Au niveau national, un débat existe actuellement concernant le statut des polices municipales. Parmi les décisions en préparation, celui du désarmement des policiers municipaux a retenu l'attention des présidents des syndicats hôteliers et restaurateurs de la Côte d'Azur réunis dans H.C.R. 06. Ils ont ainsi adressé un courrier au Préfet des Alpes-Maritimes. Dans cette lettre, les responsables azuréens reconnaissent «apprécier les efforts de la Police Nationale et mesurer les progrès accomplis ces dernières années en matière de protection des français et des étrangers». Mais ils soulignent également «le caractère positif des missions effectuées par la police municipale» dans les villes qui en sont dotées. Pour Jean-Claude Cordero, secrétaire général d'H.C.R. 06, toute présence de policiers en tenue est toujours dissuasive et le désarmement des policiers municipaux aboutirait à les décourager dans leurs missions de lutte contre la délinquance. Il reconnaît que le sujet apparaît complexe et que l'Etat peut exiger plus de garanties dans le recrutement des policiers municipaux, leur formation et leur responsabilité. Toutefois, le souci premier de tout président hôtelier et restaurateur demeure une meilleure sécurité notamment pour les destinations touristiques. Les délinquants suivent les touristes. Il faut donc renforcer la présence de policiers dans les zones touristiques.
Christian Roussel
Les récompenses pleuvent en ce moment sur le Mellois.
Eric Caillon (Les Glycines à Melle), concours national des Logis de France.
Eric Baudoin (Les 3 Pigeons à Chenay) et Colette Caron ( Chateau des Touches à Gournay) au 1er trophée régional Foie Gros Rougié, Renaud Robelin bien noté dans le Gault et Millon. Mais que font tous ces chefs de leur temps libre ? Avec leurs 5 autres collègues Logis de france du Mellois, ils vont se remettre aux fourneaux pour offrir un grand nombre de pâtisseries pour le Téléthon. Une façon pour eux d'aller à la rencontre des élèves du Lycée Desfontaines à Melle qui vont marcher tout l'après-midi avant de vendre ces pâtisseries dont l'intégralité de la recette ira au téléthon.
Présenté par le Comité Régional du Tourisme et valable pour les deux ans à venir, le Guide des Hôtels Restaurant du Limousin est disponible. Sur 76 pages, dans un format poche, édité par le CRT, il est distribué sur demande par ce dernier, et recense l'offre hôtelière par classement alphabétique, étoiles et communes dans les trois départements (Creuse, Corrèze, Haute-Vienne). On y trouve également les «Relais St Pierre» pour pêcheurs, les «Logis de France» et les établissements participant à l'opération de «Logis en Logis». (Opération regroupant une vingtaine d'hôteliers proposant accueil personnalisé et cadeau de bienvenue).
Cette présentation a été l'occasion de faire le point sur la saison estivale. Avec une progression de 40% pour la première quinzaine de mai et de 63% pour la première d'août, celle-ci n'a pas été mauvaise. Au hit-parade, ce sont les établissements des chaînes économiques qui se taillent la première place (0-1 étoile), notamment en avant-saison, tandis que les 2 étoiles font le plein en Juillet-Août. Côté 3-4 étoiles on a bénéficié d'une arrière-saison climatique attractive qui a attiré des revenus plus importants. Au total, entre Mai et Septembre, le Limousin a comptabilisé plus de 500.000 nuités dont 63.000 pour les étrangers. (Pour une durée de séjour de 13 nuits par établissement). Malgrè ces bons chiffres, on compte la fermeture de 16 hôtels sur la région durant l'année 97.
JP Gourvest
Guide disponible au CRT
Hôtel de Région, Bd de la corderie
87000 Limoges.
L'Association Internationale de l'Hôtellerie et de la Restauration (IH&RA) et Horeca International ont officiellement annoncé leur fusion le 5 novembre dernier à Amsterdam au cours de leurs assemblées générales respectives. Le nouvel organisme qui répond au nom d'Association Internationale de l'Hôtellerie et de la Restauration, tiendra son siège social à Paris dans les bureaux de l'IH&RA. Basé à Zurich, Horeca International constitue une union des hôtels, des restaurants, des associations de cafés et de syndicats d'initiatives, des fournisseurs et d'écoles de gestion hôtelières dans plus de 30 pays. Jusqu'à la fin de l'année, les membres d'Horeca International bénéficieront des mêmes services que les membres de l'IH&RA. A partir du 1er janvier 1998, ils deviendront membres cotisants de l'association.
La fusion entre dans les grandes lignes des nouveaux statuts de l'IH&RA qui changea son nom d'Association Internationale de l'Hôtellerie en novembre dernier pour l'Association Internationale de l'Hôtellerie et de la Restauration. Ce changement avait pour objectif d'augmenter le profil du secteur de la restauration au sein de l'association ainsi qu'élargir les services aux restaurants.
Michael Peceri, président de l'IH&RA a largement contribué à ce que la fusion ait lieu afin de mettre un terme à la duplication non-justifiée de deux organisations qui fournissent les mêmes services à ses adhérents avec des objectifs similaires dans les secteurs de l'hôtellerie et de la restauration internationales. «Nous étions des concurrents à la recherche de ressources financières déjà limitées et recrutions essentiellement le même type de membres, a affirmé Michael Peceri, une fois la fusion acceptée. La fusion nous permettra d'éliminer ces facteurs et de devenir un porte-parole plus puissant afin de défendre les intérêts de l'hôtellerie et de la restauration inter-
nationales».
«La création d'une seule et unique entité professionnelle internationale augmente la capacité de l'industrie à faire passer ses vues là où il faut. Elle nous donne aussi davantage de pouvoir dans le milieu politique et économique,» a déclaré le Dr. Xaver Frei, secrétaire général d'Horeca International, qui a été officiellement reconnu pour sa contribution au sein de la profession lors du congrès de l'IH&RA à Amsterdam. Il a ainsi été nommé officier à la Confrérie des Amis de l'Hôtellerie et de la Restauration Internationale de l'IH&RA, un ordre de prestige réservé aux professionnels ayant fait preuve d'une contribution exceptionnelle au sein de l'industrie.
Evidemment, au cours de l'assemblée générale des C.H.R de l'Isère, en présence du vice-président de la F.N.I.H Jean Biron, le problème récurrent de la T.V.A a été au cœur des débats. C'est sur le plan de la justice et de l'égalité que le président Cochet entend affronter le nouveau gouvernement : que toutes les entreprises, privées et publiques, soient égales devant la loi, aient les mêmes charges et les mêmes devoirs. Une attitude citoyenne qui permettrait de sauver le tissu à la fois dense et diffus des PME de la restauration et de l'hôtellerie, aujourd'hui dans le collimateur du législateur et du fisc.
Autre problème affectant aussi bien la restauration et l'hôtellerie : la surcapacité et le paracommercialisme. La concurrence a pris un tour aigu qu'accentuent encore les changements d'attitude des consommateurs et des usagers. Président des restaurateurs, Daniel Paraire en a profité pour fustiger " les gymnases et les lycées où,
selon lui, les banquets de mariage sont repartis au galop ".
Sur la sellette encore, l'injustice des chèques-vacances vis-à-vis du couperet des 50 personnes, l'application progressive de la nouvelle Convention Collective (deux jours de congés non consécutifs), les négociations pour les réductions d'horaire qui doivent se poursuivre branche par branche (jusqu'en 2004 ?), la charte de qualité pour distinguer les vrais professionnels, l'augmentation des services par rapport à l'industrie avec un injuste déséquilibre des charges, etc.
Jean Biron promit de suivre tous ces dossiers à Paris, notamment celui de la T.V.A dont les taux différents et la répartition cinique mobilisent les CHR et entretiennent à juste titre leur mauvaise humeur.
Claude Bannières
Bien que les stations été et hiver soient très concernées par le passage à l'Euro, une soixantaine seulement de professionnels de l'industrie touristique de la Savoie ont répondu à l'invitation de Jean-Pierre Gautier, directeur de l'Office de Tourisme de Brides-les-Bains. Lequel avait pourtant réuni une brochette très compétente avec Agnès Lépinay, chargée de mission euro au CNPF, Yves Terrasse, trésorier payeur général de la Savoie, Andrew Russel tour-opérator britannique, Joseph Devesa, du Crédit Agricole et Hervé Gaymard, député de la Savoie.
Jean-Pierre Gautier résume bien le problème : " dès janvier 1998, je vais aller vendre ma saison 98-99 et démarcher les tour-opérateurs européens avec des tarifs en francs français. Mais lorsqu'ils me paieront l'année d'après, ils auront la possibilité de le faire en euros ".
En fait, les participants venaient principalement de grandes stations (Méribel, Courchevel, Chamonix, etc.) dont la clientèle étrangère est importante. En revanche, les hôteliers des petites et moyennes stations ne s'étaient pas déplacés.
C. B.
L'HÔTELLERIE n° 2538 Hebdo 4 decembre 1997
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