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Un nouveau président pour les professionnels du Cher

Philippe Perrichon de Saint-Armand-Montrond vient d'être élu président de la chambre départementale de l'hôtellerie.

Depuis neuf ans Edmond Guémon, patron du «Relais de Charost» présidait aux destinées de la chambre départementale de l'hôtellerie du Cher. Aspirant à un repos bien mérité, il vient de passer le flambeau à Philippe Perrichon restaurateur depuis 11 ans au Saint-Jean à Saint-Armand Montrond dans le sud du département. Mais à 41 ans, Philippe Perrichon n'est pas un novice dans le syndicalisme en étant, il y a peu encore, président des cafetiers du Cher.

En accord avec le président national Roland Magne qu'il qualifie de «fonceur», Philippe Perrichon veut naturellement se battre contre les grands problèmes qui agitent la profession (TVA, paracommercialisme, redevance télé...) mais sans oublier les spécificités locales. L'une des principales actions va ainsi porter sur les discothèques qui souhaitent voir leur heure de fermeture repoussée à 5 heures du matin (contre 4 heures aujourd'hui). «Les responsables des discothèques, explique Philippe Perrichon, sont prêts à faire des concessions y compris en menant une action pilote pour organiser un circuit de ramassage des jeunes qu'il pourrait être dangereux de laisser conduire. Mais pour cette action de sécurité, il faut l'appui de la préfecture. Pourtant, les choses n'avancent pas vite. Il vaut mieux associer les patrons des discothèques, les écouter, sans leur mettre tous les maux du monde sur le dos».

Face aux difficultés grandissantes de la profession, Philippe Perrichon veut répondre par le dialogue et le service de proximité. Cela pourrait passer par une sorte de «bureau de placement» afin de centraliser les offres et les demandes de stages et d'emplois : «Malgré un bon équipement éducatif avec un CFA et deux lycées les professionnels peinent à trouver des jeunes. Il faut les aider concrètement».

Pour le dialogue, philippe Perrichon, souhaite s'ouvrir vers les autres métiers de bouche : «On connaît mal les boulangers, pâtissiers ou charcutiers qui ont les mêmes problèmes que nous, le même souci de la clientèle, du bien-être de leurs entreprises et de leurs employés». Des contacts vont donc être engagés avec les syndicats de ces professions pour mener un dialogue exploratoire. Philippe Perrichon est en effet convaincu que seul le front uni des professionnels peut permettre de peser sur le «cours des choses». A l'heure « où l'on parle d'augmentation du Smic et des charges, de réduction du temps de travail et des deux jours consécutifs de congés hebdomadaires», cette entente des professionnels doit permettre de «taper fort sur la table et de se faire entendre».

J. J. Talpin



L'HÔTELLERIE n° 2527 Hebdo 18 septembre 1997

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