvoir le payer normalement eu égard aux horaires accomplis. Plusieurs raisons à cela :
l hôtel 1 étoile, 14 chambres : prix bloqués
l bar licence IV, 90 % du CA : prix bloqués
l restaurant, 3 menus : tous prix bloqués.
Jusqu'en mars 1987, des horaires encore importants mais un personnel mieux payé grâce à une rentabilité correcte. Jusqu'à la TVA à 20,6 %. Monsieur Juppé, en l'augmentant de 2 points, nous a étouffés (nous vendrons TTC et pas question d'augmenter les prix : on serait vide !!!). La conséquence s'est traduite sur le montant des salaires que nous avons réduits, ce qui a entraîné une démotivation des employés et un alourdissement de la pression qui consiste à "faire des clients à tout prix". Ce n'est pas la ridicule exonération partielle (en 5 ans) des charges sociales sur les avantages en nature nourriture qui pourra compenser un tel assèchement des trésoreries. Quant aux 2 jours de repos et aux 39 heures : d'accord pour les appliquer... mais qui va financer ?
S. et M. P. (27)

La pléthore administrative
Aujourd'hui, en France, une évidence s'impose : pour stimuler l'économie dans son ensemble, il faudrait réduire les charges collectives, les fameux prélèvements obligatoires, et donc en premier lieu les impôts. C'est évidemment une question de volonté politique et les moyens d'y parvenir diffèrent au gré des idées de chacun. Cependant, en France, un constat crève les yeux, à savoir la pléthore de dirigeants politiques (élus) par la faute des cinq niveaux administratifs qui nous gouvernent avec plus ou moins d'efficacité : la Commune (voire le District ou la Communauté de communes), le Département et son conseil général, la Région et son conseil régional, l'Etat français (gouvernement et assemblées), l'Europe (Parlement et Commission de Bruxelles).
Tous ces étages administratifs étant bien entendu occupés par des personnels générant des frais de fonctionnement énormes qui sont à la charge de la collectivité. Si nous avions un ou deux niveaux administratifs en moins, nous serions sûrement aussi bien gouvernés (sinon mieux) et nous aurions moins de charges à supporter, donc plus de disponibilités pour investir et créer des emplois PRODUCTIFS générant de la valeur ajoutée, emplois qui nous font cruellement défaut.
A. M. (18)

C'est la loi
La loi du 13 juin 1998 dite loi Aubry I est maintenant obligatoire. Mais à quel prix pour nous, employés "modèles", qui avons toujours travaillé bien plus que ne l'autorisait la loi (sic) sans pour autant avoir droit aux heures supplémentaires. Les exemples ne manquent pas. Pour nous, employés, cela crée une tension supplémentaire avec nos employeurs, qui bien souvent ne réagissent pas ou peu, ou bien qui font exercer un "joli" chantage au travail. Finalement, nous allons payer les pots cassés. Alors s'il vous plaît, plutôt que de donner des exemples de réussite de mise en place de la loi du 13 juin 1998, faites en sorte qu'elle soit appliquée sans pression et dans sa totalité. Car je crois que "nul n'est censé ignorer la loi".
O. (84)

Plein d'espoir
Jeune serveur de 21 ans, j'ai pu travailler dans quelques restaurants de diverses régions françaises. Mais je ne souhaite pas rester employé toute ma vie, encore moins serveur. J'ai un tas d'idées que je souhaiterais développer, j'ai de l'ambition, du courage, je suis jeune, bref, j'aurais presque tout, le seul frein à mes projets est simple : c'est l'argent. J'ai pu à plusieurs reprises discuter avec des patrons ou directeurs de restaurants qui tout simplement se découragent et découragent un jeune à prendre une affaire pour les mêmes raisons : trop de charges directes et indirectes. Le gouvernement français ne va pas dans le sens des petites entreprises qui emploient pourtant un bon nombre de Français. Quant aux aides à la création d'entreprise, elles n'arrivent pas ou trop tard.

Révoltons-nous !
Je voudrais dénoncer cette institution que sont les sardinades dans les Landes. Elles sont organisées par différentes associations (Loi 1901) et sont concentrées exclusivement l'été, tous les week-ends et parfois même en semaine et pour les 14 juillet et 15 août. Ces sardinades qui sont en fait des grillades de toutes sortes pour 25 à 30 F nous font une concurrence déloyale à nous restaurateurs qui "crevons la gueule ouverte" lors de ces festivités. Bien souvent la marchandise est offerte par des producteurs de canards ou autres en contrepartie de leur panonceau publicitaire donc : bénéfice net pour les associations qui renflouent leurs caisses mais qui aussi se payent un voyage (pour les membres du bureau) à l'étranger. Je dénonce également le peu d'hygiène qui accompagne ces sardinades tandis que nous professionnels sommes contraints à des normes très strictes. Il faut que cela cesse et que les pouvoirs publics prennent conscience de ce phénomène. Faisons la grève de la taxe professionnelle afin que les maires prennent des dispositions contre cette "bouffe sauvage" qui nous enlève le pain de la bouche.
B. L. (40)

Ras le bol
Beaucoup de blabla et aucune action. Pouvez-vous me dire si un syndicat va s'occuper de faire baisser la TVA? Donnez ordre aux commerçants de ne plus payer (faire grève de payer). C'est une honte que McDonald's soit à 5,5 %. Quand la France, commerçants et artisans, vont-ils réagir (en masse) ? Et les charges sociales !
L. (28)

Trop cher
La profession s'est battue pour la taxe TV, c'est très bien : économie pour un hôtel de 50 chambres, peut-être 6 000 F/8 000 F. Mais personne n'intervient jamais auprès de Diners Club ou American Express dont les taux de commissions sont de l'ordre de 3 % et de 2,8 % (AE). Nous ne pouvons pas refuser ces cartes, nous ne pouvons pas négocier !
F. G. (74)

Les petits en premier
Nous, les petits restaurateurs, nous estimons lésés par rapport aux grands groupes comme McDonald's ou Buffalo Grill dont vous parlez quotidiennement. Nous sommes une entreprise de moins de 10 salariés ce qui, à vos yeux, semble être insignifiant mais elle rapporte pourtant près de 70 000 francs de charges tous les trois mois, et pour seulement six personnes à temps complet alors qu'à côté de ça, il y a des charcutiers-traiteurs qui font des repas le week-end à un taux de 5,5 % de TVA tout en employant du personnel "au noir" et que l'on ne va surtout pas contrôler, Nous, les petits restaurateurs, nous faisons des contrats en bonne et due forme et on vient le 1er mai pour contrôler. Mais le pire dans tout ça, c'est que les contrôleurs viennent nous demander à 15 heures s'ils peuvent venir déjeuner sans se demander si, pour cela, ils font faire des heures supplémentaires au personnel. Le problème dans l'état actuel, c'est que s'ils pensaient baisser les charges des petits au lieu des gros, nous pourrions peut-être embaucher du personnel. Mais, en fait, nous sommes là pour payer des gens à ne rien faire.
(56)

Une bonne adresse
Depuis plusieurs années, j'achète L'Hôtellerie et j'en suis très content. Vous parlez de restaurants connus et inconnus. Cet été, je suis allé dans les Alpes et j'ai recherché de bons restaurants. Mais celui qui m'a le plus impressionné est les Roches Fleuries. On y sert une cuisine raffinée dans un cadre charmant. Faites-y une petite descente. Vous ne serez pas déçu.
(17)

Assez !
Fidèle lecteur de votre journal que je parcours depuis plus de 10 ans, date à laquelle j'ai commencé à travailler, je me permets de vous faire part de ce que je ressens en lisant quelquefois les rubriques écrites par vos lecteurs. Assez de ces demandeurs d'emploi qui se plaignent de pas avoir de réponses des employeurs : cela m'est arrivé plusieurs fois et ne m'a jamais empêché de retrouver du travail. Messieurs les serveurs, ne vous présentez pas pour une place de maître d'hôtel alors que vous n'avez jamais été chef de rang.
Assez de ces patrons qui se plaignent de ne pas trouver de personnel, je suis retourné en saison plusieurs fois chez le même employeur parce que les conditions de travail n'étaient pas trop misérables. Proposez des salaires convenables, des horaires ne dépassant pas douze heures par jour, des relations humaines avec votre personnel, sachez dire merci. Assez de gémissements à propos de la baisse de fréquentation de certains établissements. Arrêtez de vendre des steaks 180 francs alors que vous pouvez les acheter 18 francs à la boucherie du coin. Pareil pour les autres produits, à quand une carte où les jus de fruits seront moins chers que les bières à la pression ?
Enfin, assez de pessimisme éhonté. Messieurs, nous faisons un merveilleux métier, lorsqu'il est bien fait. Nous réunissons les gens au bistrot du coin, au restaurant, nous partageons leur bonheur, leurs craintes, quelquefois leur ivresse, nous sommes le fleuron d'une gastronomie internationale, nous fabriquons les meilleurs vins alors existe-t-il une raison de baisser les bras ?
Félicitations à votre journal que je lis avec toujours autant d'intérêt.
F. R. (68)

Une étoile... ça brille aussi
Pourquoi ne parlez-vous jamais de la petite et moyenne hôtellerie. 1 étoile a souvent du charme. Vos articles sont sur les chaînes, les hôtels-restaurants "étoilés Michelin", les grands chefs, etc. Et les TPE ?
(65)


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L'HÔTELLERIE n° 2651 Hebdo 3 Février 2000

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