Actualités


Hébergement

Carcassonne

Un nouveau directeur pour l'Hôtel de la Cité

L'organisation d'une journée spécialement consacrée aux entreprises caractérisera l'opération «Portes ouvertes» que l'Association des Logis de France de Lorraine organisera les 21 et 22 novembre prochains. Les 130 établissements Logis de France de la région accueilleront, vendredi 21, les représentants des PME et unités de groupes, qui auront été avertis par courrier de l'initiative. Celle-ci est née du constat suivant : les entreprises restent souvent ignorées des opérations de promotion alors qu'elles représentent une part significative de la clientèle des Logis. Le cas de la Lorraine est flagrant : en Moselle et Meurthe-et-Moselle, le tourisme d'affaires atteint une part de 95 %. Outre la mise en valeur de chaque établissement, l'opération Portes Ouvertes vise à créer un effet de chaîne : séduits par l'hôtel-restaurant le plus proche de leur lieu de travail, les salariés de l'entreprise seraient incités à choisir un Logis lors de leurs déplacements professionnels ou personnels.

Organisées dans toute la Lorraine, les journées portes ouvertes illustrent la «régionalisation» souhaitée par les Logis. Constituée l'an dernier, l'Association des Logis de France de Lorraine a décidé de lancer deux autres initiatives : offre de «menus gibier» dans le cadre de la Semaine du goût en octobre ; préparation d'un document régional de promotion des établissements adhérents, que la Fédération souhaiterait diffuser à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires.

.J. C. C.

Jacques Hamburger, nouveau directeur général de l'Hôtel de la Cité, est bien décidé à relever le défi du luxe au coeur des remparts de Carcassonne.


Evaux-les-Bains

Une affaire qui marche

La station balnéaire Creusoise annonce des bénéfices, du coup, on parle projets d'aménagements. Les hôteliers y réfléchissent. C'est la seule station thermale de tout le Limousin. Rattachée au groupe Thermauvergne, elle vient de faire connaître ses résultats 96, plutôt encourageants pour les investisseurs, alors que la SEM gérante des lieux annonce à peine une saison d'existence.

Avec 1.382 MF de bénéfices nets (après impôt) pour un CA de 8.934 MF et plus de 2.000 curistes, l'unité Creusoise fait tâche dans l'univers thermaliste Français. Tandis qu'au niveau national, on déplore une baisse générale des fréquentations évaluée à 4%, la station Limousine se réjouit d'une hausse de 1% qui a toutes les chances d'être amplifiée en 1997/98.

Ce qui porte certains à la réflexion. En premier lieu, la nouvelle SEM, composée de la commune, du département, et de partenaires privés, va réinvestir ses bénéfices sur les quatre années à venir (10 MF prévus). Elle augmentera son capital, (de nombreux candidats sont sur les rangs) et modernisera ses installations.

Considérée comme une station en perte de vitesse, il y a seulement quelques mois, voire appelée à disparaître, la station d'Evaux-les-Bains remonte la pente. Reste l'héber-
gement et ses problèmes, le complexe hôtelier et la structure d'accueil alentour s'avérant provisoirement suffisante pour recevoir les deux mille et quelques curistes. On peut donc imaginer un prochain développement de l'activité hôtelière et restauratrice locale, du moins si le succès relevé en 1996/97 se confirme dans les tous prochains mois. Bien que personne sur place, de la municipalité à la SEM n'ait évoqué cette possibilité, l'idée est à retenir. Evaux-les-Bains, c'est en Creuse, en plein Limousin, et apparemment, ça a le vent en poupe. Les professionnels sont donc les bienvenus.

J.P. Gourvest

Argelès-sur-Mer

Un projet hôtelier de 110 MF sur le port d'Argelès-sur-Mer

Un ancien restaurateur de Port-Vendres (66), M. Palet, vient de déposer en mairie d'Argelès-sur-Mer (66), un projet hôtelier pour la construction de 238 chambres en 3 étoiles sur 12.900 m2 de plancher. C'est à dire, d'un seul coup, pratiquement le tiers de la capacité hôtelière actuelle de la station (750 chambres), réputée comme capitale européenne du camping. L'investissement global s'élèvera à 110 MF. La municipalité de Jean Carrère et les investisseurs amenés par le restaurateur port-vendrais auraient trouvé un terrain d'entente pour l'achat du foncier (12.900 m2 de plancher) que la mairie d'Argelès-sur-Mer cèderait donc aux porteurs du projet pour 8 millions de francs. Pour Jean Carrère, maire d'Argelès-sur-Mer, conseiller régional, il convient cependant de rester prudent sur l'évolution de ce dossier : "Si nous connaissons la personne qui a monté le projet, nous n'avons, en revanche, pas encore vu les investisseurs. C'est pour cela que je dis que nous devons y aller sur la pointe des pieds et ce d'autant que c'est la poursuite et l'achèvement du port que nous engageons à travers la réalisation de ce programme. Nous mettons sur le marché, et à travers l'opération, tout ce qu'il nous reste! C'est clair!"

Ce projet hôtelier devra toutefois passer en CDEC (Commission Départementale pour l'Equipement Commercial), alors que Guy Lormand, président de la CCI de Perpignan et des P.O., PDG de la chaîne hôtelière "Roussill'Hôtel", déclare "Je n'oublie pas que la CCI possède un tiers du capital de Port-Argelès, et qu'en conséquence nous sommes très sensibles à toute évolution sur le site...En tant que président de la Chambre de commerce et d'industrie, je ne peux que saluer un tel projet et l'encourager. Je dis même que c'est très bien. Je ne peux pas m'y opposer car le projet connu aujourd'hui entre complètement dans l'esprit du plan de développement que nous devons soutenir, voir impulser sur Port-Argelès." Reste qu'en qualité de professionnel de l'hôtellerie, Guy Lormand n'hésite plus à émettre de sérieuses réserves. Il est vrai que Port-Argelès, dont la croissance et l'évolution ont connu tant de péripéties, s'accomoderait assez mal d'un échec supplémentaire. Et Guy Lormand émet des doutes sur la rentabilité d'un pareil projet, tout en se défendant d'affirmer cela "par intérêt". Au contraire...

"En tant qu'hôtelier, je sais de quoi il retourne précisément et je préfère insister là dessus, même si le projet annoncé et déposé en mairie reçoit l'appui d'un grand groupe européen du voyage et des loisirs, je ne vois pas comment pourrait être amorti un tel investissement..."

A. Desplas

Lorraine

Les Logis de Lorraine s'ouvrent aux entreprises

Récemment racheté par le groupe Orient-Express, l'Hôtel de la Cité, à Carcassonne, entame un réaménagement de ses structures dont le premier acte a été le changement de directeur général. Alexandre-Pierre Faidherbe, qui occupait le poste, vient, en effet, de quitter l'établissement. Il est remplacé depuis le 1er août par Jacques Hamburger, jusqu'alors directeur du célèbre palace Alphonse XIII, à Séville (Espagne). Christophe Luraschi, directeur adjoint depuis la reprise de l'Hôtel de la Cité par M. Signoles en 1989, est maintenu dans ses fonctions.

Fort d'une longue carrière internationale (dont une vingtaine d'années dans l'hôtellerie américaine), Jacques Hamburger, d'origine suisse, entend donner un nouvel élan à l'établissement carcassonnais pour satisfaire avant tout la clientèle très ciblée d'Orient-Express. La prochaine modification importante doit être la suppression de l'annexe Dame Carcas en tant que trois étoiles, au bénéfice d'une seule entité en quatre étoiles. L'hôtel fermera ses portes en octobre pour plusieurs mois de travaux. Quelques 20 MF vont, en effet, être investis dans l'aménagement de 55 chambres ou suites de luxe. D'autres transformations importantes sont prévues, notamment l'installation du bar-salon dans l'actuelle bibliothèque ou le déplacement de la réception sous le porche donnant accès aux jardins.

J.-C. Cougoule

Moselle

Phalsbourg : un hôtel pour le Soldat de l'an II

Fierté gastronomique de la commune de Phalsbourg (5 000 habitants en Moselle) avec son étoile Michelin, le restaurant Au Soldat de l'an II côtoiera dans les prochaines années un hôtel à la hauteur de sa réputation. Le conseil municipal doit entériner à la rentrée la transformation du château médiéval «Einartzhausen» en un établissement de luxe de 14 chambres. Propriété de la ville et classé monument historique, le château était resté à l'abandon depuis dix ans. Confiée à une architecte locale, sa réaffectation représente un investissement de 10 millions de francs. Les travaux devraient débuter l'an prochain pour permettre une ouverture à la saison d'été 1998, mais plus probablement durant l'année 1999.

Sauf surprise, la gestion du nouvel hôtel reviendra à Georges-Victor Schmitt, fondateur et propriétaire du Soldat de l'an II. En 20 ans, cet établissement de 50 couverts s'est érigé en haut-lieu de la gastronomie de terroir, dans des tarifs qui restent abordables. «Le ticket moyen approche 400 francs, mais nous proposons un menu à 185 francs qui rencontre un franc succès», souligne Georges-Victor Schmitt. La réputation du foie gras confectionné par le chef du Soldat de l'an II, des truffes de Moselle et des poissons des étangs environnants a largement dépassé les frontières de l'Est. Le tout agrémenté par une impressionnante cave à vins, riche de 1.000 références.

M. N.

Alpes-maritimes

Le golf de Mandelieu change de mains

Le groupe Barrière s'est désengagé du golf de Mandelieu au terme d'un protocole d'accord avec Francis Camérini. Le groupe hôtelier continue pourtant à l'inclure dans sa publicité commerciale.

12 millions de francs, c'est le montant du contrat passé entre la direction Côte d'Azur du groupe hôtelier Barrière et Francis Camérini, ancien joueur international de football, concernant le golf de Mandelieu et les terrains attenants. Après une phase de transition de deux mois, la passation de pouvoir s'est effectuée au début du mois de juin. L'accord se compose de deux volets : le groupe cède les sept hectares du terrain de golf proprement dit, ainsi qu'un bail commercial d'exploitation de l'ensemble des installations (restaurant et club house) sur sept autres hectares appartenant à la ville de Mandelieu. Le golf reste pourtant dans le catalogue et la publicité du groupe Barrière qui l'a exploité pendant 30 ans. Réciproquement, le nouveau propriétaire du golf bénéficiera de la notoriété et de la puissance promotionnelle du groupe hôtelier. Les deux parties, qui étaient encore opposées récemment dans des procédures juridiques, en cours depuis plusieurs années, peuvent parler aujourd'hui "d'un accord de partenariat". Le nouveau propriétaire consolide sa position sur les green, puisqu'il est déjà propriétaire du parcours de Villeneuve-Loubet.

(AMP)



L'HÔTELLERIE n° 2525 Hebdo 4 septembre 1997

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