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Courrier des Lecteurs

Rubrique animée par Pascale Carbillet et Anne Tostivint
Exclusivement réservée aux établissements abonnés. pcarbillet@lhotellerie-restauration.fr

Un salarié en CDI peut-il obtenir un report d'incorporation ?

Pourriez-vous me dire s'il existe des dispositions législatives prévoyant le report d'incorporation d'un salarié qui bénéficie d'un contrat à durée indéterminée en qualité de second de cuisine ? (C.R. de Rochefort)

Tout à fait, l'article L.5 bis A du code du service national autorise les salariés en contrat à durée indéterminée à demander un report d'incorporation.
Toutefois, le report n'est possible que si certaines conditions sont remplies. Tout d'abord, les jeunes gens doivent être titulaires d'un CDI obtenu au moins trois mois avant la date d'expiration du report d'incorporation qu'ils détiennent.
Autrement dit, seuls les appelés qui travaillent depuis au moins 3 mois peuvent bénéficier d'un report.
Ce report est de deux ans et peut être renouvelé une fois pour une autre période de deux ans. Le service national peut donc être différé de 4 ans maximum.
Sachant qu'au 31 décembre 2001 il n'y aura plus de service militaire, si vous embauchez un jeune en contrat à durée indéterminée aujourd'hui, il sera dispensé de faire son service en tenant compte des reports possibles.
Attention, si le contrat à durée indéterminée prend fin, le report cesse et le jeune doit alors s'acquitter de ses obligations militaires.
La demande de report doit être faite par l'appelé auprès du bureau du service national en charge de son dossier.

u Compagnies de croisières

Pourriez-vous me communiquer les coordonnées de compagnies de croisières ? (R.B. de Dieulouard)

Voici les coordonnées de quelques compagnies de croisières :

Compagnie des Iles du Ponant
60 bd Maréchal Juin
44100 Nantes
Tél. : 02.40.58.14.95.
Fax : 02.40.58.27.02.
Croisières Costa Paquet
5 bd Malesherbes
75008 Paris
Tél. : 01.49.24.42.00.
Fax : 01.49.24.42.01.
Compagnie Générale de croisières
2-4 rue Joseph Sansboeuf
75008 Paris
Tél. : 01.42.93.81.82.
Fax : 01.42.93.71.06.
Silversea Cruises
9 rue Daru
75008 Paris
Tél. : 01.40.53.82.25.
Fax : 01.43.53.82.20.
Croisières Transtours
28 rue Saint-Roch
75001 paris
Tél. : 01.44.58.26.26.
Fax : 01.44.58.26.27.
Navy Club International
59 rue Beaubourg
75003 Paris
Tél. : 01.48.04.76.20.
Fax : 01.48.04.51.65.

Croisières Festival
131 rue Lafayette
75010 Paris
Tél. : 01.53.20.00.54.
Fax : 01.53.20.00.58.

Prendre une gérance libre ou une gérance appointée ?

Dans les années à venir, je serais intéressé à prendre la gérance d'un hôtel-restaurant. Pour ceci, je souhaiterais connaître les définitions de la gérance libre et appointée, les risques et avantages que cela comporte ainsi que les apports nécessaires à faire. (G.R. de Blois)

En règle générale, on oppose la gérance libre à la gérance salariée. La gérance libre est l'appellation courante de la location-gérance. Le gérant libre exploite le fonds à ses risques et périls, moyennant le paiement d'une redevance au propriétaire du fonds. Par opposition, dans le cas de la gérance salariée, appelée aussi gérance appointée, le gérant salarié travaille et gère pour le compte du propriétaire.
L'avantage de la gérance libre, pour le gérant, est de lui permettre d'exploiter un fonds de commerce tout en étant son propre patron. Ce qui, à l'heure actuelle où les banques sont très réticentes à accorder des prêts, permet à des jeunes de «mettre le pied à l'étrier», ou de se rendre compte de la valeur d'un fonds de commerce avant de l'acheter. Vous devez malgré tout avoir un minimum d'apport personnel afin de payer une caution pour garantir les loyers. Cette caution représente en moyenne 6 mois de loyer, mais elle peut être supérieure. Pour prendre un établissement en gérance libre, il est donc nécessaire d'avoir un apport personnel afin de pouvoir payer cette caution.

Cependant, il faut faire ressortir que si le gérant n'apporte aucun financement (en dehors de sa caution qu'il récupère en fin de gérance), il en repart de même. En effet, en fin de gérance, il n'a droit ni au renouvellement du contrat, ni à une indemnité de départ ou d'éviction, et ce quels que soient le travail ou les travaux qu'il a effectués. Il peut même, dans certains établissements vétustes, être obligé de faire les travaux de rénovation, avec pour seul bénéfice de faire de meilleures affaires grâce aux travaux.
Contrairement au bail commercial qui est très réglementé, la location-gérance obéit à la loi des parties, c'est-à-dire à ce qui est inscrit dans le contrat. Il faut donc être très vigilant quant à son contenu. On ne peut que vous recommander d'avoir recours à des professionnels du droit pour la lecture de ce document et ce avant toute signature. Ils sauront vous expliquer ce à quoi vous vous engagez réellement, et quelle est la portée des clauses que vous signez.
Quant au gérant salarié d'un fonds de commerce, il dirige l'exploitation moyennant une rémunération, pour le compte et aux risques et périls du propriétaire. Comme tout salarié, le gérant salarié est soumis à un certain nombre d'obligations qui résultent soit de la loi, soit de ce qui est prévu dans le contrat. Ce dernier prévoira les principaux devoirs qui incombent au gérant, tels que la tenue de la comptabilité, les instructions spéciales nécessitées par la nature du fonds. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire d'avoir un apport personnel.

Etant assimilé à un salarié, le gérant doit percevoir une rémunération. Celle-ci sera fixée par accord avec le propriétaire du fonds et sera fonction de l'importance du fonds remis en gérance, du travail effectué par le gérant. Ce salaire pourra prendre la forme d'une somme fixe, d'un pourcentage ou d'une somme fixe accompagnée d'un pourcentage. Mais dans tous les cas, cette rémunération mensuelle doit être au moins égale au SMIC.
La gérance salariée présentera donc moins de risques financiers pour le gérant, mais elle est aussi moins intéressante financièrement pour lui. Quant à la gérance libre, il est préférable de l'envisager sur une courte période, et surtout pour le premier contrat de ne signer que pour une période d'un an, éventuellement renouvelable, afin de se rendre compte de l'intérêt du fonds de commerce.

l Presse professionnelle suisse et allemande

Pourriez-vous me communiquer les adresses de la presse professionnelle restauration-hôtellerie pour la Suisse et l'Allemagne. (H.O. Les Angles)

En Suisse, vous avez le journal professionnel «Hôtel + Tourismus Revue» spécialisé dans l'hôtellerie-restauration.
Hôtel + Tourismus Revue
Monbijou Strasse n°130
3001 Bern
Suisse
Tél. : 00.41.31.370.42.22.
Fax : 00.41.31.370.42.23.

En Allemagne, le journal de la profession s'intitule «Allgemeine Hôtel und Gastätten Zeitung». Vous pouvez les contacter aux coordonnées suivantes :
Matthaes Verlag
PF 103144
727 Stuttgart
Allemagne
Tél. : 00.49.71.12.13.30.
Fax : 00.49.71.12.13.32.90.

Qui peut vendre des boissons à emporter ?

A côté de mon bar-restaurant se trouve un point de vente de tabac-journaux. Celui-ci avec les beaux jours a mis une vitrine réfrigérée afin de pouvoir vendre des jus de fruits et des glaces. Cet établissement me fait concurrence, et je voudrais savoir s'il a le droit de vendre des boissons alors que ce n'est pas un débit de boissons. (M.G. de Pontoise)

Les débits de boissons ainsi que les restaurants qui disposent déjà d'une licence à consommer sur place peuvent avec leur licence vendre des boissons à emporter à condition bien sûr de ne vendre que des boissons qui correspondent à leur catégorie de licence.
Le vente à emporter de boissons n'est pas réservée aux seuls débits de boissons ou restaurant, mais est possible pour tous les établissements qui disposent d'une licence de vente à emporter. Il existe deux sortes de licences de vente à emporter : la petite licence à emporter qui permet de vendre les boissons des deux premiers groupes, et la licence à emporter qui permet la vente de toute les boissons autorisées.
Si ce point de vente de tabac-journaux bénéficie d'une licence à emporter, il peut vendre ces jus de fruits.

_____________ Ça va mieux en le disant _____________

35 heures : espoir et crainte

Les règles, les habitudes, le corporatisme, la crise... Tout cela a contribué et contribue toujours à conserver des horaires, des relations que je qualifierais de moyenâgeuse. Cette loi des 35 heures m'inspire espoir et crainte.

L'espoir :
Nous allons enfin devoir, pouvoir offrir des horaires «normaux» à nos employés et ils le méritent. On ne peut éternellement critiquer la formation, la motivation des gens que l'on recrute et leur offrir un salaire minimum avec un maximum de contraintes horaires (soir, week-end) et d'amplitudes (43 h, 50 h, 60 h).
On ne peut que regretter le départ des meilleurs vers d'autres métiers, d'autres organisations, sans reconnaître que nous leur offrons trop peu.

Les craintes :
L'application de cette loi, où des doutes subsistent (heures d'équivalence, avantages en nature,...) pose deux problèmes : une nouvelle organisation et le financement de ces mesures.
Le challenge n'est pas mince. Je ne suis pas donneur de leçons, je n'ai pas de recette miracle, je ne suis pas magicien. Aujourd'hui, je suis convaincu que cet électrochoc est une chance pour notre profession, mais je ne suis pas certain, pas certain du tout, que mon épouse et moi, les salariés et leurs conseillers trouvions les solutions pour assurer la pérennité de l'entreprise.
En 20 ans, nous avons calmement, ou à l'occasion de conflits internes, réussi à faire évoluer les horaires, les contraintes, l'organisation, les relations pour arriver à une structure viable économiquement et humainement.
Mesdames, Messieurs les représentants de la profession, la loi existe, ne pratiquez pas la politique de l'autruche. Vous avez imaginé que la signature de la convention collective de avril 1997 allait mettre les CHR à l'abri de la loi des 35 heures. Vous vous êtes trompés, vous n'êtes ni les premiers ni les derniers. Il est temps d'ouvrir les yeux, d'être réalistes.
Il vous faut pour la profession, négocier, discuter, informer. Les spécificités de notre métier existent, nos problèmes sont nombreux.
Au mois de septembre 98, nous commencerons les négociations dans notre petite entreprise. Aurions-nous plus de lucidité que vous ? Votre devoir de représentants d'une profession toute entière est de prévoir, de négocier les évolutions auprès de ministres (Travail, Finances...). Il y a du pain sur la planche et vous devez retrousser vos manches. Au plaisir de vous lire à travers le journal L'Hôtellerie.

(C. Riviere)

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Passez du chaud au froid

J'ai relevé dans votre journal supplément magazine n°2560 du 7 mai 1998, une information relative à un produit de climatisation. Désirant avoir des renseignements complémentaires sur cet appareil (système FHE(Y)B), auriez-vous l'amabilité de me procurer l'adresse de la société qui fabrique cette mécanique ? (S.F. de Villemur)

La société Daikin propose son nouveau système de climatisation le «FHE(Y)B» présenté sous forme de module, facile à installer. Cet appareil silencieux se commande au moyen d'une télécommande fixe à affichage LCD. Il existe en modèle «froid seul» qui peut s'utiliser en mode de refroidissement ou ventilation seule, ou bien en modèle réversible qui permet de choisir la fonction refroidissement ou chauffage.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires sur ce produit auprès de la société Daikin aux coordonnées suivantes :
Daikin
55 avenue des Champs Pierreux
92012 Nanterre Cedex
Tél. : 01.46.69.95.69.
Fax : 01.47.21.41.60.

Les indemnités de maladie sont-elles prises en compte pour le calcul de l'indemnité de congés payés ?

Pourriez-vous me dire si le complément de salaire versé lors des arrêts de travail pour maladie doit être pris dans le décompte des sommes à retenir pour le calcul annuel des congés payés dus à un employé ? (M.E. d'Orléans)

L'indemnité de congés payés est égale au dixième de la rémunération totale brute perçue par le salarié pendant la période de référence (du 31 mai 1997 au 1er juin 1998). La période de référence est, en fait, la période pendant laquelle on comptabilise les jours fériés.
Plusieurs éléments sont pris en compte pour le calcul de la rémunération totale brute : le salaire brut, les majorations pour heures supplémentaires, les primes et indemnités, la rémunération des jours fériés, l'indemnisation du repos compensateur.
En revanche, certains éléments sont à exclure du calcul et notamment les indemnités versées pour un arrêt maladie. En effet, la Cour de cassation a décidé dans un arrêt du 8 juin 1994 que les indemnités journalières de maladie ne sont pas incluses dans l'assiette de calcul de l'indemnité de congés payés calculée selon la règle du 1/10e.
En effet, pour le calcul de l'indemnité de congés payés, seules peuvent être prises en compte, les rémunérations correspondant à des périodes de travail effectif ou assimilées. Ceci exclut outre les indemnités maladie, les indemnités de chômage partiel (arrêt de la Cour de cassation du 19 février 1992).
Attention, vous devez aussi exclure : les remboursements de frais (primes de transport, frais de déplacement) et les primes annuelles telles que le 13ème mois, primes de vacances, primes d'efficacité.

The BarmenAgency

Suite à un reportage dans votre magazine n°2565 du 11 juin 1998, je serais intéressé de contacter BarmenAgency pour les formations et conseils sur les métiers du Bar. Pourriez-vous me communiquer leurs coordonnées ? (N.M. de Paris).

Vous pouvez contacter cette association aux coordonnées suivantes :
The BarmenAgency
Bercy Expo
40 avenue des Terroirs de France
75012 Paris
Tél. : 01.44.74.15.98.
Fax : 01.44.74.15.99.

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Quelle est la part de cotisation de l'employeur dans le paiement de la retraite complémentaire ?

En tant qu'employeur, je paye une partie de la cotisation de mes salariés à la retraite complémentaire. Pourriez-vous me dire quelle est la part exacte que je dois verser et quelle est la part du salarié ? (J.M. de Evron)

Depuis le 1er juillet 1973, tous les salariés des HCR doivent être affiliés à un régime de retraite complémentaire, quel que soit leur fonction ou leur niveau de qualification.
La cotisation à la retraite complémentaire est payée à la fois par l'employeur et le salarié mais dans des proportions différentes.
En effet, la part versée par l'employeur est souvent plus importante que celle versée par le salarié. Dans certains départements, l'employeur paye 60% du montant et le salarié les 40% restants. Il est possible aussi que la répartition soit de 50% pour l'employeur et 50% pour le salarié.
Mais, en aucun cas, le salarié ne doit verser plus de 50% de la somme. Il ne doit jamais payer plus que son employeur.


L'HÔTELLERIE n° 2568 Hebdo 2 Juillet 1998

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