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McDonald's à la cote auprès des entreprises de service

Selon une enquête Sofres, l'emploi chez McDonald's semble être un passage professionnel reconnu si l'on en croît les résultats : 95% des anciens salariés interrogés, qui ont tout de suite cherché un travail, l'ont trouvé dans l'année suivante, principalement dans les métiers de service. Et 8 employés sur 10 estiment leur expérience utile.

Face au développement des métiers de service, le géant de la restauration à service rapide, McDonald's, qui a créé 4.000 nouveaux emplois en France en 1996, dont 80% à temps partiel, a souhaité interroger ses anciens employés, afin de déterminer, selon eux, le rôle qu'avait joué l'emploi et l'expérience acquise au sein de la firme américaine, dans la suite de leur parcours professionnel.

Jean Gomez, directeur des ressources humaines de McDonald's France, a ainsi demandé à la Sofres de réaliser une enquête auprès de 336 anciens employés, dont deux tiers d'équipiers et un tiers de managers, répartis à travers l'Hexagone.

Sur l'ensemble des anciens salariés interrogés, 61% ont tout de suite cherché un travail. 77% d'entre eux en ont trouvé un, moins d'un mois après avoir quitté l'enseigne. Aujourd'hui, 60% des anciens employés interrogés ont un travail, 23% sont en formation ou poursuivent leurs études, 12 % sont à la recherche d'un emploi, les 5% restants faisant autre chose (femmes au foyer, service militaire). Parmi ceux qui exercent actuellement une activité, 48% estiment que leur expérience chez McDonald's les a directement aidés à trouver leur emploi actuel. Il faut dire que McDonald's privilégie la formation : par exemple, en 1996, 64.000 heures de formation initiale ont été dispensées aux 3.200 nouveaux équipiers. «La progression de chacun au sein de l'entreprise est assortie d'une formation qui le prépare, le cas échéant, à l'étape suivante, s'il est amené à évoluer davantage», explique Jean Gomez. Les équipiers sont pour la plupart des étudiants ou des mères de famille qui recherchent un travail à temps partiel, impératif économique pour McDonald's, dont 70% du chiffre d'affaires des restaurants est réalisé à l'heure du déjeuner et du dîner. «Ce choix de travail à temps partiel convient à 6 salariés sur 10, soit plus de la moitié», souligne Jean Gomez.

L'enquête révèle également que les anciens salariés ont développé des compétences telles que, savoir travailler rapidement pour 96% d'entre eux, savoir travailler en équipe (95%), savoir anticiper et comprendre les attentes des clients (86%). Plus précisément, les assistants de direction estiment à 92% avoir appris à former les équipiers et à 89% à motiver et animer une équipe. Au total, huit salariés sur dix estiment que leur expérience chez McDonald's leur a été globalement utile.

Par ailleurs, cette étude démontre l'existence de passerelles entre les différents métiers de service puisque 69% des personnes interviewés et travaillant actuellement, ont acquis un emploi dans le secteur des services. 9% seulement travaillent dans l'hôtellerie-restauration.

Des résultats que le DRH de McDonald's France estime valables et qualifiants pour l'enseigne. Parallèlement, ces chiffres rappellent l'existence des passerelles existantes au sein des métiers de service. «Une enquête qui va nous permettre de renforcer nos compétences en matière de service à travers nos formations», conclue Jean Gomez.

B. Thiault

bthiault@lhotellerie-restauration.fr

McDonald's : une passerelle vers les métiers de service
Les anciens salariés interrogés exerçant actuellement une activité sont 69% à travailler dans les secteurs des services :
Industrie : 9%
BTP : 2%
Commerce : 34%
Banque, assurance : 8%
Tourisme, restauration : 9%
Autres services 18%
Administration publique : 9%
Autres : 11%

Nice

Statu quo pour le Palais de la Méditerranée

Cinq sociétés sont candidates pour l'acquisition du casino du futur Palais de la Méditerranée de Nice. Pourtant, le promoteur du projet attend toujours l'autorisation légale de la mairie et le feu vert du ministère de l'Intérieur.

Comme sa maquette, qui trône dans le hall principal de l'hôtel de ville, le Palais de la Méditerranée semble bloquer en mairie de Nice. Projet immobilier gigantesque en bord de mer, la palais comporterait un hôtel quatre étoiles, une salle de spectacle de 1000 places, des logements et des bureaux. Pourtant, le projet tel quel, n'attirerait pas les investisseurs. C'est le casino prévu sur le site qui, d'après la Fradim, qui réalise l'opération immobilière, rentabiliserait cette infrastructure. Cinq candidats sont déjà sur les rangs pour exploiter l'établissement de jeu, dont le gérant du casino Ruhl, sur la promenade des Anglais. «Nous attendons maintenant le feu vert de la Mairie», affirme Luciano Monteferrario, ingénieur-conseil de la Fradim. La municipalité, qui n'a pas donné de date butoir à sa prise de décision devra, si son avis est positif, passer le dossier au ministère de l'Intérieur. Mais le projet entier pourrait se trouver menacé par la loi sur le littoral, visant à limiter les constructions en bord de mer. Bref, on est encore loin de la pose de la première pierre. «Je pense qu'on pourra s'exprimer plus clairement sur le sujet d'ici un an, peut-être un an et demi», lâche, fataliste, Luciano Monteferrario.

AMP

Le Palais, encore au stade de projet.

Angers

Formation de maintenance hôtelière

Relativement nouvelle dans la formation professionnelle, la maintenance hôtelière paraît séduire de plus en plus de candidats. Récemment, s'est déroulée à Tarbes, dans les locaux de l'IRTH, la deuxième remise des diplômes de maintenance hôtelière lancée par le groupe ACCOR pour son propre réseau d'emplois. Une autre formation du genre est dispensée, depuis 1991, à l'Université d'Angers, dans le cadre des Etudes Supérieures de Tourisme et d'Hôtellerie (ESTHUA). Un DEUST de technicien de maintenance hôtelière et hospitalière y est délivré au terme de deux ans d'études (1.200 heures). La formation, basée sur l'alternance (3 mois de stage en entreprise chaque année), est faite en partenariat avec la profession.

J.-C. Cougoule

Au Sofitel Bordeaux-Lac

Certificats ACCOR de compétence

Réunis au Sofitel de Bordeaux-Lac, les élèves de BEP du Lycée de Talence, premiers certifiés de compétence professionnelle, en compagnie des représentants du groupe ACCOR, de l'Education nationale et de la profession hôtelière.


L
ancés officiellement en janvier 1995 par le groupe ACCOR, en partenariat avec l'Education nationale, les certificats d'évaluation de compétence ont été remis à un premier groupe de douze élèves du Lycée hôtelier de Talence. La cérémonie s'est déroulée récemment dans les salons du Sofitel de Bordeaux-Lac, sous la présidence du Recteur d'Académie, M. Pouille, et en présence de nombreuses personnalités : Gilles Honegger, directeur de la formation initiale et supérieure ACCOR; Bruno Croiset, responsable régional de la mission emploi-formation; Jean Hentz, directeur général de la société hôtelière de Bordeaux-Lac; Serge Pétoin, président du SGIH de la Gironde; Christian Sauvage, président de la FRIHA; Mme Roy, proviseur du lycée de Talence.

Pour l'emploi

«Les diplômes de l'Education nationale ne correspondant pas forcément à un emploi rapide, il est aujourd'hui nécessaire de rechercher des formations complémentaires. Avec le certificat de compétence une niche a été trouvée. Cette année expérimentale parait être la démonstration intéressante des bienfaits de l'alternance, aussi bien pour les élèves que pour les enseignants», a souligné Gilles Honegger. C'est, en effet, en immersion dans les entreprises que les élèves (en deuxième année de BEP) et leurs professeurs découvrent les réalités du terrain. Pour obtenir son certificat, l'élève doit montrer ses compétences techniques, sa capacité relationnelle, son aptitude à l'autonomie et à la prise d'initiative, ou encore sa capacité à ressentir les exigences du service et de la qualité. «La bataille pour l'emploi passe aussi par une confiance mutuelle entre jeunes, enseignants et entreprises», a conclu le recteur de l'académie de Bordeaux.

Cette première expérience, bien appréciée semble-t-il, sera reconduite dès la prochaine rentrée.

J.-C. Cougoule



L'HÔTELLERIE n° 2521 Hebdo 31 juillet 1997

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