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Château Prieuré Malesan

Le nouveau haut de gamme Malesan

William Pitters poursuit le développement du Malesan, le numéro 1 des bordeaux de marque en France, en le déclinant dans plusieurs tranches de prix. Une ambition qui passe notamment par le Château Prieuré Malesan, un cru bourgeois des côtes de blaye, acquis en 1997.

Après deux ans de restauration, et près de 20 millions de francs investis (chais de vinification et de vieillissement compris), le Château Malesan (ex-Château Pérenne) a retrouvé son lustre d'antan, et s'apprête à livrer en mai prochain ses premiers millésimes. Pour marquer l'événement, Bernard Magrez, le p.-d.g. de William Pitters, a invité le 8 avril dernier à Saint-Genès-de-Blaye des journalistes spécialisés dans le vin, et a associé à cette opération Pierre Troisgros synonyme de l'excellence. Un choix qui n'est pas neutre. "Au Château Prieuré Malesan, nous employons les mêmes techniques, dont l'élevage sur lie, qu'à Pape Clément, afin que cette production soit la meilleure de la gamme Malesan", a expliqué Bernard Magrez. Autrement dit, même si les prix n'ont rien de comparables avec les premiers grands crus du Bordelais, la façon de travailler et la qualité constante restent une préoccupation majeure.
Stratégie de la marque Malesan : offrir une réponse à une demande précise. Malesan, première marque de vins de bordeaux en France, épouse la tendance du marché. "70 % des vins achetés en magasin se font sur les prix", annonce Bernard Magrez. Malesan se décline donc en quatre cuvées. Le Malesan à 25 F affiche d'emblée tous les signes de qualité, bouteille lourde de type grand bordeaux, étiquette et contre-étiquette raffinées. Le M de Malesan plus longtemps élevé en fût est à 29 F. Le Malesan Vieilles Vignes, à 32 F, est issu de vignes de plus de 15 ans d'âge. Et au sommet, le Château Prieuré Malesan, vendu 35 F, complète la gamme. Ce cru bourgeois des côtes de blaye est conçu à base de merlot (70 %) et de cabernet sauvignon. Les rendements ont été volontairement limités à 56 hl/an pour 1998. Les vignes sont effeuillées manuellement. Comme dans un grand cru classé, les vinifications sont conduites par le professeur Ribéreau-Gayon, doyen honoraire de la faculté d'œnologie de Bordeaux, et par Olivier Fargeot, ancien œnologue à Pape Clément et désormais responsable de l'exploitation. Bernard Magrez l'a dit clairement : "Si le groupe William Pitters a démarré par les spiritueux, depuis une quinzaine d'années nous investissons dans le vin." Avec une seule ligne de conduite : apporter une réponse sur mesure.
B. Ducasse


Devant le château Prieuré Malesan, Pierre Troisgros et Bernard Magrez : un point commun, l'excellence.


Yves Gravelier et son épouse Anne-Marie, qui n'est autre que la fille de Pierre Troisgros ici présent.

Dégustation des premiers millésimes du Château Prieuré Malesan

1996 : Ce vin harmonieux, d'un bel équilibre en bouche, peut être dégusté dès aujourd'hui. Il gagnera en complexité et en panache dans 2 à 3 ans.
1997 : Ce vin bien équilibré peut s'apprécier tout de suite sur le fruit. Il atteindra son apogée dans 6 ans et peut se garder au-delà de 10 ans.
1998 : Au nez, il libère ses premières notes fumées et grillées apportées par le fût neuf (30 % de barriques neuves pour 1998). Un vin superbe, mais attendre les premières années du troisième millénaire pour le déguster. Mis en bouteille en mai 2000, il atteindra son apogée 10 ans plus tard et pourra se garder 15 à 20 ans, voire davantage.


L'HÔTELLERIE n° 2611 Hebdo 29 Avril 1999

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