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Réunion de la CDEC dans le Rhône

Pour «Villages Hôtel», c'est non !

Dans le Rhône, les deux projets d'implantation d'hôtels à Limonest et Chassieu, n'ont pas reçu l'assentiment de la Commission Départementale de l'Action Touristique. Les implantations sont donc gelées...

C'est une solide réalité depuis l'adoption de la loi Raffarin du 5 juillet 1996 : tout projet d'implantation hôtelière supérieur à 40 chambres, doit être soumis à l'aval de la C.D.A.T. (1) qui donnera un avis en direction de la C.D.E.C. à qui appartient la décision finale (2). Le 1er juillet pour 70 chambres à Chassieu dans l'Est lyonnais où le parc hôtelier est actif et le 25 septembre pour 70 chambres à Limonest dans l'Ouest lyonnais, une zone géographique où l'hôtellerie souffre (3), les deux projets déposés par Alain Jacquier pour «Villages hôtel» (sans étoile mais avec cabine de douche et toilettes dans la chambre) n'ont pas obtenu un avis favorable de la C.D.A.T.

Président des hôteliers du Rhône, Roland Bernard explique son vote négatif en C.D.E.C où il siège aux côtés de Michel Bargues, Président de la Chambre Syndicale du Rhône. «A Lyon et dans son agglomération le parc hôtelier sans étoile ou à une étoile, est supérieur à la moyenne nationale (autour de 12% dans le Rhône contre 9%). Nous nous sommes d'autant plus élevés contre ces deux implantations, que devant les résultats encourageants que nous rencontrons depuis ce début d'année, certains mettent déjà l'accent sur la nécessité d'abroger la loi de juillet 96 que je considère comme indispensable encore aujourd'hui pour préserver les intérêts des hôteliers indépendants. En outre dans le Rhône, la croissance est trop faible pour que l'on puisse voir arriver de telles unités et dans le seul secteur de l'Ouest lyonnais on trouve quatre établissements d'hôtellerie économiques totalisant 260 chambres».

Les chiffres en fait suffisent à justifier un tel choix : sur les six premiers mois de l'année, si la progression des TO des hôtels de 1 à 4 étoiles est en hausse de 2,9% à 55,1% sur la même période en 1996, on est loin de retrouver les TO enregistrés de 1985 à 1987 qui étaient de l'ordre de 60 à 63% et «permettaient le renouvellement des investissements» précise Gérard Veilex à la Chambre de Commerce et d'Industrie du Rhône. Les deux dossiers resteront donc pour l'instant dans les tiroirs et seront sans doute représentés dans quatre ou six mois. Avec quelle chance ?

J-F. Mesplède

jfmesplede@lhotellerie-restauration.fr

(1) Elle émet un avis en direction de la C.D.E.C. composée de représentants des agents de voyage, des hôteliers, des services d'Etat et du délégué régional au Tourisme. On croit pourtant savoir qu'à Lyon, un projet d'envergure actuellement en cours, n'aurait pas été soumis à cette commission. Par ailleurs, le seul hôtel construit en périphérie de Lyon en 1997, l'a été avec un projet initial de 28 chambres non soumis à autorisation, avant une extension de 12 chambres accordée par la C.D.A.T. du 5/09/97.

(2) La C.D.E.C. s'abstient sur les votes, en attendant la mise en place d'un schéma directeur d'équipement hôtelier dans le Rhône (une première en France) sur lequel planche déjà un groupe de travail composé de représentants de la préfecture, du Conseil Général, de la Courly, de l'Office du Tourisme du Grand-Lyon, de la Délégation Régionale au Tourisme, du Comité Départemental du Tourisme, de la Chambre de Commerce de Lyon et des organisations professionnelles.

(3) Avec 26 hôtels et 1.557 chambres, l'Ouest Lyonnais représente 13,7% du parc hôtelier total du Grand Lyon. Depuis cinq ans et la mise en place du contournement Est de Lyon permettant aux automobilistes d'éviter le secteur de la «Porte de Lyon» où sont concentrés bon nombre d'hôtels, c'est dans ce secteur que le TO est le plus faible. Il est en moyenne de 48,5% pour 1996 contre 53,3% pour le Grand Lyon et 54,4% pour Lyon. Pour le premier semestre 97 et avec une hausse de 3 points (51,2% contre 48,2% en 1996), la croissance dans le secteur est cohérente avec celle du marché lyonnais mais l'activité demeure la plus faible du Grand Lyon.


Disparition de Marcelle Castignolle

C'est une personnalité de l'hôtellerie qui vient de disparaître aujourd'hui. Très impliquée dans le syndicalisme hôtelier, Marcelle Castignolle avait assumé les fonctions de Présidente du Syndicat de l'Ariège de 1978 à 1982, et celles de Présidente de la FNHF (FNIH) de 1980 à 1983. Elle est restée également plusieurs années à la tête de la Commission tourisme de la Chambre de Commerce et d'Industrie de l'Ariège. Nous présentons nos sincères condoléances à sa famille. Dynamique et battante, elle a su imposer ses projets et elle laissera un souvenir d'une présidente connaissant bien son métier et oeuvrant pour la défense et l'intérêt de la profession.


Elections de branches à la FNIH

Toutes les candidatures sont déposées

Le syndicalisme patronal évolue et le principe de la pensée unique semble avoir fait son temps. Longtemps habitués à une candidature unique pour leurs élections tant nationales que de branches, après avoir du trancher entre deux candidats pour la présidence fédérale, les électeurs vont devoir en faire autant au cours de leur congrès de Bordeaux pour élire les présidents de branches dont certaines affichent deux candidats. Les cafetiers auront ainsi le choix entre l'équipe Gérard Henault et Marc Dussaule, cafetiers à Nantes pour le Président et à Chantilly pour le vice-président et l'équipe Jean Louis Clauss et Michèle Evas, cafetiers à Strasbourg pour le Président et à Toulouse pour la vice-présidente.

Même cas de figure chez les hôteliers où deux équipes se présentent : Guy Obozil, hôtelier à Chalon-sur-Saône avec Dominique Salvi, hôtelière à Ploumanac'h comme vice-présidente et au poste de présidente pour la seconde équipe Christine Pujol, hôtelière à Carcassonne avec Roland Bernard, hôtelier à Lyon à la vice-présidence.

Pour les autres branches, des candidatures uniques : Jean-Louis Gelos, hôtelier dans les Landes avec Bernard Remedi, hôtelier à la Presle-les-Bains à l'hôtellerie saisonnière ; André Delcassan, hôtelier à Paris avec Philippe Marolo hôtelier en Lozère pour l'hôtellerie familiale ; Francis Attrazic restaurateur à Aumont-Aubrac avec Charly Bellisson restaurateur à Paris pour la FNRF et Jacques Bellin à la présidence du GNC dont la vice-présidence sera alors assumée par Gilles Douillard. Elections le 12 novembre. Choisir... c'est renoncer.



L'HÔTELLERIE n° 2531 Hebdo 16 octobre 1997

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