Vaste établissement de 85 places avec bar et terrasse, le Véracruz se démarque des bâtiments rectilignes de la zone industrielle de Creutzwald par sa haute façade de bois et son enseigne colorée. «Sur une zone industrielle, les gens ont besoin de repères, de lieux de convivialité. En quelques semaines, nous avons reçu une bonne partie des cadres de la zac, qui apprécient la proximité et les facilités de stationnement», explique Raymond Loudecher, patron de l'établissement. «Le restaurant est également très fréquenté le soir, sans que cela ne pose de problèmes de voisinage. L'établissement affiche aussi complet le week-end, sans doute parce que nous sommes le seul restaurant tex-mex à 50 kilomètre à la ronde». L'équipe, constituée de 8 personnes, assure un service continu sept jours sur sept.
L'agencement intérieur du restaurant offre aux consommateurs de l'Est de la Moselle un
décor chaleureux égayé de guitares et de chapeaux de paille. La carte compte un plat du
jour à 50 F, une quinzaine d'entrées, autant de spécialités, une dizaine de viandes et
une carte des vins où quelques produits californiens, chiliens et espagnols côtoient une
riche offre française.
Un mois après son ouverture, le Véracruz avait déjà quelque peu remanié son offre :
l'établissement visait initialement la clientèle de la cafétéria du centre Leclerc,
qui constituait avant son arrivée le seul lieu de restauration de la zone. Or, les
clients de l'hypermarché n'ont pas encore modifié leurs habitudes, et le Véracruz a
avant tout séduit les salariés de la zone. Conscient que ces derniers ne mangeaient pas
tex-mex tous les jours, le patron a rédigé un menu proposant quotidiennement un nouvel
aperçu de la cuisine du monde. Il prépare également une carte de spécialités
régionales en s'appuyant sur des producteurs gastronomiques locaux dont un éleveur de
pigeons et un producteur d'escargots.
Connu depuis 15 ans dans la restauration mosellane où il a notamment dirigé le Louisiana
à Thionville et le Saint-Rémy à Forbach, Raymond Loudecher compte reproduire le plus
rapidement possible le concept du Véracruz sur une zone industrielle comparable à celle
de Creutzwald, mais cette fois en Meurthe-et-Moselle, dans la banlieue de Nancy.
P. Braun
«L'établissement affiche aussi complet le week-end,
sans doute parce que nous sommes le seul restaurant tex-mex à 50
kilomètres à la ronde», ajoute Raymond Loudecher,
patron de l'établissement.
L'HÔTELLERIE n° 2572 Hebdo 30 Juillet 1998