Actualité
Best Western France
Jean Arvis élu à la présidence
Après avoir remis sur pied le réseau Best Western dans l'Hexagone,
Rodolphe Ermel passe le relais à un hôtelier parisien. Un changement dans la
continuité.
Cinq ans déjà ! C'est en 1993 que le conseil d'administration de Best Western France
a confié la présidence de la chaîne à Rodolphe Ermel. Une décision dont chacun des
membres semble actuellement se féliciter. Sans tambour ni même trompette, l'heureux
«élu» a effectivement bel et bien retroussé ses manches au cours de ces dernières
années et accompli sa mission. L'affaire n'était pourtant guère aisée. A l'époque,
l'entreprise française Best Western battait sérieusement de l'aile. Reste qu'à force de
rigueur (maîtrise des coûts du siège, récupération des créances douteuses...) et
méthode, tout ceci n'est plus aujourd'hui qu'un mauvais souvenir. «Nos comptes sont
maintenant équilibrés. Nous avons plus de quatre millions de francs dans les caisses !»,
indique ainsi Rodolphe Ermel. Et d'ajouter, «nos structures de fonctionnement ont
également été revues et corrigées afin de mieux répondre aux besoins de nos
adhérents.»
De fait, dotée désormais d'un directeur en la personne d'Antoine de Bouchony, d'une
équipe commerciale structurée, d'une cellule interne réalisant éditions et
brochures..., la chaîne est fin prête pour séduire de nouveaux affiliés. D'autant plus
que les chiffres parlent en sa faveur. En 1997, le chiffre d'affaires global hébergement
de la chaîne Best Western France a progressé de 25% atteignant les 1,1 milliard de
francs.
Pas de secrets
Le taux d'occupation moyen des 160 établissements affiliés (dont 34% se situent en
province et 66% dans la région Paris/IDF) a lui aussi fortement grimpé à 67%. Quant au
prix moyen de la chambre, il n'a pas échappé à la règle enregistrant une hausse à 520
francs.
Des données que connaît bien Jean Arvis, nommé président de Best Western France, le
28 avril dernier, à l'issue de l'assemblée générale du groupement (à Chamonix).
Depuis 1993, ce diplômé de l'ESSEC, la quarantaine séduisante, supervise en effet la
commission finances au sein du conseil d'administration de la chaîne. La maison Best
Western n'a donc guère de secrets pour ce propriétaire de trois établissements à Paris
(Etoile St-Honoré, Etoile Friedland et le St-Ferdinand).
D'ailleurs, il avoue lui-même volontiers que ce changement de présidence, réalisé
dans un souci de démocratie, s'effectuera dans la continuité. «Aux côtés de
Rodolphe Ermel au cours de ces cinq dernières années, président qui a effectué je
tiens à le souligner un excellent travail, je vais poursuivre la politique jusqu'alors
adoptée et tenter de redynamiser certaines de nos commissions», explique-t-il. A
noter que l'ancien patron du groupement demeure en charge du dossier international et des
finances. De quoi permettre à la relève d'atteindre peut-être plus rapidement que
prévu les 200 unités en l'an 2000.
C. C.
ccosson@lhotellerie-restauration.fr

«Toujours plus de chiffres d'affaires pour chaque hôtel Best Western», c'est le
slogan du nouveau président de la chaîne, Jean Arvis.
L'HÔTELLERIE n° 2560 Hebdo 7 Mai 1998
