Livraison à domicile
Durant l'hiver 1998-1999, j'ai effectué une saison à l'Alpe d'Huez. En
février, je me suis foulée la cheville en rentrant du travail. Résultat : strapping,
béquilles, neige abondante et surtoutisolement dans mon studio. C'est grâce à
Rotis'Alp, la livraison à domicile, que j'ai pu manger. D'ailleurs, je leur renouvelle
mes sincères remerciements et j'espère que leur service sera de nouveau apprécié cette
saison. Mon message est simple : informer plus souvent de ce type de service.
Y. V. (42)
Déçu
Dans un numéro n° 2631 de L'Hôtellerie à la rubrique "Ça va mieux
en le disant", j'ai lu avec attention l'article de cet employeur qui dit prendre du
temps pour rechercher un cuisinier. Je suis économe et à la recherche d'un emploi. J'ai
40 ans et habite Paris. Je passe régulièrement des annonces, car j'ai un réel besoin de
travailler. Malheureusement, les employeurs téléphonent très rarement et quand ils le
font, ils vous demandent un CV et ne donnent jamais de suite ! Pour quelle raison ? Est-ce
que mon parcours dans différentes grosses sociétés fait peur ! Car le salaire qu'ils
proposent est inférieur. Tout nouveau poste nécessite une discussion sur le salaire. La
recherche d'un emploi pour un demandeur coûte très cher surtout en annonces. Alors MM.
et Mmes les employeurs, arrêtez de penser que nous sommes sans gêne et impolis.
Commencez par répondre aux CV même si ça vous coûte, c'est une question d'éducation.
Je sais que cette lettre ne sera pas publiée car je n'ai pas d'argent pour le faire, mais
ça va mieux en le disant.
P. S. (75)
Le ridicule ne tue pas
1. La TVA à 20,6 %. L'Etat se fait sur notre dos 15,1 % (payé à 5,5 %, reversée
à 20,6 %). De qui se moque-t-on ? Les fleuristes (qui ont eu leur taux diminué) ont-ils
une force de pression plus forte que la nôtre ? D'un autre côté, quand il s'agit
d'aller à une manifestation à Paris (transports organisés par la Fédération de
l'hôtellerie, 430 F aller-retour en train Dax/Paris), nous sommes 6 partants sur 800
adhérents (manifestation se déroulant un lundi !).
2. Les niveaux de salaires dans la profession. La convention collective a fixé des
minima selon des échelons et des niveaux. A ce jour, la grille de salaires n'a pas été
réévaluée depuis avril 1997, date de la signature de la convention, ce qui fait que
jusqu'au niveau 3 échelon 1 la rémunération minimale est le SMIC. A quoi sert
cette convention ?
Une réévaluation est en cours de signature. A ce jour, elle n'est toujours pas signée.
Pourtant, en regard des compétences demandées, ce n'est pas logique. Le plus fort taux
horaire (niveau 5 échelon 3) serait (à condition que ce texte soit voté !) 61,41 F pour
un niveau cadre. En regard d'autres conventions collectives, c'est ridicule et ensuite, on
s'étonne de ne pas trouver de personnel qualifié dans notre profession ! Et pourtant, il
n'y a rien d'étonnant !
P. L. (40)
Remettre les pendules à l'heure
C'est déplorable d'être les témoins chaque jour du mauvais comportement et de la
déchéance de nombreux jeunes qui s'adonnent à la consommation d'alcool directement dans
les rues, sur la voie publique, en achetant librement des cannettes dont le degré
d'alcool est bien supérieur à notre bonne vieille bière pression. Qu'en est-il de la
responsabilité de ceux qui vendent ces produits ? Quelle est leur responsabilité quant
à l'heure de fermeture de leur boutique ? Quelle attitude devant les forces de police par
rapport au comportement de ces jeunes ? Paient-ils un droit de licence tous les ans ?
Ont-ils obligation d'afficher le tableau "Protection des mineurs" délivré par
les douanes (et payant) ? Il faut remettre les pendules à l'heure !
M. H. (95)
Le petit plus
"Il n'existe que deux catégories de clients : ceux qui sont satisfaits et ceux
qui ne reviennent pas." Avec cette maxime, je souhaite m'adresser à tous mes
collègues de la profession mais aussi à tous les futurs jeunes diplômés qui sortiront
de l'école hôtelière. Car en fait, c'est cela notre métier. Quelle que soit la
catégorie de l'hôtel ou du restaurant, que nous parlions de clientèle de loisirs ou
d'affaires, au-delà de nos propres compétences et du produit que nous offrons, ce qui
importe, c'est qu'au final le client soit satisfait.
Chacun de nous, dans son segment, a le pouvoir d'offrir le petit "plus" (pas
forcément gratuit) qui saura le différencier de son concurrent. Après avoir répondu
aux attentes de base du client/consommateur que sont la qualité du produit et un accueil
de premier ordre, il faut aujourd'hui trouver le moyen de se démarquer quelque peu de ses
collègues.
L'autosatisfaction ne suffit pas et rénover en permanence son hôtel ou son restaurant ne
sera plus un gage de durabilité. Nous avons à chaque instant le client qui juge/compare
la relation qualité/prix de notre prestation et possède le pouvoir d'assurer ou non la
pérennité de l'entreprise. A nous de nous remettre quotidiennement en question afin de
satisfaire ses exigences.
P. M. (47)
Règlement de comptes
L'Hôtellerie, journal intéressant pour la diversité de ses rubriques, mais par
contre journal pro-patrons et anti-ouvriers. Aujourd'hui les patrons de l'hôtellerie
rigolent et font de gros bénéfices sur le dos des employés, mais à l'inverse des
impôts, ça ne va pas durer. Pourquoi tant de jeunes abandonnent le métier ? Salaires
médiocres, horaires impossibles, patrons parvenus (8/10). Soyons réalistes, les jeunes
ne veulent plus être des esclaves ni être traités comme des larbins.
Messieurs les patrons, arrêtez de pleurer et de vous plaindre. Mettez l'eau de vos larmes
dans les stylos pour répondre aux demandes d'embauches.
Ex. : Cherche cuisinier qualifié confirmé. 5 ans expérience. CAP-BEP SMIC hôtelier.
Vous écrivez avec enveloppe timbrée pour réponse. Aucune réponse. Alors que la
profession cherche. Autant travailler chez McDonald's ou Quick. Les horaires et les
salaires sont corrects. Beaucoup de temps libre. Ce qui permet... Petits restaurateurs,
attention, le guide Michelin ne vit pas avec vous, mais vous avez besoin des petits
cuisiniers. L'hôtellerie, belle profession, mais malheureusement, avec trop de patrons
incompétents.
(76)
Simplicité
J'aimerais trouver dans votre journal des recettes simples de brasserie, si possible
pas trop onéreuses, surtout en ce qui concerne les desserts.
M.P. (75)
Et les crêperies ?
Depuis un bon nombre d'années de lecture en tant qu'abonné et professionnel dans la
restauration et particulièrement de la crêperie, je n'ai pas vu ou aperçu une page
consacrée à une crêperie (historique, cadre, nouveauté des plats, qualité et
fraîcheur) dans un domaine qui n'a jamais vraiment convaincu par son renouveau. Au
Beau-Lieu Breton, le cuisinier crêpier n'a pas un grand nom, pas non plus une notoriété
nationale, mais avec sa compagne, professionnelle depuis 10 ans, ils se donnent pleinement
à l'amour et la passion de la galette et la crêpe bretonne en respectant son
authenticité et ses contraintes ! Vos journalistes sont les bienvenus à notre Beau-Lieu
Breton.
M. B. (92)
De qui se moque-t-on ?
Je suis très en colère quand je vois qu'à cause de cette TVA à 20,6 % nous
ne pouvons pas mieux payer le personnel qui travaille tant le soir, que le samedi, le
dimanche et les jours fériés. Est-ce que dans la fonction publique ils accepteraient de
venir le week-end ? Et encore il faut avoir le sourire pour servir tous ces messieurs qui
finissent la journée autour d'une table à 16 heures. Et puis arrêtez d'employer le mot
restaurant pour toutes ces chaînes à abattage. Un restaurant est un endroit où le
cuisinier travaille ses produits du début jusqu'à l'assiette.
E. A. (34)
Déception
Nous sommes très déçus par la non-acceptation du taux de TVA à 14 %. Nous avons la
conviction que les syndicats n'appuient pas assez cette demande. Nous sommes prêts à
manifester pour obtenir satisfaction. De plus, que penser des boulangeries, boucheries et
autres qui font de la cuisine et qui nous concurrencent fortement ?
G. L. (75)
Pensez à parler de nous
A quand la baisse de la TVA dans les métiers de l'hôtellerie ? Une fois de plus, le
monde de la restauration, et plus particulièrement la petite restauration dont vous ne
parlez pas souvent, est floué. Que le gouvernement fasse quelque chose, la baisse des
charges sociales (faute de baisse de TVA) permettrait peut-être de relancer l'emploi
efficacement et durablement, car, comme dans d'autres secteurs, la tendance serait
meilleure, les gens donnant l'impression de fréquenter plus souvent les petits
restaurants typiques et si recherchés de nos régions rurales. Votre journal devrait un
peu plus parler des petites entreprises qui permettront à des petits villages (montagne,
campagne) de retrouver une certaine forme de vie et de dynamisme. Nous nous efforçons de
satisfaire au mieux notre clientèle qui recherche de plus en plus un accueil vrai,
nature, avec une prestation rapport qualité/prix au mieux.
P. R. (65)
Quelques idées
Félicitations pour vos articles. Serait-il possible d'avoir des rubriques
"gestion, hôtellerie et restauration, trucs et méthodes", un rafraîchissement
périodique et revu de façon réaliste de ce que l'on enseigne en école hôtelière.
Plus souvent également des recettes de saison, simples et rapides.
O. G. (11)
Gaspillage
Nous sommes obligés de payer des visites médicales pour du personnel que nous employons
2 à 3 mois et qui a déjà passé une visite ou plusieurs dans l'année. Tout ça pour
nous extorquer 400 F environ et pour quelle visite ? ! Arrêtez, les citrons n'ont plus de
jus.
V. (84)
Ras-le-bol !
Une anomalie de payer 20,6 % de TVA sur la restauration quand on récupère 5,5 %.
Y. L. (31)
L'HÔTELLERIE n° 2642 Hebdo 2 Décembre 1999