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Lyon

Grand Hôtel Mercure : et un, et deux...

Il y avait déjà le Grand Hôtel Château-Perrache dans le quartier du même nom. Il y a désormais le Saxe-Lafayette, nouveau nom de baptême de l'ex-Holiday Inn de la rue de Bonnel, dans le quartier de la Part-Dieu.

L'affaire fut réglée en février 1998 : un crédit-bail bien monté pour l'achat des murs et du fonds. L'Holiday Inn devenait propriété du groupe Accor. Depuis quelques semaines, l'hôtel a trouvé son nom définitf : Grand Hôtel Mercure Saxe-Lafayette. "Nous étions tentés par une enseigne Novotel qui manquait en centre-ville", explique Philippe Terryn, directeur des opérations hôtellerie affaires et loisirs Accor Rhône-Alpes, Bourgogne et Centre, mais avec son emplacement stratégique au cœur du quartier d'affaires de Lyon, à 5 minutes de la gare de la Part-Dieu, cet hôtel méritait bien ses quatre étoiles et nous avons préféré opter pour Grand Hôtel Mercure, le second avec le Grand Hôtel Château Perrache" (N.D.L.R. : propriété de Christian Lameloise du Groupe SHB). Résultat : dans une stratégie de rééquilibrage et la nécessité d'une présence de la marque à Lyon (N.D.L.R. : elle n'existe qu'à Bron, Tassin et Dardilly), c'est finalement le Mercure Part-Dieu, en cours de restructuration, qui passera Novotel à la fin de l'année.
Pour la restructuration du Saxe-Lafayette dirigé par Gérard Galland (1), rien n'a été trop beau avec 12 MF investis en deux tranches.
Durant l'été 1999, 9,50 MF ont été consacrés à la rénovation de l'ensemble du rez-de-chaussée (réception, hall d'entrée et salons), à l'installation de la climatisation individuelle des 156 chambres, à la création d'un bar et d'un restaurant. L'hôtel avait été édifié sur l'emplacement de l'ex-garage Bollache, Laroque et Cie, "le plus moderne de France et d'Europe", selon La Nouvelle Revue dans les années trente. Le restaurant a tout naturellement été baptisé Le Garage avec une décoration confiée à Pierre Chaduc. "Nous voulions créer un restaurant à thème, complément nécessaire à un hôtel 4 étoiles, qui s'intègre bien dans la ville et le quartier avec une ambition de 120 à 150 couverts/jour", souligne Gérard Galland.
En janvier prochain, une enveloppe supplémentaire de 3 MF sera consacrée à la décoration des chambres. "Nous disposerons à terme d'un très bel outil de travail avec, en particulier, 350 m2 de salons et un garage privé de 90 places", dit encore Gérard Galland qui s'est vu fixer l'objectif de "rendre vigueur et vitalité" à un établissement qui doit reprendre sa place dans la vie lyonnaise.
Avec des prix affichés à 740 F (single) et 840 F (double), l'ambition est de faire grimper le TO de 62 à 66 % durant les quatre prochaines années et le CA (35 % restauration et 65 % hébergement) de 25 MF en 1999 à 31,30 MF en 2001 et 35 MF en 2003. Le challenge ne manque pas d'attraits !
J.-F. Mesplède

(1) Originaire du Beaujolais, Gérard Galland a fait l'école hôtelière de Bellegarde, est passé chez Paul Blanc (Thoissey) et la Mère Guy (Lyon), avant d'intégrer le groupe Accor au Sofitel de Porticcio en 1981. Après une expérience en Angleterre, il y passe sept ans. A Lyon en 1990, il devient directeur adjoint du Sofitel Bellecour, directeur d'exploitation du Royal Hôtel de Mandelieu, avant de prendre à 43 ans, la direction du Grand Hôtel Mercure Saxe-Lafayette où il dirige une équipe de 45 personnes.


Signée Gérard Veilex, conseiller technique en hôtellerie. Une nouvelle enseigne sur Lyon.

Premier semestre à Lyon : en hausse

Réalisée par la CCI de Lyon, la note de synthèse est significative : au terme du premier semestre 1999, l'hôtellerie du Grand Lyon a enregistré une hausse de son activité de 0,8 % par rapport à la même période en 1998.
C'est significatif, insiste le signataire Gérard Veilex, conseiller technique en hôtellerie puisque la baisse de fréquentation de juin 1999 (9 points avec - 11 % d'arrivées et - 10 % de nuitées) par rapport à un mois de juin 1998 marqué par la Coupe du Monde de Football, pénalise la croissance du premier semestre (le comparatif janvier-mai donne + 2,4 % à 99/98).
Le comparatif des six premiers mois de chaque année est éloquent : 58,8 % de TO pour 98 sur le Grand Lyon (1,3 million de nuitées) et 60 % sur Lyon (837 000 nuitées) contre 59,6 % en 99 pour le Grand Lyon (1 253 nuitées) et 58,4 % pour Lyon (820 000 nuitées).
Soutenue au premier trimestre (+ 1,7 % en 99 par rapport à 98), la demande s'est stabilisée en mai avant de régresser en juin (effet Mondial et activité congrès/salons moins importante).
Pour être exhaustive, l'étude s'attache également aux TO moyens par catégories d'hôtels. Là encore les enseignements ne manquent pas d'intérêt : 64,7 % en 1999 contre 61,7 % en 1998 (0/1 étoile) ; 59,3 % en 99 contre 59,5 % en 98 (2 étoiles) ; 56,5 % tant en 99 qu'en 98 (3 étoiles) et 58,6 % en 99 contre 61,3 % en 98. Nul doute n'est possible, c'est l'hôtellerie économique qui fait la différence et dans le même temps l'hôtellerie 4 étoiles enregistre une baisse de fréquentation de 2,7 points. "Néanmoins le volume d'affaires hébergement a pu progresser sous l'effet du réajustement tarifaire effectué par la profession avant le Mondial 98", insiste la CCI.


L'HÔTELLERIE n° 2641 Hebdo 25 Novembre 1999

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