Il y a 35 ans, en ouvrant son hôtel place Paul Mistral à Grenoble, Henri Ducret s'était fait particulièrement remarqué par son audace, son modernisme. Assez d'ailleurs pour que l'événement fasse la une de l'hôtellerie. L'homme dérangeait parce qu'intuitivement, les attentistes en le voyant avancer, savaient bien qu'il allait leur falloir suivre et proposer à la clientèle un produit plus moderne. Il fallait se remettre en cause, investir, oser. Qualifié d'avant-gardiste en 1962, l'Hôtel du Park n'en est pas moins parfaitement au goût du jour en 1997, pas étonnant, Henri Ducret est trop homme de passion et de perfection pour se laisser prendre de vitesse par quelque initiative que ce soit. Depuis 35 ans, il ne cesse de faire évoluer le Park Hôtel, de rénovation ou de transformation, il est ainsi passé de 80 à 52 chambres pour offrir plus d'espace, mais aussi plus d'équipements et de services à ses clients «l'évolution constitue ici, depuis 35 ans, le mouvement perpétuel», explique Henri Ducret.
Le 25 novembre, c'est l'ensemble de la famille Ducret qui fêtait cet anniversaire, la fille aînée, Françoise, qui voici 35 ans avait coupé le ruban de l'inauguration, était rentrée spécialement du Canada où elle vint pour l'occasion retrouver sa soeur et ses frères, mais il y avait aussi de très nombreux amis fidèles, dont Paul Bocuse et Pierre Troisgros. Et comme il n'est pas d'anniversaire sans chanson, c'est en chantant «O Happy Days» que les Gospels Voice accompagnèrent Henri Ducret pour la découpe du gâteau.
P.A.F.
Une famille réunie autour du gâteau d'anniversaire.
L'HÔTELLERIE n°
2540 Hebdo 18 decembre 1997
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