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Plan emploi de l'industrie hôtelière

Pas de nouveaux contrats

Parce que la profession ne trouvait pas assez de jeunes qualifiés pour répondre aux besoins de recrutement des métiers de l'hôtellerie restauration, l'Etat avait signé le 27 octobre 1994 un accord cadre avec les représentants du secteur, afin de mettre en place un plan emploi permettant l'intégration sur trois ans, de 10.000 jeunes. C'est par le biais de contrats d'insertion par des formations alternées et l'apprentissage que ces jeunes allaient être formés et intégrés. Dans le même temps, une campagne de communication sur les métiers de l'hôtellerie restauration était mise en place. Signé en octobre 1994, pour des raisons administratives et budgétaires, il n'a pu être réellement mis en place qu'en septembre 1996, voici tout juste un an. Aujourd'hui, environ 2.000 jeunes bénéficient de ce plan ; malheureusement, depuis juin dernier, aucun nouveau contrat ne peut être signé, l'administration ayant "gelé" les fonds alloués à cette opération. Sur trois années, un budget de 60 millions de francs devait être débloqué. Les contrats en cours continuent mais toutes les nouvelles initiatives sont suspendues. Une question reste en suspens : le plan reprendra-t-il ?

Alain-Philippe Feutré, le président actuel du FAFIH est actuellement en négociation avec les ministères concernés pour que des solutions soient trouvées aux obstacles, semble-il administratifs.

Ce plan emploi de l'industrie hôtelière ne peut que séduire les instances politiques qui prônent leur volonté de trouver des solutions au chômage des jeunes, ce plan permettait de donner une formation qui avait d'autant plus de chances de déboucher sur un emploi que la conjoncture dans les CHR s'améliore.

P.A.F.

Aujourd'hui 2.000 jeunes bénéficient déjà de ce plan.

Perpignan

La fermeture administrative du "Casa Sensa"

Le préfet des Pyrénées-Orientales, Bernard Bonnet, a décidé le 25 août de procéder à la fermeture administrative du plus célèbre des restaurants de Perpignan La Casa Sansa, après s'être appuyé sur une série de rapports accablants de la Direction des Services Vétérinaires à la Direction Départementale de la Consommation, de la Concurrence et de la Répression des fraudes, en passant par diverses administrations.

Des rapports étayés de documents photographiques, qui mettent en évidence "de graves carences sur le plan de l'hygiène publique... et de graves lacunes au niveau de la propreté d'ensemble". Cet arrêté de fermeture d'urgence a fait sensation dans la capitale du Roussillon et alentour, juste avant l'ouverture du festival international du photo-reportage "Visa pour l'image", dont la Casa Sansa, précisément était l'un des hauts lieux. La préfecture a livré le 25 août, en conférence de presse les divers éléments qui ont motivé cet arrêté de fermeture d'urgence :"Outre les anomalies constatées sur le plan de la fiscalité et du travail déclaré, ont été relevées de graves carences sur le plan de l'hygiène publique, dont certaines avaient déjà été constatées lors d'un précédent contrôle. En ce qui concerne les locaux, on peut citer parmi d'autres irrégularités, des températures trop élevées dans les réserves (viandes à 18° au lieu de 3) ; stockage de viandes et de coquillages sans étiquettes ; graves lacunes au niveau de la propreté. En ce qui concerne les marchandises, 70 kilos ont été saisis par les services vétérinaires pour non respect de la réglementation ; congélation irrégulière de langoustines, de pièces de viande et d'anchois".

Le maire de Perpignan, Jean-Paul Alduy a manifesté «son étonnement et sa surprise» suite à cette fermeture d'urgence, qui est intervenue avant même le contrôle des services d'hygiène de la ville. Par ailleurs, le premier magistrat adressait un courrier au préfet des Pyrénées-Orientales le priant de faire procéder le plus rapidement possible aux nouveaux contrôles avant réouverture du restaurant. Ceci afin que la Casa Sansa puisse être ouverte pour le festival "Visa pour l'image", manifestation prestigieuse et de plus en plus courue.

Quant au propriétaire, Jean-Marie Pujade, fort de ce soutien moral, il a entrepris de contre-attaquer sans plus tarder, en réalisant les travaux de mise en conformité.

A. Desplas

J. Marie Pujade, le propriétaire a entrepris
de contre-attaquer en réalisant immédiatement les travaux de mise en conformité.



L'HÔTELLERIE n° 2525 Hebdo 4 septembre 1997

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