Actualités

Coup de cœur, coup de colère
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Vous avez la parole

Cette profession vous passionne et vous aimeriez que ses problèmes soient davantage pris en compte.
Vous êtes nombreux à nous écrire pour nous faire part de vos coups de cœur comme de vos coups de colère. Quelques morceaux choisis dans lesquels vous vous retrouverez. Répondez sur www.lhotellerie-restauration.fr

Répondez !
Pourriez-vous faire comprendre aux différents dirigeants d'établissements ou directeurs d'unités, etc., que lorsque les annonces d'emploi doivent passer dans le journal, avant d'être transmises aux intéressés, une simple réponse de leur part serait la bienvenue ! Ne serait-ce par politesse !
M. J. (45)

Plus d'internationalisation !
Ne pensez-vous pas que votre journal devrait s'internationaliser un peu plus. Vous avez de très bons correspondants à l'étranger, Georges Garcin par exemple en Italie... Et moins d'inaugurations et de chrysanthèmes.
P. H. (Madrid)

Tout se paye
Je lis souvent dans votre journal que certains patrons, dans certains départements, se plaignent de ne pas trouver de personnel compétent ; il se trouve qu'il y en a, mais pour l'avoir dans son entreprise il faut peut-être y mettre le salaire, car ces gens-là ne travaillent pas au SMIC, ils ont acquis des compétences et cela se paye.
M.B. (92)

Vive l'intérim
Vous avez évoqué, dans l'un de vos articles, "la grande difficulté à recruter du personnel"... mais il faut voir aussi dans quelles conditions vous êtes embauché. Lors d'un entretien d'embauche, le patron avait convenu d'une semaine d'essai en tant que second de cuisine (j'ai un CAP-BEP et j'ai 40 ans), d'un jour de repos + 1/2 journée tournante et 10 000 F nets/mois. Au lieu de cela, au regard de la jeune entreprise, pas de repos, 7j/7, 16 heures par jour et 22,74 F brut de l'heure.
A votre avis, combien de temps y suis-je resté ?
A Taverny, un patron qui recherche un commis (payé comme tel) mais qui fait le boulot de second, payé 5 500 francs nets et il ne faut pas être regardant sur les heures, avec à la clé une prime dont vous ne connaissez pas le montant, au bon vouloir de Monsieur.
Ou encore, à Paris, une brigade où nous sommes deux à nous entendre idéalement sur les créneaux ; lui le soir, moi le midi. Payés 7 000 francs nets (correct) ; en contrepartie, des jours de repos en été mais aucun en hiver. Et le patron vous met en avant le besoin, pour apprendre, d'en baver un peu... Qui vous presse de finir une mission parce que vous l'intéressez (soi-disant). Mais quand vous refusez le renouvellement, que vous vous présentez, et qu'on vous répond que la place est prise, qu'en pensez-vous ? Et ils sont nombreux dans ce cas. Alors, je préfère la cuisine collective et l'intérim. Là, au moins, ils sont corrects.
M. P. (95)

Ubu n'est pas mort
Des charges fiscales et sociales proches du racket ! Une profession sinistrée où l'on oublie un rôle social primordial : refuge des individus touchés par la solitude et possibilité de promotion sociale pour toute personne courageuse quel que soit son niveau intellectuel ou social. Que dire ! Après avoir tué cette profession, dans un avenir on la subventionnera. Ne sera-t-il pas trop tard ? Ubu est toujours bien vivant.
J. B. (78)

McDo
M. Bové a pris une grande part dans l'actualité des derniers mois. Accessoirement, il a pris la défense sans le vouloir de la restauration traditionnelle contre la "néfaste food" comme l'appelait Robert Courtine. Un restaurateur "normal" est tenu à certaines obligations (par les contrôles divers) :
- un châteaubriant est obligatoirement d'un filet de bœuf ;
- du turbot ne peut pas être du flétan.
Chez McDo, le hamburger est vendu 5 F :
- chez un boulanger artisan, un petit pain vaut entre 1 F et 1,50 F ;
- dans les grandes surfaces, un steak haché vaut 5 F.
Donc 5 F + 1 F = 6 F sans les salaires, les charges sociales, le loyer, la taxe professionnelle, la redevance de franchise... + TVA à 5,5 %. Pourquoi ne pas obliger ces établissements à afficher clairement la composition du steak haché enfermé dans ce pain. Cela ferait peut-être réfléchir les clients !
D. D. (92)

Injustices
On ne cesse de parler des tarifs élevés des transports aériens pour le réveillon de l'an 2000. Et cela décourage beaucoup de monde. On oublie également de signaler la date de la rentrée scolaire qui est prévue pour le lundi 3 janvier au matin. Que va-t-il se passer ? Tout le monde va se retrouver dans les avions ou sur les routes le même jour, c'est-à-dire le dimanche 2. Bonjour les accidents en perspective ! Nous allons bien commencer l'an 2000 (cela permettra peut-être aux pouvoirs publics de hurler devant l'inconscience humaine et taxer encore et toujours plus les automobilistes !). Donc je suis étonnée de ne voir personne choqué pour ce fait pourtant majeur. Pour mon cas personnel, il y a de fortes chances que l'on reste à la maison. Personne ne profitera des hôtels du bout du monde ! Sauf ces messieurs et dames du gouvernement qui auront quelques avions personnels !
(93)

Nous les femmes
Je voudrais savoir pourquoi tous les établissements de France ont tant de choses à revoir sur le plan de l'embauche du personnel féminin. J'aimerais comprendre pourquoi il y a autant de personnes sexistes et misogynes. J'ai suivi une formation de sommelier et je ne trouve pas de travail. Pourquoi la vue d'une femme en tant que sommelier fait reculer un directeur et même un client. Ne sommes-nous donc pas capables de faire le même travail qu'un homme ? J'aimerais que l'on me donne une solution car c'est tout à fait désolant d'être mise à l'écart surtout lorsqu'on a autant de connaissances qu'un homme et parfois plus de diplomatie.
C. S. (29)

There's something wrong !
26 ans, diplômé d'un BTS, je travaille actuellement en Irlande. Je suis parti y travailler pour améliorer mon anglais, indispensable dans le métier. Cela fait un an que je suis là et je n'ai pas du tout envie de rentrer en France - qui est pourtant mon pays - pour un salaire de misère, une taxation étourdissante et des conditions de travail ahurissantes. Ici, je travaille 169 h/mois avec 2 jours de congé par semaine et un dimanche sur 2 payé double, sans compter les heures supplémentaires payées une fois et demie. Je bénéficie aussi d'une chambre et non pas d'un placard, de mes repas de midi et du soir, et l'hôtel met à la disposition machine à laver, sèche-linge, télé... tout cela pour 0 franc et pour un salaire de 6 656 francs nets par mois.
F.F.

Priorité à la France
Je trouve que L'Hôtellerie ne parle pas assez des petites affaires, trop axée sur les gros mouvements hôteliers du monde. Je trouve aussi que le style de ce journal n'a pas évolué dans le bon sens. Donnez plus de priorité à la France dans vos articles. Votre revue est cependant toujours intéressante à lire.
C. P. (83)

Chagrin
Je suis né le 13 juin 1946 et ma profession est cuisinier. J'ai commencé à travailler à 14 ans (à cette époque : journées de 10 à 12 heures, semaines de 6 jours, congés annuels 3 semaines). Je n'ai jamais eu un jour d'arrêt de travail maladie ou sans emploi. Bientôt 40 ans de fourneaux. Que prétendre pour l'âge de la retraite ? Quand serons-nous dirigés par des professionnels de notre beau métier ?
M. D. (37)

Maisons de retraite
Les maisons de retraite sont de l'hôtellerie, mais peu de reportages ou d'informations sur les personnes âgées. La personne âgée est un sujet tabou, mis à part le 3e âge autonome. On ne parle plus des personnes du 4e âge. Ellesn ont une mauvaise image et on connaît peu de choses sur les personnes âgées. La restauration doit pourtant s'acclimater et proposer des menus adaptés même si on doit les proposer mixés, hachés, liquides, etc. Les industriels ne s'y attachent pas beaucoup ou alors nous imposent des quantités phénoménales. L'alimentation doit être différente d'un jour sur l'autre. Ce ne doit pas être une routine. Les industriels nous proposent des produits qui sont chers et de qualité médiocre. Peut-on se poser une question : connaissent-ils la personne âgée ? Le budget alimentaire des personnes âgées est équivalent à celui des enfants et pourtant,
le plaisir des résidents est avant tout lié aux repas.

E. C. (64)

Vivement l'Europe
Il y a tellement à dire... Mais cette phrase d'un mien cousin résume tout ou presque : "Demain je pars pour une semaine de vacances en Espagne avec mon association : 1 000 F par personne tout compris." Vous avez dit TVA, 35 heures, 2 jours de repos par semaine, travail au noir, surtaxe américaine du roquefort qui est le produit qui fait vivre ma région et ce que la rage me fait oublier.
Vivement l'Europe et que tout le monde soit logé à la même enseigne, qu'elle soit espagnole ou française et que ce soit le rapport qualité/prix qui fasse la différence.
J.-F. D. (12)

Deux poids deux mesures
Une loi a été votée pour le paiement des denrées périssables, facturation et paiement sur 20 jours. Ce qui paraît logique, sachant que du poisson, de la viande, etc., est vendu avant 20 jours (sic). Par contre, pourquoi ne pas voter une loi obligeant le paiement des factures des restaurateurs. Il faut le dire : les administrations, conseils généraux et autres paient au minimum à 1 mois, et le plus souvent 2 mois. Il y a et il y aura toujours deux catégories, les uns et les autres.
G.B. (80)

Bravo
Très bonne mise en page. Beaucoup de petites annonces d'offres d'emploi, etc. Ce journal me satisfait entièrement.
P. M. (95)

Assez
w Nos charges sont trop lourdes ;
w la TVA doit baisser très rapidement, sinon nous disparaîtrons.
Attention au système de retraites qui ne nous permettra pas de manger tous les jours. Nous sommes fatigués de travailler pour pas grand-chose, en fin de compte. Ce beau métier, je commence à le détester à cause de tout cela.
F. (33)


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L'HÔTELLERIE n° 2645 Hebdo 23 Décembre 1999

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