Actualités

Multimédia

Domaine du Royal Club d'Evian

Le recrutement passe aussi par l'informatique

En pleine saison, le Domaine du Royal Club d'Evian et ses innombrables activités emploient sept cents personnes, tous corps de métier confondus. Or l'embauche restant en grande partie saisonnière, le système éprouvé et efficace des petites annonces ne peut complètement satisfaire la demande.

Fort de plusieurs expériences probantes, Philippe Bermont, premier maître d'hôtel, complète donc le dialogue par courrier et télécopie avec des séances de recrutement "en direct". Issu de l'école hôtelière de Paris et des cuisines de Michel Rostang, ce professionnel confirmé, outre son passage chez Drouant et au Normandy de Deauville, a travaillé de nombreuses années en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis et n'ignore rien des arcanes des métiers de l'hôtellerie et de la restauration.

Paré bien avant la réouverture
A l'instar du service commercial du Domaine qui depuis des décennies s'emploie à chercher des clients au lieu d'attendre qu'ils viennent tous seuls grâce aux vertus limitées de la publicité, Philippe Bermont court les rencontres organisées, entre autres, par les ANPE de Chamonix et d'Echirolles-Grenoble. A l'automne, il a ainsi recruté une quinzaine de candidats dont cinq cuisiniers et cinq commis.
La palette, selon les aptitudes, les compétences et les expériences sont larges, tant pour les salaires que pour les durées, la fourchette de ces dernières allant de six mois à dix mois et demi. En bas de l'échelle, un commis perçoit 7 300 F, nourri, est logé pour 400 F, dispose de deux jours de repos hebdomadaire en pleine saison et reçoit une prime de précarité en fin de contrat. Des conditions qui se révèlent bien meilleures que dans des stations, même réputées.
A Echirolles-Grenoble, l'opération commence par une présentation du "resort" d'Evian devant un auditoire et, grâce à une visioconférence, peut être vue par exemple dans un amphi à Marseille par une centaine de personnes. Les intéressés sont ensuite en contact direct avec les demandeurs d'emploi grâce à un fax instantané.
Ce nouveau mode apporte beaucoup de souplesse dans un organigramme pourtant voué aux à-coups. La plupart des contrats pour 1999 ont été signés fin novembre et début décembre 1998. Et Philippe Bermont entend étendre ces contacts vivants non seulement à d'autres ANPE équipées d'une visio- conférence, mais également à quelques grandes écoles hôtelières de France. En attendant, il est parti en vacances rasséréné : ses tableaux sont prêts.
C. Bannières


Philippe Bermont, premier maître d'Hôtel, ici au Café Royal, un des neufs restaurants du Domaine.


L'HÔTELLERIE n° 2600 Hebdo 11 Février 1999

L'Application du journal L'Hôtellerie Restauration
Articles les plus lus...
 1.
 2.
 3.
 4.
 5.
Le journal L'Hôtellerie Restauration

Le magazine L'Hôtellerie Restauration