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Clermont-Ferrand

Tous dans les normes

Aucun hôtel de cinquième catégorie de Clermont-Ferrand ne fermera ses portes. Pourtant la moitié d'entre eux avait reçu un avis défavorable de la commission de sécurité. La mairie leur a accordé un dernier sursis pour que tous rentrent dans les normes.

La moitié des cinquante hôtels de Clermont-Ferrand, classés en cinquième catégorie, ont reçu un avis défavorable de la part de la commission de sécurité au cours du deuxième semestre 1997. Pourtant, la mairie avait privilégié la souplesse et le dialogue. Suite à l'incendie meurtrier du Savoy en août 1996, des courriers avaient été envoyés aux propriétaires de ces établis-sements : rappel des textes à appliquer, conseils et délai de six mois pour se mettre aux normes, c'est-à-dire jusqu'à l'été dernier.

"Une demi-douzaine seulement s'est manifesté et a pris contact avec les pompiers", se souvient Alain Martinet, adjoint au maire de Clermont-Ferrand, chargé de la sécurité des établissements publics. Donc, ce qui devait arriver arriva. La commission ad hoc, composée d'un élu, d'un pompier, d'un officier de police et d'un agent de la DDE (Direction Départementale de l'Equipement), est venu visiter les hôtels et a rendu son verdict. "Vingt-sept établissements se sont retrouvés avec un avis défavorable, donc un risque de fermeture imminente", souligne l'adjoint au maire.

Délais très courts

"Nous avions le choix entre trois solutions : fermer les établissements ; laisser faire ou bien, ce que nous avons retenu, convoquer les hôteliers et négocier un dernier délai. Après discussions, nous prenons un arrêté municipal, avec écrit noir sur blanc les dates limites retenues".

En fin de compte, aucun établissement ne fermera ses portes, "si tout se passe bien". "Nous avons laissé des délais très courts : un mois pour les alarmes et jusqu'à trois mois pour les encloisonement de chaufferie", explique Alain Martinet. Un cas particulier a quand même été pris en compte avec six mois pour finir de rentrer dans les normes.

Une fois les travaux réalisés, la commission repasse sur les lieux et l'avis défavorable est définitivement levé. "Nous n'avons jamais voulu la fermeture d'hôtels ; et d'ici quelques mois, cette question ne sera plus qu'un souvenir pour les professionnels clermontois". Un seul établissement, le Lamartine, aura subi les foudres de la réglementation. Il est fermé depuis novembre 1996. "Le cas était flagrant ; il n'était pas possible de jouer sur un quelconque délai", explique Alain Martinet.

P. Boyer

Les hôtels de cinquième catégories de Clermont-Ferrand ont un mois pour que leur système d'alarme soit aux normes de sécurité.



L'HÔTELLERIE n° 2548 Hebdo 12 fevrier 1998

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