Cette année-là, la marque a ouvert plus de 2.600 restaurants dans le monde, a inauguré son premier restaurant dans un centième pays et a célébré le 25ème anniversaire de son implantation en Allemagne, en Australie, à Guam, au Japon, aux Pays-Bas et à Panama.
Malgré des résultats inférieurs aux objectifs fixés en ce qui concerne le développement de la chaîne aux USA, McDonald's a vu son activité particulièrement dynamique à l'international tout au long de l'année 96. «Les ouvertures de nouveaux restaurants ont progressé de 50% et nous nous sommes implantés sur douze nouveaux marchés, la Biélorussie, la Croatie, la République Dominicaine, les îles Fidji, l'Inde la Jordanie, le Liechtenstein, la Lituanie, le Paraguay, le Pérou, Tahiti et les Samoa occidentales, a déclaré la direction de McDonald's Corp. De plus, les marchés où nous nous sommes implantés le plus récemment et qui sont les moins développés représenteront bientôt près de 50% de nos ouvertures. A titre d'exemple, nous pensons tripler notre activité en Chine au cours des trois prochaines années. Quand à nos grands marchés, où parfois on a pu ressentir des difficultés économiques, ainsi que la hausse du dollar, notre résultat d'exploitation reste bon. Voilà pourquoi 1997 devrait nous apporter des résultats encore meilleurs à l'international. Nous allons poursuivre notre expansion pour renforcer nos parts de marché. Nous consoliderons la position des restaurants existants en réduisant les charges d'exploitation et les coûts de développement.»
En 1997, McDonald's prévoie d'ouvrir entre 2.400 et 2.800 restaurants à travers le monde, dont plus de 70% hors des Etats-Unis. «Notre stratégie de croissance mondiale repose sur trois axes : la proximité, la qualité et le service. Dans le premier des trois cas, celle-ci s'inscrit dans une perspective à long terme. Elle repose sur l'identification et l'évaluation des opportunités de croissance partout dans le monde. pour cela, nous tenons compte de la dynamique concurrentielle et de la clientèle propres à chaque marché. Notre développement s'appuie également sur des alliances avec les plus grands pétroliers et chaînes de distribution, ce qui nous permet d'accéder à de nouveaux marchés, de nouveaux clients et des emplacements de choix.»
B.Thiault
bthiault@lhotellerie-restauration.fr.
La 7ème édition du Bocuse d'Or, le concours mondial de cuisine, se déroulera à Lyon Eurexpo dans le cadre du 9ème salon des métiers de bouche, le SIRHA, les 26 et 27 janvier 1999.
Les 22 candidats sélectionnés pour représenter leur pays devront s'affronter autour de deux thèmes : un plat de poisson et un plat de viande. Il s'agit d'un lieu noir de 3,5 à 4 kg pour 12 personnes, accompagné de St-Jacques (2 kg décortiquées) et de 12 pigeons de 450 à 500 gr. pour 12 personnes également.
L'ouverture des candidatures a déjà été engagées puisque des épreuves de sélection ont déjà été organisées en Finlande, au Mexique et au Brésil. Concernant la France, celles-ci se dérouleront dans le cadre du SIREST, le salon international de la restauration qui se tiendra du 5 au 8 avril 1998 à la Porte de Versailles à Paris. Elles seront présidées par Jacky Fréon, le premier lauréat du Bocuse d'Or en 1987.
L'Académie des Bocuse d'Or a été créée en 1995 dans le but de faire rayonner ce concours à travers le monde et d'aider à son organisation. Présidée par Léa Linster, Bocuse d'Or en 1989 qui vient de succéder à Jacky Fréon, l'Académie réunit l'ensemble des lauréats d'Or, d'Argent et de Bronze depuis 1987.
Jacky Fréon, France, 1987
Léa Linster, Luxembourg, 1989
Michel Roth, France, 1991
Bent Stiansen, Norvège, 1993
Régis Marcon, France, 1995
Mathias Dahlgren, Suède, 1997
C'est parce qu'elle est souvent oubliée que la gastronomie médiévale est régulièrement remise à l'honneur par quelques amoureux passionnés par le sujet. Même si dès le XVIIème siècle, les partisans d'une «nouvelle cuisine» ont affirmé que «tout ce qui précédait ne valait rien», des historiens (Flandrin, Laurioux, Redon) et des cuisiniers (Senderens à Paris, la Commanderie des Antonins à Lyon), se sont penchés sur le sujet.
Pour les organisateurs des «Médiévales Gourmandes de Crest» dans la Drôme, cette cuisine mise en valeur en son temps par Taillevent, Maître Martino ou Maître Chiquart (1), propose une synthèse très moderne entre la classique cuisine du terroir et l'exotisme des parfums d'épices et propose un «voyage dans le temps aux sources de notre patrimoine culinaire».
C'est un souci de réhabilitation de cette cuisine qui a justifié l'organisation du premier «Concours Maître Chiquart de cuisine médiévale» par le Comité des Fêtes de Crest. En respectant les règles de base de la cuisine médiévale (liaison de la sauce au pain, saveurs acidulées, parfums d'épices) mais en faisant preuve de créativité pour proposer un plat contemporain, chaque candidat devait réaliser un lapin en sauce... à partir d'une recette tirée du «Ménagier de Paris» : le civet de Connin.
Présidé par Michel Chabran, le jury composé de chefs et de professionnels connaissant la cuisine médiévale, a souligné la belle qualité des travaux réalisés. Jérôme Feix, 18 ans, apprenti au St Ruf à Valence, a finalement devancé Julien Maisonneuve (Peyrins), Eric Kulinowski (La Garde Pareol) et Cyril Doucet (Crest).
J.-F. M
(1) Ce cuisinier rhônalpin au service du Duc de Savoie Amédée VIII au début du XVème siècle, a écrit le livre «Du fait de cuisine» en 1420.
Les lauréats qui ont su remettre la cuisine médiévale au goût du jour.
L'HÔTELLERIE n° 2522 Hebdo 7 aout 1997
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