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Assemblée générale de la FDIMH Vaucluse

Renforcement de l'action touristique

L'accord cadre, signé la semaine dernière entre le syndicat du Vaucluse et la chambre de commerce et d'industrie du département, devrait permettre de renforcer l'action et l'image touristiques du Vaucluse.

C'est sur la formation des professionnels, la qualité des prestations touristiques, l'identification et la reconnaissance du professionnalisme, l'information des professionnels, la promotion et la mise en marché des prestations hôtelières ainsi que l'observation de l'activité touristique que porte l'accord cadre ratifié la semaine dernière entre la chambre de commerce et d'industrie d'Avignon et du Vaucluse et la Fédération départementale de l'industrie et des métiers de l'hôtellerie (FDIMH), au cours de son assemblée générale. Pour le président de la FDIMH, cette convention représente non seulement une opportunité dans le programme "d'expansion nécessaire à l'économie de la région, au maintien de l'emploi et à son développement" mais également l'aboutissement d'une volonté exprimée en 1992 par les responsables syndicaux qui se sont alors engagés à "réunir" autour d'eux "tous les acteurs, les décideurs et les institutionnels ayant trait au tourisme". "Ce n'était pas un pari que nous lancions, a rappelé Frank Gomez, mais bien le sentiment d'une nécessité incontournable pour faire avancer notre département dans son rôle touristique." De son côté, le président de la chambre de commerce, Jean-Paul Bouisse, a estimé que cette signature constituait un bon moyen pour renforcer les "actions" et "l'image" touristiques du Vaucluse. L'assemblée générale de la FDIMH s'inscrivant peu après le congrès fondateur de l'Umih, Frank Gomez a rappelé également les grandes lignes de la nouvelle structure nationale. Profitant de l'occasion pour lancer un appel à André Daguin, qui "persiste à reconnaître" les associations de cuisiniers "uniquement comme des rassemblements de gens de bonne volonté". (...) "Nous lui demandons de bien entendre que ces associations sont faites de professionnels reconnus" soulignant au passage "qu'au moins une de ces associations, les Maîtres cuisiniers de France, est inscrite et reconnue comme syndicat professionnel auprès du ministère du Travail". Frank Gomez a, par ailleurs, soulevé l'éventualité de créer une nouvelle branche professionnelle au sein de l'Umih : celle des "Cuisiniers patrons". Un souhait partagé selon lui au sein de "nombreux départements". "Nous ne souhaitons pas nous éloigner ou nous différencier des restaurateurs en tant que tels, a-t-il ajouté, mais ce nouveau regroupement nous semble utile pour mieux appréhender ce que sont nos vrais problèmes de prescripteurs de produits, de leurs origines et de leur fabrication dans nos cuisines."

Groupement d'entreprises
Dans son discours, Jean-Louis Giansily, président des restaurateurs, est revenu quant à lui sur les possibilités de "groupements d'entreprises" soulevé à Villepinte et qui permettent un partage de main-d'œuvre. Une piste "intéressante" qu'il souhaite approfondir dans les mois qui viennent. Un sentiment largement partagé par le président des hôteliers, Paul Pamard, qui a rappelé que le principe pouvait, en outre, "prétendre à un cofinancement" auprès de certaines institutions (conseil général, fonds européens, etc.). Chez les cafetiers, Patrice Mounier a salué la refonte du CAP café-brasserie tout en mettant l'accent sur l'opération locale "avril 2000" qui consiste, pour le syndicat, en la mise en place d'un système de recherche permettant aux adhérents "d'obtenir du personnel formé en amont de la saison". Autre intervenant de cet après-midi organisé dans les salons de l'école hôtelière d'Avignon, Joël de Bellis, responsable de la section hôtellerie de chaîne. Deux axes de travail urgents à ses yeux : la capacité hôtelière du département (qui manque de chambres haut de gamme) et l'utilité d'augmenter sensiblement les tarifs afin que "l'hôtellerie conserve son rang" et réponde aux exigences de la clientèle, tant en matière de modernisation que de confort.
S. Soubes


Thierry Mariani, député du Vaucluse et J.-P. Bouisse autour de M. Gomez.

L'efficacité de l'accueil téléphonique saluée par un prix

France Télécom et la FDIMH se sont associés pour décerner les prix du meilleur accueil téléphonique aux établissements désireux d'obtenir le label Restaurateur de France. 74 établissements étaient concernés par l'opération. "France Télécom a réalisé des mesures quantitatives, permettant de connaître le nombre d'appels présentés et le nombre de réponses, pour déterminer le pourcentage d'efficacité de l'accueil téléphonique de ces établissements." Les trois lauréats pour 1999 sont : M. Stein, hôtel La Mirande (Avignon) avec un taux d'efficacité de 99,25 % ; Mlle Massot, hôtel Primotel Frantour (Avignon) et Mme Verbe, Hôtel de la Gare (Orange). "Les 58 premiers hôtels, précise la FDIMH, ont un taux d'efficacité supérieur à 90 %."


L'HÔTELLERIE n° 2644 16 Décembre 1999

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