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Conjoncture

Restauration l Baromètre L'Hôtellerie/Coach Omnium

Un trafic en hausse, grâce aux particuliers

l La hausse de la fréquentation persiste mais avec d'importantes disparités
l Les déjeuners pâtissent d'une pénurie des repas d'affaires
l La clientèle des particuliers renforce sa présence mais reste attentive à l'addition

Avec une fin d'année 1998 revivifiante en termes de résultats, le secteur de la restauration aurait pu se trouver bien en peine de perpétuer sa remarquable ascension. Pourtant, après un mois de janvier un peu difficile, l'activité retrouve au printemps un rythme de croisière plutôt confortable. Contrecoup de l'euphorie des fêtes de fin d'année, les résultats du premier mois de l'année ont certes fait froid dans le dos. Heureusement, dès le mois de février, la courbe a pris une allure plus rassurante. Au final, l'évolution du nombre de couverts servis depuis janvier 1998 témoigne d'une augmentation du trafic de la clientèle de 5,9 %. Les dîners, qui faisaient grise mine au mois de janvier 1999, ont maintenu une progression fulgurante depuis le début de février. Selon l'Insee, en ce début d'année, le moral des consommateurs est au plus haut. Ainsi, selon le baromètre L'Hôtellerie/Coach Omnium, l'évolution cumulée du nombre de couverts au dîner atteint 6,7 % en avril 1999. La Saint-Valentin et les vacances de printemps particulièrement stimulantes participent à l'élaboration de la tendance. Toutefois, la situation n'est pas au beau fixe pour tous : si la province participe à tirer les chiffres vers le haut, à Paris, l'évolution est en net recul. Les déjeuners ne sont pas non plus au mieux de leur forme avec une évolution de - 0,2 % depuis 16 mois. Après une année 1998 très active, la clientèle d'affaires est plus discrète. En janvier, les réunions et séminaires ont commencé à se réduire en nombre et depuis, les repas d'affaires et d'entreprises continuent de se faire attendre, les vacances d'hiver et de printemps ne faisant que renforcer la tendance. Enfin, les additions, dont on avait espéré la reprise à la fin de l'année passée, poursuivent inexorablement leur parcours dans le rouge. Ainsi, l'évolution des prix moyens couverts creuse un peu plus l'écart avec une baisse de 5,3 % sur 16 mois. Grand paradoxe de cette fin de siècle, le consommateur, parce qu'il consomme mieux, mais moins, gèle les additions, au désespoir des restaurateurs.
A. Vallée

Evolution de l'activité de la restauration commerciale de janvier 1998
à avril 1999 inclus - France

Baromètre restauration L'Hôtellerie/Coach Omnium

Evolution de l'activité des déjeuners et dîners* de la restauration de janvier 1998
à avril 1999 inclus - France

Baromètre restauration L'Hôtellerie/Coach Omnium


L'HÔTELLERIE n° 2621 Supplément Economie 08 Juillet 1999

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