Hôtels Sofitel de Toulouse
Le rôle de ce dernier, Stéphane Alosy, consiste à faire connaître les hôtels pour qu'ils soient plus faciles à commercialiser. «Je ne suis pas là pour améliorer les taux d'occupation des chambres, cela relève de la force commerciale, mais plutôt pour contribuer à développer le prix moyen, le Rev-par. Plus un établissement est réputé, moins les gens hésitent à dépenser plus à un niveau de prestation égal», prévient tout de suite Stéphane Alosy.
Rendre service
Employé à temps plein et rémunéré par les 3 établissements, sa mission première
consiste à participer aux rencontres des clubs professionnels et aux réceptions
toulousaines (économiques, culturelles, sportives, etc.) où sont les donneurs d'ordre et
dont les centres d'intérêt recoupent ceux des clients des hôtels. Il s'agit de rendre
la marque incontournable. «On rend service, on montre que les hôtels Sofitel sont des
hôtels citoyens. Nous sommes ainsi partenaires de la fondation Aïda pour l'orchestre du
Capitole ou de manifestations comme Air Expo. Nous venons d'organiser une exposition de
Gilles Bertolissi, le peintre du rugby, un événement que la presse a bien couvert en
raison de la réputation de l'artiste et de l'intérêt que porte la ville à ce sport».
En relation avec la directrice des ventes, Marie-Christine Orifelli, qui détermine les
cibles (en particulier pour le bar et le restaurant), Stéphane Alosy est chargé de
trouver le meilleur moyen de les atteindre.
Valoriser le personnel
«Je suis de très près des médias locaux dont je connais bien les profils d'audience,
ce qui permet en matière d'achat d'espaces d'avoir un meilleur impact, d'être plus
précis et surtout de faire des économies. Sans parler des articles et de ce que
coûterait leur équivalent rapporté en surface publicitaire».
En interne (les deux hôtels et la résidence emploient une centaine de personnes et
réalisent 60 MF de chiffre d'affaires), Stéphane Alosy valorise le personnel : «Quand
le chef met en place quelque chose de nouveau, que des gens décrochent des diplômes ou
quand il y a une nouvelle carte, un événement particulier, je le fais savoir. Le fait
que la télévision locale s'intéresse à nous a un effet dynamisant et fédérateur au
sein de la structure».
Créer de l'événement
Arrivé à 29 ans dans un poste créé il y a 18 mois, le responsable de la communication,
de formation hôtelière, n'a pas de budget à sa disposition : «Je ne suis qu'une force
de proposition et je vends tous les projets à mes directeurs. De la même manière, je ne
m'occupe que de communication commerciale, de marketing relationnel, la communication par
l'image étant l'affaire du groupe».
L'HÔTELLERIE n° 2577 Hebdo 3 Septembre 1998