Roussillon
Rassembler ! Tel est le mot d'ordre du Syndicat hôtelier du Roussillon, qui tenait son assemblée générale le lundi 8 mars dans les salons de l'hôtel des Arcades de Perpignan, sous la présidence d'Alain Bastus.
Ce dernier a insisté dans
son intervention sur la nécessité de "se retrouver ensemble pour l'an 2000"
et "de s'ouvrir au maximum". Avec, comme première conséquence, une
sorte d'autocritique qui a amené à remettre en question les structures. "Nous
voulons faire du syndicat un outil pointu au service des entreprises."
C'est dans ce cadre que le syndicat vient de mettre à la disposition de ses adhérents un
spécialiste des questions juridiques, Me Del Poso et une chargée de la communication en
la personne de Sylvie Pimenta. "Pour mener à bien nos missions d'accompagnement
et de défense des professionnels, il nous a fallu trouver les structures adaptées et
capables de dynamiser notre action. Pour la première fois, nous avons écrit à
l'assemblée des professionnels. Après une baisse des adhérents, le nombre est remonté
autour de 700. En un mois et demi, nous avons enregistré 30 adhésions supplémentaires.
C'est bien. Mais il nous faut garder la porte ouverte pour tous et savoir tendre la main.
Dans cet esprit, sans doute, serons-nous amenés à changer de nom, l'appellation
"syndicat" ne correspondant plus à notre action en faveur de toute une
profession et de tous ses professionnels. De même à l'extérieur, nous allons mener
toute une politique de partenariat."
Pour les hôteliers, J.-L. Villot incitait au "regroupement" afin de mieux
affronter l'an 2000. "Nous sommes la première industrie nationale et nous
attendons, paraît-il, 100 millions de visiteurs en 2003. Il va en falloir des hôtels
pour les recevoir."
Le président des cafetiers, G. Fuster, allait fustiger l'absentéisme de ses collègues
aux réunions du conseil d'administration et aux permanences périodiques.
H. Ronde, responsable des restaurateurs, devait insister sur la notion de service à la
clientèle et de qualité permanente. "Certes, il y a des combats syndicaux à
mener sur les problèmes de TVA et du paracommercialisme par exemple, mais il faut aussi
constater que nous pouvons évoluer et faire évoluer notre cuisine en gardant notre
savoir-faire et en mettant en avant notre faire-savoir."
A. Desplas
L'HÔTELLERIE n° 2606 Hebdo 25 Mars 1999