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Disneyland Paris

Première destination touristique européenne

Qu'il s'agisse des Châteaux de la Loire, du musée du Louvre ou bien encore de la Tour Eiffel, aucun des monuments français ne parvient à égaler les chiffres records réalisés par Mickey. 12,6 millions de visiteurs ont en effet été accueillis sur le site de Marne-la-Vallée au cours de l'exercice 1996-1997, soit une hausse de 7,7%. Une manne d'autant plus intéressante qu'elle a dépensé cette année davantage sur le parc et dans les hôtels. Au final, Euro Disney a réussi à dégager un bénéfice net en hausse de 7,5% pour l'exercice 1996-1997.

Gilles Pélisson, quarante ans, président directeur général d'Euro Disney, société d'exploitation de Disneyland Paris, a aujourd'hui tout pour être heureux. Malgré les prévisions hostiles de certains analystes et la remontée des charges financières prévue dans le cadre du plan de restructuration de la dette de l'entreprise établi en 1994 (147 millions cette année), le nouveau patron du royaume de Mickey, nommé en février pour remplacer Philippe Bourguignon parti au Club Méditerranée, a en effet été à même, le 13 novembre dernier, de présenter des comptes positifs pour l'exercice 1996-1997 (clos le 30 septembre). Le groupe Euro Disney est ainsi parvenu, pour la troisième fois consécutive, à augmenter son résultat net. Celui-ci a effectivement enregistré une hausse de 7,5% cette année, passant de 202 millions à 217 millions de francs. Des chiffres encourageants qui s'expliquent en majeure partie par une sensible amélioration des résultats d'exploitation. Euro Disney a de fait vu son résultat avant loyers de crédit-bail et charges financières nettes progresser de 21,5%, atteignant 880 millions de francs contre 724 un an auparavant.

«Euro Disney a connu en 1997 la meilleure année de sa jeune existence», a déclaré haut et fort Gilles Pélisson. Et pour cause ! Son chiffre d'affaires global a effectué un bond de 10,2% par rapport à l'exercice précédent se stabilisant à 5,47 milliards de francs. Et toutes les activités de la compagnie (le parc à thèmes, les hôtels et Disney Village) ont bénéficié de la même tendance favorable.

78% de taux d'occupation

La fréquentation du parc a ainsi pulvérisé tous ses records puisque 12,6 millions de visiteurs se sont rendus à Marne-la-Vallée contre 11,7 millions l'année précédente (+7,7%). «Voilà trois exercices que nous gagnons près de 1 millions de visiteurs par an», a indiqué le patron d'Euro Disney. Et d'ajouter, «nous confortons ainsi notre position de première destination touristique européenne.» Mais, mieux encore ! Les touristes ont pour la première fois délié très légèrement les cordons de leur bourse dépensant en moyenne 251 contre 248 francs T.T.C un an plus tôt (entrée, restaurants, boutiques). Au final, le chiffre d'affaires du parc a progressé de 9,8% à 2,96 milliards de francs.

Même son de cloche positif concernant l'activité hôtelière du site dont le chiffre d'affaires a culminé à 2,16 milliards de francs (+13,1%). Le taux d'occupation des hôtels, qui ne s'élevait qu'à 60% en 1994, a en effet au cours de l'exercice 1996-1997 cru de près de 6 points pour franchir le seuil des 78%. Quant aux dépenses moyennes par chambre T.T.C (comprenant la chambre, les frais de restauration et le shopping), elles ont elles aussi augmenté : 1.042 francs contre 1.018 francs en 1996. A noter également les bons scores obtenus grâce à la transformation de Festival Disney en Disney Village avec notamment l'ouverture du restaurant Planet Hollywood et du nouveau multiplex Gaumont (8 salles, soit 2.000 fauteuils).

30.000 passeports franciliens vendus

De telles performances ne relèvent évidemment pas du hasard. Pour réussir à séduire autant de consommateurs, la compagnie européenne de la petite «souris» a dû revoir sa politique de commercialisation et sa démarche marketing. Le succès des festivités du 5ème anniversaire, baptisées «1997, l'année de toutes les fêtes», a ainsi permis d'attirer de nouvelles clientèles en particulier des touristes britanniques, italiens et espagnols. Sans oublier en outre les retombées générées par l'intégration du transport dans les forfaits grâce à la signature de nouveaux partenariats avec différentes compagnies aériennes. Délaissé à ses débuts par les Franciliens, Disneyland Paris est désormais par ailleurs devenu une véritable destination de proximité pour les habitants de Paris et sa région. La mise en place du «Passeport annuel francilien» a bien sûr largement contribué à cet état de fait. D'autant que plus de 30.000 passeports ont été vendus depuis décembre 1996 et que le taux de «revisite» de l'Ile-de-France s'est porté à 67%. Un succès qui devrait se confirmer dans les années à venir puisque Gaumont va ouvrir en 1998 sept nouvelles salles de cinéma et une salle en trois dimension de type Imax au royaume de Mickey.

Gilles Pélisson ne doute d'ailleurs pas un instant de l'impact positif de cette construction, pas plus qu'il ne doute de l'avenir du parc. Bien qu'il n'y ait pas d'attraction inédite en portefeuille pour les douze prochains mois, le P-dg d'Euro Disney croit en la bonne étoile de ces spectacles existants ainsi qu'au thème qui va être développé en 1998 à savoir «l'année des grands classiques Disney.» On notera au passage qu'après trois ans de stagnation, les tarifs d'entrée sur le parc vont un peu augmenter (entre 5 et 10 francs de plus suivant les saisons).

Enfin, le patron d'Euro Disney mise beaucoup sur le développement immobilier des 1.300 hectares de réserves foncières autour du site de Marne-la-Vallée. «La création de Val d'Europe, grand centre urbain comprenant un espace commercial (ouverture à l'an 2000), un centre d'affaires, des logements et une nouvelle gare RER, devrait dès 1998 rapporter une centaine de millions de francs en plus-values foncières et loyers», a-t-il ainsi souligné.

Claire Cosson

ccosson@lhotellerie-restauration.fr

Cherchant toujours à étonner sa clientèle, les équipes de Disneyland Paris sont d'ores et déjà sur le pied de guerre pour les fêtes de fin d'année. Une nouvelle parade très symphonique, inspirée cette année du ballet de Tchaïkovsky «Casse-Noisette» animera chaque après-midi Main Street.

Gilles Pélisson : «Euro Disney a connu en 1997 la meilleure année de sa jeune existence».


Restauration à bord des trains

La SNCF renoue avec Wagons-Lits

Accor/Wagons-Lits vient d'être choisi par la SNCF pour assurer à 100% la restauration à bord des trains en France. Un contrat qui entrera en vigueur le 1er janvier prochain.

A partir du 1er janvier 1998, la société Wagons-Lits, filiale à 100% du groupe Accor et dirigée par André Martinez depuis février 97, renoue avec ses origines en assurant la totalité des services de restauration à bord des trains sur le réseau ferroviaire français. En effet, la SNCF a toujours fait confiance à la Compagnie des Wagons-Lits pour assurer sa restauration, à l'exception des deux dernières années où elle avait confié 70% de son réseau à la société Servair, filiale du groupe Air France. Wagons-Lits reprendra l'ensemble du personnel de Servair, soit 1.800 employés. Une activité représentant un chiffre d'affaires annuel de 650 millions de francs qui vient s'ajouter dans le giron du groupe Accor.

Si aujourd'hui, la SNCF a signé un nouveau contrat de partenariat avec Wagons-Lits, c'est grâce à la proposition de cette dernière qui prévoit de nouveaux engagements répondant aux attentes de la SNCF de voir disparaître sa participation financière au terme d'un contrat de six années. «Des engagements qui relèvent de davantage de liberté et de responsabilité commerciales, opérationnelles et tarifaires du prestataire», précise-t-on chez Wagons-Lits. Améliorer la satisfaction des clients en développant qualité et innovation tant sur les produits que sur les services font partie du nouveau positionnement que veut promouvoir Wagons-Lits par le biais de son savoir-faire en apportant des techniques et une logistique plus moderne. Parallèlement, avec le soutien de Accor, des synergies commerciales et opérationnelles se développeront avec les pôles hôteliers, restauration, agences de voyages et location de voitures du groupe. De même, Accor appuiera Wagons-Lits en matière de communication de marketing, de ressources humaines et de formation.

Son savoir-faire, Wagons-Lits le façonne depuis de nombreuses années non seulement en France, mais également à l'international où l'entreprise est implantée dans sept pays européens au Royaume-Uni avec Eurostar, en Allemagne, en Autriche, en Belgique, en Espagne, en Italie et aux Pays-Bas. Dans sa totalité, la filiale du groupe Accor réalise un chiffre d'affaires de 2,1 milliards de francs avec 6.500 collaborateurs. Chaque année, Wagons-Lits sert 11 millions de prestations et 4 millions de voyageurs en trains de nuit.


EURHOTEC 98

Optimiser la technologie d'aujourd'hui et de demain

La troisième édition de l'exposition et conférence pan-européenne sur la technologie hôtelière se déroulera pour la première fois à Nice Acropolis du 25 au 27 février 98. Une première pour l'IH&RA, l'Association Internationale de l'Hôtellerie et de la Restauration, qui organisait auparavant cet événement à Amsterdam.

Pour cette troisième édition, les organisateurs ont souhaité mettre l'accent sur l'apport futur des nouvelles technologies d'aujourd'hui. Ainsi, la première journée de la conférence sera axée sur l'optimisation des investissements courants en matière de technologie. La deuxième journée examinera les opportunités offertes par les produits technologiques de demain et le troisième jour portera sur les effets de la révolution «hi-tech» sur les ressources humaines.

L'optimisation des revenus, la base de données, le processus de réservation, etc, par rapport aux nouvelles technologies sont quelques exemples de thèmes qui seront traités pendant ces trois jours. «L'idée du premier jour est de faire le point sur la situation actuelle, précise Christine Medlock, directeur de la distribution chez Hilton International et membre du comité directeur d'Eurhotec 98. Le lendemain, les mêmes intervenants reviendront sur les mêmes thèmes, mais dans une démarche prospective.»

De plus, Eurhotec sera précédée d'une cellule de réflexion, Think-Tank, sur la technologie de l'information, également organisée par l'IH&RA. Cette rencontre au sommet entre leaders de l'hôtellerie, experts en technologie et universitaires aura pour mission d'identifier les aspects de la révolution «hi-tech» les plus importants pour l'hôtellerie et la restauration et d'anticiper leur impact éventuel. Les conclusions de cette réflexion seront dévoilées aux participants d'Eurhotec le dernier jour de l'événement au cours d'une séance de prospective «visioning the future».

Plus de 1.200 visiteurs sont attendus à Eurhotec 98 et quelque 80 partenaires y présenteront des outils technologiques et d'applications pratiques.

Pour tous renseignements et inscriptions à Eurhotec, contactez Ellen Mollay à l'IH&RA au 01.44.89.94.00.

Fax : 01.40.36.73.30.

E-mail : events@ih-ra.com.



L'HÔTELLERIE n° 2536 Hebdo 20 novembre 1997

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