le 24 avril 1998, qui a donné lieu le lendemain à l'adoption d'une résolution clarifiant le rôle futur d'HOTREC et sa stratégie par rapport au dialogue social selon le protocole social et dans le contexte du dialogue social sectoriel.
Le séminaire affaires sociales d'HOTREC, organisé avec le soutien de la direction générale V de la Commission européenne, a réuni les représentants des associations clés dans le dialogue social au niveau européen : M. H. Kröner, secrétaire général d'EuroCommerce (commerce de gros et de détail), M. P. Abraas, vice-président de STEA-UITA (Confédération des employés du secteur HORECA), de même que des représentants de ETUC (la Confédération européenne des syndicats), d'UNICE (l'Union des confédérations industrielles et des employeurs en Europe), FERCO (restauration collective) et de la Commission européenne. Ces intervenants ont souligné leurs points de vue devant une audience composée de représentants d'associations nationales du secteur HORECA membres d'HOTREC.
«Le dialogue social tel qu'il fonctionne actuellement selon le traité de Maastricht et le traité d'Amsterdam n'est pas démocratique. Il ne représente que les intérêts de la grande industrie de production et doit impérativement être modifié lors de la prochaine conférence intergouvernementale», a affirmé M. K. Lehne, député européen allemand. Dans une tentative de rectifier cette situation, le secrétaire général d'EuroCommerce, M. H Kröner, a proposé la création d'une «plate-forme des industries de service» comme contrepoids aux intérêts de la grande industrie de production dans de nombreux domaines, y compris le dialogue social. Une telle plate-forme pourrait défendre plus efficacement les intérêts des entreprises du secteur HORECA, en particulier les moyennes, petites et très petites entreprises dans le contexte du dialogue social au niveau européen. En particulier, HOTREC et EuroCommerce pourraient aller plus loin dans la coordination de leurs travaux dans le contexte des négociations en cours sur le travail à durée déterminée menées par l'UNICE et auxquelles à la fois HOTREC et EuroCommerce participent en tant qu'experts dans le groupe de négociation des employeurs. Parmi les autres domaines d'intérêt commun de ces deux associations on trouve le dialogue avec les consommateurs et la participation à la transition vers l'euro.
Les associations membres d'HOTREC lui donnent, en tant que seule confédération européenne représentant les intérêts du secteur HORECA et que partenaire social reconnu, mandat pour entrer en négociation avec son équivalent chez les employés pour les matières qui rentrent dans le champ d'application de la procédure du protocole social. De plus, HOTREC a clarifié son rôle et sa stratégie pour poursuivre sa participation dans les négociations en cours sur le travail à durée déterminée.
Les associations membres d'HOTREC ont décidé de donner une impulsion nouvelle à leur dialogue sectoriel au niveau européen avec ECF-JUF en se concentrant de plus en plus sur les questions de formation et sur la promotion de l'emploi.
Tous ces points ont été repris dans une déclaration adoptée à l'unanimité par
l'assemblée générale d'HOTREC le 25 avril 1998. Par ailleurs, trois nouveaux produits
élaborés par le secrétariat d'HOTREC ont été présentés à l'assemblée générale :
- Une brochure TVA mise à jour. Disponible en mai 1998.
- Café la Futura Europea. Un événement prévu pour le 22 septembre 1998 de manière à
lancer une version mise à jour de la publication «1.001 mesures de l'Union européenne
affectant le secteur HORECA» qui analyse les presque 200 mesures de niveau européen qui
ont des conséquences pour les entreprises du secteur HORECA,
- Le site Internet d'HOTREC. Bientôt ouvert au public.
Pour plus d'informations : |
L'HÔTELLERIE n° 2561 Hebdo 14 Mai 1998
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