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Barrière s'intéresse aux Etats-Unis

Il n'y a rien à faire ! L'Amérique séduit tout le monde y compris le groupe Lucien Barrière. A la tête de 13 hôtels (à La Baule, Cannes, Deauville, Dinard, Enghein-les-Bains et Isola 2000) représentant 1 732 chambres, 13 casinos, 57 restaurants, 2 golfs, 1 centre de thalassothérapie, 1 établissement thermal et 3 tennis clubs, l'entreprise cherche en effet à traverser l'Atlantique.

A l'occasion d'un dîner de presse, Philippe Lazare, directeur général du groupe, déclarait : "Les Etats-Unis sont le premier marché des jeux au monde. Il va donc sans dire que nous sommes intéressés par une implantation sur ce continent notamment en Amérique du Nord."
A première vue, l'ouverture d'un casino à Hammamet en Tunisie ne suffit pas à satisfaire les ambitions de développement du casinotier français. Ce dernier envisage désormais très sérieusement d'exporter son savoir-faire hors du territoire national. D'autant plus vite d'ailleurs qu'aujourd'hui les opportunités sur le marché hexagonal se font assez rares. Et qu'il a en outre besoin de séduire de nouvelles clientèles afin d'augmenter le niveau de fréquentation de ses établissements hôteliers.
Aujourd'hui en effet, 65 % des clients séjournant dans les palaces Barrière sont d'origine française.
Cela n'empêche pas pour autant ce grand nom de l'hôtellerie haut de gamme et des casinos, dont les resorts se développent systématiquement autour d'un complexe de jeux mais aussi d'espaces culturels et de loisirs, de garder un œil sur la France.

1 milliard de CA pour le secteur hôtelier
Après avoir racheté le Fouquet's à Paris (entièrement redécoré par l'architecte Jacques Garcia), qui fêtera ses cent printemps ans au mois de novembre prochain, le groupe Lucien Barrière souhaite de fait renforcer son image dans la capitale en y installant un hôtel de luxe. Dans le Triangle d'or, bien sûr ! "Nous n'achèterons pas un hôtel. Nous créerons un fonds de commerce à partir d'un immeuble existant", a précisé Philippe Lazare.
Une stratégie indispensable pour asseoir la "visibilité" de la société dans le monde entier. Mais qui nécessitera à l'évidence de gros investissements financiers. Qu'à cela ne tienne ! L'affaire Lucien Barrière est actuellement en "pleine" forme. Les performances de l'entreprise parlent d'ailleurs d'elles-mêmes. Pour la première fois, le chiffre d'affaires du groupe va franchir la barre des 3 milliards dont 2 pour l'activité jeux et 1 pour le secteur hôtelier (450 millions à mettre au crédit de l'hébergement, 420 millions pour la restauration et 130 millions en activités diverses). "Au terme des huit premiers mois 1999, nos établissements affichaient un taux d'occupation moyen de 68 %. Un score certes moyen par rapport aux implantations urbaines. Mais qui inclut chez nous de l'hôtellerie de loisirs associée à de l'hôtellerie d'affaires", a souligné le directeur général. Et d'ajouter : "Quant à notre prix moyen chambre, il a dépassé le cap des 1 000 francs s'élevant très précisément à 1 028 francs." Autant de bonnes performances qui conduisent Philippe Lazare à prévoir un résultat brut d'exploitation de l'ordre de 500 MF pour 1998-1999.
C. Cosson

Réorganisation du groupe

A l'issue de plusieurs mois de réflexion, le groupe Lucien Barrière a finalement décidé de réorganiser ses structures par type de métier. C'est ainsi que désormais Christian Meunier a en charge l'hôtellerie, Philippe Quintin les casinos et Stéphane Chauveau la restauration. Quant à Martine Maurin, elle est responsable du développement.

 

Lucien Barrière reste à Enghein-les-Bains

Le verdict est tombé ! La municipalité d'Enghein-les-Bains (Val-d'Oise) a finalement décidé, le 27 septembre dernier, de renouveler la concession de son casino, de l'établissement thermal et de l'activité hôtelière, à la Société des Eaux et Thermes d'Enghein, contrôlée par le groupe Barrière, pour une durée de dix-huit ans.
Une victoire qui n'était pas gagnée d'avance. D'autant qu'un concurrent sérieux figurait parmi les adversaires : le groupe Partouche.
Très satisfait de cette décision, Philippe Lazare, directeur général de l'entreprise, va donc profiter de cette occasion pour demander l'autorisation au ministère de l'Intérieur d'installer entre 200 et 300 machines à sous dans cette ville de la région parisienne. Si la réponse était positive, le groupe français s'engagerait dans un programme de 300 MF d'investissement. Le tout accompagné de bon nombre de créations d'emploi. Dans le cas inverse, Lucien Barrière débourserait 120 MF afin de rénover d'une part les thermes. Et d'autre part créer un centre de balnéothérapie ludique.


L'HÔTELLERIE n° 2634 Hebdo 7 Octobre 1999

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