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Vie professionnelle

Quatrième édition de Provence Prestige à Arles

Des retombées décevantes pour les professionnels

Pour sa quatrième édition, le salon de Provence Prestige organisé par la CCI du pays d'Arles, qui s'est déroulé du 21 au 24 novembre, et était couplé avec l'organisation de stages courts séjours (découverte de produits locaux) jusqu'à début décembre a attiré, selon les organisateurs, plus de 27.000 visiteurs, au lieu de 18.000 l'an dernier, dont de plus en plus de visiteurs extra régionaux.

140 exposants étaient rassemblés dans le Palais des congrès pour composer un marché de Noël de qualité. Mais pour la plupart des professionnels, les retombées n'ont pas été celles espérées, surtout dans l'hôtellerie, estime M. Lacanaud, l'un des responsables du syndicat local. "Nous avons eu quelques réservations, mais cela n'a pas été significatif», juge de son côté le Primotel, pourtant situé juste en face du Palais des Congrès. "La première année, nous avions eu des Suisses, et le Syndicat et la CCI avaient mis en place un système de réduction de prix mais cette année, rien de tel n'était prévu, sauf les "bons-week ends en ville"qui ne concernaient qu'Arles. Nous n'avons eu aucune réservation de chambres", constate La regalido, à Fontvieille, hôtel-restaurant classé Relais-Châteaux, à quelques kilomètres d'Arles.

En ce qui concerne la restauration, les retombées ont été un peu plus sensibles, mais se sont manifestées essentiellement le week-end à midi.

"Le samedi et dimanche midi, nous avons servi 50 couverts au lieu de 25 et le samedi soir, nous avions organisé un gros souper de Noël provençal traditionnel à 350F qui nous a amené une soixantaine de clients", constate ainsi le patron du Vacarès. "Nous avons très bien travaillé le week-end à midi mais pas le soir car d'une part les gens rentraient chez eux et d'autre part deux ou trois établissements avaient organisé des soirées spéciales. Mais le salon attire une très bonne clientèle, car c'est un salon haut de gamme", estime quant à lui le propriétaire des Saveurs Provençales.

Cependant, les gourmands ne se sont guère aventurés en dehors du coeur de ville. "Nous sommes très déçus cette année, regrette le patron du Jardin de Manon, pourtant situé sur la route menant au centre-ville. La CCI n'a pas vraiment joué le jeu : l'an dernier elle avait fait figurer nos menus dans un press-book. Mais cette année, rien... Il y a eu plus de monde mais moins de retombées..."

L. Casagrande



L'HÔTELLERIE n° 2544 Hebdo 15 janvier 1998

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