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Office de tourisme de Paris

La ville confirme sa volonté de dynamiser le tourisme

Dans son numéro du 30 juillet dernier, l'Hôtellerie annonçait la fermeture de 3 des 5 bureaux de l'Office du Tourisme dans les gares parisiennes à la suite de la suppression du financement de la SNCF. Face aux difficultés que rencontraient les hôteliers depuis un certain temps sur Paris, suite à la création d'une taxe de séjour sans augmentation significative des moyens mis par la ville de Paris, à la disposition de la promotion du tourisme parisien, nous nous interrogions sur les priorités de la municipalité en matière de tourisme. Pierre Gaboriau, adjoint au maire de Paris, chargé de la promotion de Paris et du tourisme répond :

«

C'est avec attention, intérêt et un certain étonnement que j'ai pris connaissance de l'article intitulé : «La S.N.C.F coupe les vivres à l'Office de Tourisme» publié dans votre magazine le 30 juillet 1997.

Il me paraît souhaitable d'apporter à vos lecteurs et plus particulièrement aux professionnels et institutionnels des métiers du tourisme quelques précisions afin qu'il ne soit pas dit que «l'accueil du touriste ne semble pas être une des priorités de la Mairie de Paris». Je pense qu'une bonne information vaut mieux qu'une mauvaise polémique.

En effet, il ne faudrait pas rendre responsable la Mairie de Paris et par la même ses services, des décisions ou des orientations ne lui appartenant pas et ainsi créer une confusion malheureuse dans l'esprit de vos lecteurs.

En ce qui concerne la fermeture de trois des cinq bureaux de l'Office de Tourisme dans les gares parisiennes, je n'approuve pas du tout cette mesure et je l'ai fait savoir immédiatement à Monsieur Jean de Preaumont, Président de l'Office de Tourisme de Paris. J'ose espérer que la SNCF, propriétaire de ces locaux reviendra à une approche financière plus raisonnable permettant ainsi la réouverture de ces lieux le plus rapidement possible sans mettre en péril l'équilibre financier et la bonne gestion de l'Office. Mais cela n'est pas suffisant. Il faut au contraire augmenter le nombre de points d'accueil et de renseignements dans Paris et autour de la capitale, en particulier dans les deux aéroports de Roissy et d'Orly.

Quant aux grèves à la Tour Eiffel, dans les musées et dans les transports, il ne s'agit pas de la compétence de la municipalité parisienne et je ne peux que déplorer les incidences que cela a engendré pour l'image de Paris et pour la trésorerie des entreprises en particulier.

Par contre, force est de constater que des efforts significatifs ont été réalisés ces deux dernières années par la Mairie de Paris dans la concertation et le dialogue avec les professionnels du tourisme, afin d'améliorer et de dynamiser ce secteur d'activité qui génère, comme chacun le sait, emplois et devises.

Tout d'abord, la restructuration complète de l'Office de Tourisme de Paris a été réalisée tant sur le fond que sur la forme. Ainsi, le Bureau des Congrès et des Salons et Paris Promotion ont été intégrés au sein de cet organisme et l'enveloppe budgétaire octroyée par la Ville à l'Office, malgré une conjoncture financière difficile, doit être augmentée.

Le Président et le nouveau Directeur Général auront à coeur de dynamiser de manière plus forte les orientations et les actions souhaitées par les professionnels eux-mêmes, la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris et la Municipalité, pour accroître les parts des marchés afin que Paris reste la Ville la plus visitée au Monde, tout en lui gardant son âme et la qualité de vie à laquelle les Parisiens ont droit.

Enfin et toujours dans un souci de concertation permanente avec l'ensemble des professionnels, le maire de Paris Jean Tibéri et moi-même avons souhaité créer, dès la rentrée prochaine, une Commission Extra-municipale du tourisme parisien. Cette Commission aura pour vocation d'établir un lien direct entre la municipalité, l'Office de Tourisme de Paris, la Chambre de Commerce et d'Industrie et l'ensemble des P.M.E et P.M.I des métiers du tourisme.

Je reste persuadé que l'année 1997 permettra d'envisager l'avenir avec optimisme et que les efforts consentis seront récompensés, malgré certaines difficultés qui malheureusement subsistent. Vous pouvez être certain que je m'efforcerai de défendre de la meilleure façon possible ce secteur d'activité pour lequel j'attache, comme vous le savez, un intérêt tout particulier.

»

Pierre Gaboriau, adjoint au Maire de Paris,souhaite accélérer le dialogue avec les professionnels du Tourisme.



L'HÔTELLERIE n° 2526 Hebdo 11 septembre 1997

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