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Jacques Thé sur le départ

«Mon seul but a été de réunir la profession»

C'est vendredi 19 septembre que sera élu, dans le cadre du salon Equip hôtel à Villepinte, le nouveau président de la FNIH. Un homme qui succèdera à Jacques Thé, pour un mandat de 3 ans à partir du prochain congrès en novembre. Jacques Thé fait ici le bilan des 15 années passées à la tête de cette fédération, 6 ans comme vice-président et 9 ans comme président.

L'Hôtellerie :

Quel bilan faites-vous au-jourd'hui de ces 15 années passées rue d'Anjou ?

Jacques Thé :

Je quitte la présidence de la FNIH à un moment où notre environnement professionnel est en pleine évolution ; Pendant 15 ans, j'ai eu entre les mains un outil dont doit se servir la profession. Quelles que soient mes erreurs, même si je l'ai fait avec maladresse, mon seul but a été de réunir les professionnels. J'ai voulu une politique de rassemblement car je pense que la profession doit être unie, même si elle est plurielle, je n'ai jamais fait preuve d'hégémonie et suis satisfait d'être arrivé à un résultat en la matière. Rassembler des gens qui pouvaient être opposés et qui sont opposables, c'est avoir permis une évolution des mentalités même si les problèmes humains sont inéluctables.

L'Hôtellerie :

Qu'avez-vous ap-porté à la FNIH au cours de ces 15 années ?

Jacques Thé :

Vous avez raison d'évoquer les 15 ans au cours desquels j'ai présidé aux destinées de la Fédération, au début aux côtés de Jean Blat qui m'a trés vite laissé gérer les dossiers les plus importants. Quand je suis arrivé rue d'Anjou, il n'y avait pas de structure au niveau des services et des branches ; avec les moyens du bord, j'ai mis en place des services (juridique, fiscal, formation) reconnus. Je laisse aussi deux étages d'un immeuble en parfait état, quasiment payés. C'est à mon initiative que l'achat de cet immeuble, à la banque Demachy, a pu se faire en copropriété avec le Fafih dont j'étais président à l'époque, Jean Blat qui était lui président de la FNIH m'a suivi sur cette opération qui est une trés belle opération pour la Fédération. Je laisse en plus un matelas financier de 2 millions de francs. Mais au delà, j'ai su doter la FNIH de structures démocratiques. Quand j'ai réalisé que j'étais le seul maître à bord, j'ai crée le Conseil fédéral, détenteur des statuts et du patrimoine et le directoire qui réunit autour de la présidence les présidents de branche et de commission. Il y a à la FNIH maintenant un seul patron et autour de lui une collégialité.

L'Hôtellerie :

Comment voyez-vous l'avenir de la FNIH ?

Jacques Thé :

Je ne tiens pas personnellement à interférer une fois le relais passé. Je n'ai pas la science infuse et me refuse à faire ce que d'anciens présidents font aujourd'hui : intervenir dans le débat pour dire ce qu'il faut faire ou ne pas faire et se placer en censeur alors que quand ils étaient en place, ils ne faisaient pas mieux. Le dernier service que je vais rendre à la Fédération, c'est partir car il faut changer, renouveler.

Propos recueillis

par PAF



«Ingérence» et Mémoire...

Dans une lettre (équitable ?) adressée aux électeurs de la FNIH qui doivent se prononcer demain sur leur nouveau président, Jacques Thé déplore une supposée «ingérence» de L'Hôtellerie dans la campagne électorale. En fait, notre journal s'est contenté de publier les programmes des deux candidats en lice dès qu'ils nous ont été transmis, remplissant ainsi notre élémentaire devoir d'informateur à l'égard de nos lecteurs. Comme nous n'avions pas hésité à le faire dès 1986, lorsque Jacques Thé annonça sa candidature à l'élection de 1988, ce qui, à l'époque n'avait pas été considéré comme une «ingérence»...



Signature de la convention collective

des cafétérias

Après 18 mois de négociations constructives, le SNRPO (Syndicat National de la Restauration Publique Organisée) et quatre syndicats de salariés sur cinq ont réussi à s'accorder sur le texte régissant la convention collective relative aux cafétérias. A ce jour elle concerne environ 17.000 salariés des entreprises membres du SNRPO et devrait, une fois étendue, s'adresser à quelques 20.000 employés. Voici, en quelques lignes, les points essentiels du texte qui vient d'être signé :

- Les horaires de travail ont été établis à 169 h.

- Les jours de repos ont été fixés à 2 par semaine, non consécutifs mais pris par journée entière. Une fois par mois, les salariés auront droit à 2 jours de repos consécutifs avec un dimanche.

- Les coupures ont été limitées à une par jour.

- 6 jours fériés en plus du 1er mai ont été alloués.

- Pas de temps partiel < à 20 h par semaine.

- Les grilles de classifications ont été établies sur la base des critères classants avec emploi repères.



L'HÔTELLERIE n° 2527 Hebdo 18 septembre 1997

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