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Vie professionnelle
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Montpellier

Le syndicat se mobilise sur l'emploi

La FNIH Montpellier, qui a tenu son assemblée générale le 7 juin, annonce une nouvelle initiative destinée à faciliter les recrutements saisonniers dans l'hôtellerie
et la restauration.

La FNIH Montpellier poursuit son développement. Le syndicat, présidé par Jacques Mestre, a enregistré l'an dernier une progression de plus de 20 % de son effectif, réunissant 352 adhérents fin 1998, contre 290 un an plutôt. L'organisation montpelliéraine a tenu le 7 juin son assemblée générale annuelle. Jacques Mestre a évoqué à cette occasion le problème récurrent de l'emploi saisonnier. "Nous cherchons du personnel et nous n'en trouvons pas", a-t-il rappelé. Face à ce problème, la FNIH Montpellier s'est récemment impliquée dans plusieurs actions montées avec l'ANPE : d'abord une opération de partenariat entre les départements de l'Hérault et de la Savoie, destinée à consolider sur l'année des emplois saisonniers (L'Hôtellerie n° 2601) ; plus récemment une campagne de recrutement par vidéoconférence (L'Hôtellerie n° 2615). La FNIH et l'ANPE Hérault lancent aujourd'hui une nouvelle initiative visant à favoriser l'adaptation entre l'offre et la demande. L'action consiste à envoyer des candidats chez des hôteliers ou des restaurateurs pour faire évaluer leurs compétences par des professionnels. Au vu des résultats, les postulants se verront proposer par l'ANPE soit un emploi correspondant à leurs aptitudes soit une formation complémentaire. Tous recevront un certificat de l'AFPA validant leurs compétences avant d'être dirigés vers le marché du travail. "Nous nous engagerons, nous Fédération, à leur trouver un emploi", promet Jacques Mestre. L'opération pourrait concerner 600 cuisiniers et serveurs d'ici le début de la saison 2000.

Une charte des discothèques

Autre sujet de préoccupation de la FNIH Montpellier : la prévention des risques liés à l'alcool au volant à la sortie des discothèques. Le syndicat a récemment déposé à la préfecture un projet de "charte des discothèques". Elle réclame également que l'horaire de fermeture des établissements héraultais (4 heures du matin) soit aligné sur celui des départements voisins (5 heures) afin de limiter des déplacements d'un département à l'autre. Mais la réponse tarde à venir. "La FNIH n'est pas assez prise en compte", regrette Jacques Mestre. Le président annonce d'ailleurs son intention d'axer en 1999 les efforts du syndicat sur "la médiatisation et la revalorisation de la profession".

J. Lelong


L'HÔTELLERIE n° 2625 Hebdo 5 août 1999

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