Actualités


Au fil de la semaine

Record de fréquentation battu au Cap d'Agde :

La station touristique du Cap d'Agde, l'une des toutes premières du littoral du Languedoc-Roussillon, a établi un nouveau record de fréquentation en 1997, avec plus de 13 millions de nuitées. Soit une fréquentation en hausse de 12,5% par rapport à 1996. Près de 70% des touristes étaient venus au moins 3 fois dans la station héraultaise au cours des 10 dernières années. Et l'indice de satisfaction est monté à 91%.

Très belle remontée pour le Plaza Athénée à Paris :

Classé 53ème en 1996 dans la liste des meilleurs hôtels du monde édité par notre confrère «Institutional Investor», le Palace de l'avenue Montaigne est aujourd'hui 39ème ! Il est ainsi, juste après le Ritz, le 2ème meilleur établissement français. Quand on sait les projets et l'enthousiasme dont fait preuve Hervé Houdre, le directeur du Plaza, on imagine qu'il ne se contentera pas longtemps de cette 39 ème place !

La Casa Alcalde sous le signe de l'amitié :

Pour Odette et Philippe Pilmes, les propriétaires de la Casa Alcalde à Paris, toutes les occasions sont bonnes pour faire la fête et réunir leurs clients et amis. Aussi, en ce début d'automne, ont-ils fêté leurs 116 ans «dont 33 ans de lutte mais surtout de joies ensemble» précise le patron et animateur de la Casa Alcalde.

Garouste et Bonetti signent les fèves 1998 de Lenôtre :

Après Christian Lacroix, Daum et Nina Ricci, c'est au tour d'Elizabeth Garouste et Mattia Bonetti d'inventer la fève 1998 pour Lenôtre. Elles ont créé des fèves d'un style très contemporain : multicolores et uniques... à collectionner ! Les 7 créations, en tirage limité, seront cachées dans les galettes de Lenôtre du 1er au 31 janvier 1998.

Un «authentique mâchon lyonnais»:

A Lyon, l'initiative de la Confrérie des Francs-Mâchons, ne manque pas d'intérêt. Le 6 décembre prochain à 9 heures, les 22 établissements adhérents proposeront à 9 heures du matin un «authentique mâchon lyonnais» à leurs clients. Moyennant

80 F (plat du jour, demi Saint-Marcellin, dessert et demi-pot par personne) ceux-ci pourront déguster la vraie cuisine lyonnaise et recevront un diplôme en souvenir de ce repas !

L'attente pour le E.A.C.H. d'Ecully :

Lors de l'audience du 25 novembre, le Tribunal de Grande Instance de Lyon a décidé de repousser sa décision dans l'affaire de l'Ecole des Arts Culinaires et de l'Hôtellerie d'Ecully dont le repreneur n'est donc pas encore connu.

Epaulé par Christian Lameloise (SHB), Paul Bocuse et le C.I.A, le Groupe Accor est toujours sur les rangs au même titre que l'Institut Vatel.

Les dossiers seront examinés lors de l'audience du 9 décembre et le choix définitif annoncé entre le 15 et le 20 décembre 1997.

Les combats du Vercors :

Après plus d'un demi-siècle qui vit la résistance armée implantée dans ce massif contribuer à la libération du pays, une nouvelle bataille oppose les fromagers de la région. Un des plus anciens fromages de France, authentifié par d'antiques lettres patentes, est le Bleu de Sassenage dont l'affinage se fait dans des grottes au pied de la montagne : des balmes ou des cuves. Un groupe de producteurs du coin a donc décidé : a) d'obtenir l'appellation d'origine contrôlée ; b) de changer le nom en «Sassenage-Vercors», coupant l'herbe sous le pied aux autres producteurs des terres froides, du Voironnais, du massif et de la vallée de l'Isère, lesquels produisent depuis fort longtemps un Bleu du Vercors selon des recettes semblables quoiqu'industrielles. Les premiers affineraient à peu près 150 tonnes pour un chiffre d'affaires de 3 millions. Les seconds, regroupés sous l'étiquette de «l'Etoile du Vercors», fabriqueraient 2.000 tonnes de Saint-Marcellin, Saint-Félicien, rigottes et bleu pour un C.A. de 125 millions. Créée dans les années 40 par Marius Berruyer, repris en 1987 par le groupe parisien «Fromagers Plus» de Daniel Lebard mais toujours dirigé par le fils, Jean Berruyer, «l'Etoile du Vercors» emploie 150 personnes et collecte 19 millions de litres de lait. Cette société qui va investir 50 millions pour porter la production de l'usine à 3.000 tonnes, compte lancer également de nouvelles spécialités mais refuse l'A.O.C. qui pourrait lui faire perdre l'antériorité de son nom. Une chose est sûre : restaurateurs et consommateurs, en dauphiné, ne manquent pas de fromages...

Un colloque sur le goût de la Méditerranée :

Du 13 au 15 novembre dernier, l'université de Perpignan a proposé un colloque international sur le thème «Saveurs, senteurs : le goût de la Méditerranée». L'essence de la Grande Bleue , de ses paysages et de ses produits a été mise à jour à travers les phrases de Camus, Emmanuel Roblès, Claude Simon, et Henri Bosco. Organisés par trois centres de recherche ces deux jours ont permis de découvrir les richesses de cette région.

Flagrant délice :

C'est à partir d'une recette Lenôtre que la Société Rolland SA vient d'élaborer une nouvelle gamme de glaces et de sorbets commercialisée sous le nom de «Flagrant délice». Une volonté affirmée de Lenôtre en matière de développement vente de licences, savoir-faire et assistance technique. Lenôtre réalise ainsi la mise au point des produits, selectionne les matières premières et assure le contrôle du produit.

Evolution du bien manger en France :

C'est sur ce thème qu'aura lieu la prochaine Assemblée Générale d'Euro-Toques France qui se tiendra à Lille (Marc-en-Baroeul), le lundi 8 décembre 1997. Les conférences et les débats seront animés par Euro-Toques France et Marie-José Nicoli, Présidente de l'Union Fédérale des consommateurs-Que Choisir. Les thèmes développés porteront sur :

-La mise en place du livre vert de la qualité alimentaire dans le cadre de l'Europe sous l'impulsion d'Euro-Toques France.

-La défense de notre culture et de notre savoir-faire, non à l'américanisation du goût.

-La reconnaissance du professionnalisme en restauration.



L'HÔTELLERIE n° 2538 Hebdo 4 decembre 1997

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