Petit à petit, l'hôtellerie-restauration de Lorraine exerce son pouvoir de séduction sur la Hollande. Ce pays justifie l'étiquette de marché cible de proximité que lui ont attribuée le comité régional et les comités départementaux du tourisme. Responsable de Frankrijk Direkt, un tour opérateur filiale de Frantour, Edwin Teepe est venu rappeler son intérêt cette rentrée, lors de sa visite des établissements qui figurent dans sa brochure Grand Est.
Ce document propose des forfaits de deux ou trois nuits dans le Nord-Pas-De-Calais, la Picardie, la Champagne-Ardenne, la Lorraine et la Franche-Comté. Selon Edwin Teepe, il permet de capter de plus en plus les touristes hollandais en route vers le sud : «Le nombre de forfaits a progressé de 40% en 1996 et sur les cinq premier mois de 1997, nous enregistrons aussi une augmentation de 40% par rapport à la même période en 1996. Nous devrions à terme atteindre les 5.000 forfaits par an».
Sélectionnés par le tour opérateur en concertation avec Maison de France, le comité régional du tourisme et les comités départementaux, les hôtels lorrains présents dans la brochure soulignent les effets positifs sur la fréquentation. «Sur les 20% de clientèle qui ne vient pas du Grand Est entre avril et novembre, une bonne partie nous est amenée par Frankrijk Direkt. La clientèle est excellente : des professions libérales prêtes à prolonger leur séjour si on leur propose une offre (3ème nuit en B&B, 4ème nuit gratuite). Et la fréquentation déborde la saison d'été», se félicite Christian Caillet-Salvi, propriétaire-exploitant du relais de la Voie Sacrée (7 chambres) en Meuse. «Un public assez jeune, venant en ville pour la visiter mais aussi pour profiter de la gastronomie» séjourne au Grand Hôtel de Metz (62 chambres). «Les Hollandais en général représentent 20% de la fréquentation durant l'été», ajoute le propriétaire Norbert Kalfa.
La brochure 1997 de Frankrijk Direkt accueille 12 hôtels deux ou trois étoiles de Moselle, Meurthe-et-Moselle et Meuse, répartis dans trois familles de forfaits : «culinaire», «campagne» et «actif».
Mathieu Nussbaum
L'HÔTELLERIE n°
2530 Hebdo 9 octobre 1997
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