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L'événement

Philippe Boisadam

Un appel au dialogue

C'est avec une réelle convivialité que Philippe Boisadam, directeur du Tourisme, est intervenu pour la clôture de ce congrès. Un discours dans lequel il a rassuré les professionnels présents et insisté sur la nécessité pour la Confédération de faire valoir sa représentativité. "Vous n'avez pas à faire d'interrogation, de justification, de ce que vous représentez, vous faites bien partie du tissu profondément français de notre pays. Vous regroupez des savoir-faire individuels qui placent l'homme et la femme au cœur de l'entreprise et au cœur de l'activité économique et rien que pour cela, votre profession mérite d'être reconnue." Affirmant la volonté de son administration à faire évoluer le secteur, il a rappelé sa mission de défense de "l'intérêt général" au-delà des intérêts particuliers et a souhaité avoir en face de lui des partenaires organisés, unis, cohérents et représentatifs. "Votre Confédération peut et doit jouer ce rôle, a-t-il affirmé, elle joue souvent avec vigueur et compétence mais le dialogue serait encore plus fort si les organisations professionnelles étaient plus unies."
Concernant les dossiers en cours, le directeur du Tourisme s'est engagé à relancer le groupe de travail sur la réforme du Code des débits de boissons. Il s'est engagé sur le problème des fermetures administratives, préconisant "le dialogue au plan local avant que ne soient prises des décisions dures à supporter pour l'établissement".
Fut évoquée la loi des 35 heures : "Nous savons que son application drastique et brutale poserait problème, nous devons examiner ensemble son impact sur nos établissements." Une consultation des centrales patronales est prévue. Quelques mots sur la redevance audiovisuelle dont la réforme avait été annoncée par Michelle Demessine en avant-première au congrès de la FNIH, un texte refusé par le Conseil d'Etat encore une fois, qui a donné un avis défavorable.
Et de conclure que, dans l'intérêt général, l'administration du Tourisme continuera à faire son possible pour que les choses avancent.

L'HÔTELLERIE n° 2607 Hebdo 1er Avril 1999