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Alors que l'Europe est convalescente

Le belge City Hotels joue l'Amérique

Le groupe hôtelier belge City Hotels côté à la bourse de Bruxelles a fortement changé de périmètre depuis un an. Mais ses activités américaines resteront très importantes. Elles sont fondées sur l'achat à bas prix d'entreprises et leur revente moyennant forte plus-value après amélioration des résultats.

Après la cession du Hampton Inn à Baltimore avec 2,7 M USD de plus-value en 1996, le groupe a vendu les hôtels Doubletree de Denver et Hilton de Durham avec 20 M USD de plus-value.

Moyennant quoi City Hotels a acquis trois établissements aux Etats-Unis en mars et avril dernier : les hôtels Royce (257 ch.) à Detroit, Radisson (186 ch.) à Dayton (Ohio) et Radisson Resort (202 ch.) à Singer Island, Floride. Ces trois hôtels représentent 35 M USD d'investissement. Conformément à ses habitudes, City Hotels va procéder à une rénovation de chacun des hôtels, et à un changement d'enseigne. Ils deviendront Doubletree pour les deux premiers et Sheraton pour le troisième. Le cash-flow brut attendu pour ces trois unités après rénovation et repositionnement commercial est de l'ordre de 6 M USD. Pendant ce temps, les deux autres unités américaines du groupe, le Courtyard d'Orlando (Floride) et le Hampton Inn de Chantilly (région de Washington DC) ont été rénovés et «ont enregistré une croissance significative de leurs résultats au cours du premier trimestre 1997», précise Victor Hasson, administrateur délégué. Autrement dit, ils seront bientôt mûrs pour la vente avec plus-value, d'autant que l'économie américaine est au plus haut.

Ce n'est pas tout. Le groupe construit en association avec des investisseurs et gérera deux unités type «all suites» en Virginie non loin de Washington DC. Il s'agit d'une formule intermédiaire entre hôtellerie et résidence hôtelière destinée aux longs séjours. Le client dispose d'un appartement (chambre, living, salle de bain et kitchenette) mais aussi de services hôteliers à la carte. City Hotels estime cette formule particulièrement rentable, ce qui justifie de construire du neuf contrairement à ses habitudes. Le groupe belge a également signé trois lettres d'intention pour l'achat d'hôtels situés à Charlotte en Caroline du Nord et à Saint-louis (Missouri). Au total, les investissements programmés aux USA s'élèvent à 76 M USD et devraient porter la capacité de City Hotels USA à 1.729 chambres à fin 1998 (sauf ventes d'ici là).

Redressement belge

En Belgique, la marché hôtelier se redresse lentement. Pas question de surfer sur les plus-values comme en Amérique du Nord, mais plutôt d'améliorer la rentabilité des cinq hôtels du groupe (925 ch.). La rénovation du Palace de Bruxelles (360 ch.) porte ses fruits avec un CA en hausse de 27 % en 1996 à taux d'occupation stable (68,9 %). La rénovation de fond en comble de ce vieil établissement a permis d'atteindre un prix moyen de l'ordre de 625 FF. L'établissement d'Ostende enregistre un résultat encore trop saisonnier (45 % de T.O.). Enfin à Amsterdam, le Galaxy, 280 ch. ancien hôpital d'Amsterdam Nord transformé en hôtel par les soins de l'équipe belge atteint un nouveau sommet en progressant pour la troisième année consécutive à 80,2 % de taux d'occupation.

Egalement transporteur aérien, City Hôtels a vendu Eurobelgian Lines à Virgin pour recréer immédiatement sa propre compagnie. City Birds est spécialisé dans les vols à bas prix au départ de Bruxelles, pour un nombre réduit de destinations à haute fréquentation et coûts limités. Les synergies avec l'hôtellerie sont évidemment exploitées.

Faisant profiter ses actionnaires de ses bonnes affaires, Victor Hasson a distribué un dividende net par action de 32 FF presque multiplié par cinq par rapport aux années précédentes. Le bénéfice net compte tenu des plus-values avait dépassé 120 MFF pour quelque 280 MFF de CA. Les opérations courantes devraient être en légère baisse en 1997 en attendant la reconstitution complète du stock de chambres.

A. Simoneau

Marseille

Ibis renouvelle

l'opération «Passeport Vacances»

Les hôtels Ibis reconduisent l'opération «Passeport Va-cances» et consolident leur partenariat avec le tunnel Prado-Carénage.

Cet été, les sept hôtels Ibis de Marseille renouvellent l'opération nationale «Passeport Vacances», une offre promotionnelle qui se présente sous la forme d'un carnet, composé de huit coupons de 100 F de réduction sur une chambre Ibis. «En 1996, les hôtels marseillais Ibis ont réalisé 2.200 chambres «Passeport Vacances», précise Marc Thépot, président régional de Sphère International. Malgré la réduction, le chiffre d'affaires des établissements n'a pas régressé. Car, le client qui économise sur le prix d'une chambre a tendance à dépenser d'avantage au restaurant ou au bar».

En juillet, Accor distribue 30.000 passeports sur 3 week-ends à l'entrée du tunnel Prado-Carénage. Accor et la société marseillaise du Tunnel Prado-Carénage consolident ainsi leur partenariat pour la troisième année consécutive. Pour la saison estivale 1997, ils ont édité ensemble une carte de la cité phocéenne, plus une carte de la région avec l'emplacement des hôtels Etap Hôtels et Ibis. Ce document, tiré à 80.000 exemplaires est diffusé dans les établissements du groupe Accor mais aussi, au cours des manifestations culturelles et sportives qu'organise la société marseillaise. Parallèlement, les hôtels économiques du groupe se sont engagés à distribuer les documents de promotion de la société marseillaise. «La direction du tunnel Prado-Carénage nous donne accès à son réseau, soit 30.000 passages par jour. En échange, nous lui permettons de rentrer en contact avec notre clientèle. C'est un rapport gagnant-gagnant», se félicite Marc Thépot.

La Société marseillaise du tunnel Prado-Carénage devient un partenaire du tourisme local. Elle incite en effet les visiteurs du Nord de la France à passer par Marseille au lieu d'Aix-en-Provence pour se rendre sur la Côte. «Le trajet n'est pas plus long, la traversée est moins chère et on y découvre la rade marseillaise», soutient Gilbert Saby, directeur général de la société marseillaise du Tunnel Prado-Carénage. L'entreprise essaie de récupérer les visiteurs sur leur lieu de vacances. Cet été, elle va distribué près de 10.000 coupons de réduction sur la traversée de la ville dans 80 offices de tourisme, hôtels et campings de la région marseillaise avec pour message : «Passez par Marseille». «Nous vivons au rythme de la ville, déclare Gilbert Saby. Si Marseille s'étouffe, on s'étouffe avec elle».

I. legnazzi

Ça va mieux en le disant

A propos d'élections...

En son temps, notre président actuel nous demandait, à l'issue d'une «Grand Messe», de lui donner le temps pour préparer ceux qui seraient susceptibles et compétents pour reprendre le flambeau à la tête de notre Fédération.

Les «Cousins de province» que nous sommes, dans un élan de sagesse, attendions de voir poindre le dauphin, encouragé par le grand maître. Mais attendre quoi ? Si ce n'est un programme cohérent, pragmatique et usuel.

La «Grand Messe» de Poitiers, qui faute d'être gastronomique, fut constructive, nous donna l'assurance quasi certifiée, que l'équipe était désignée, formée de responsables que nous avions eu le temps d'apprécier depuis de nombreuses années déjà à la tête des responsabilités. Ouf !...

Seulement, voilà que rentrés dans nos chaumières après avoir pris le risque d'annoncer la nouvelle (quoique sous réserves) à nos adhérents, notre étonnement fut sollicité par un nouvel effet que nous imaginions d'annonce, qui faisait des candidats réunis, des candidats opposés, allant l'un contre l'autre.

Après tout pourquoi pas, si cela devait permettre un échange de points de vue, d'idées, au profit d'une réflexion d'ensemble où les adhérents eux-mêmes auraient pu faire leur choix...

A équipe nouvelle, moyens modernes permettant dialogues et concertations, débats d'opposition, pour un résultat espéré constructif ce qui, bien organisé, aurait fait aussi pour partie une nouveauté au sein du grand Bureau, utilisant dans d'autres temps trop souvent un débat démocratique monolithique.

Une fois tous les candidats identifiés, il nous fut permis d'espérer que le débat allait être connu de tous et qu'à la lecture des programmes nous pourrions faire un choix.

Pour la connaissance de ces dossiers, il nous paraissait adéquat d'utiliser les moyens modernes de communication, en commençant par la presse spécialisée à notre service, sur laquelle nous comptions pour lire les échanges d'idées entre les candidats, sur ce qui nous concerne en premier chef. Cela ne semble pas être l'avis de tous, ce qui n'empêche une fois de plus de remercier les responsables journalistiques pour leur attention.

A en croire un des «sages» du Bureau Fédéral, seul celui-ci serait à même de recevoir les programmes des candidats pour l'élection du 19 septembre. Après le 20 août, la rue d'Anjou décidant dès lors d'en envoyer une copie par département. La presse n'a qu'à bien se tenir. A en croire cette interprétation des textes, on ne nous laissait plus, dans les départements, que le loisir, à partir du 20 septembre, de commenter aux adhérents, le programme choisi... Espérons que cette interprétation ne sera pas retenue.

Nous sommes un certain nombre à ne pas vouloir que ce débat, alors inutile, commence au lendemain du Te Deum de Bordeaux. Nous ne voulons pas polémiquer, au risque d'apparaître comme scissionnistes, ce qui ne ferait que le bonheur de certaines administrations et syndicats d'employés ; mais nous croyons avoir à prévenir le bureau et les candidats de la capacité de nos adhérents à réfléchir, d'autant que nous sommes dans une nouvelle ère où les professionnels de demain, grâce à notre volonté, auront une culture générale accrue, dispensée par des formations telles que le bac professionnel, etc..(l'intellect professionnel s'améliore).

Ne pas permettre la réflexion et la discussion serait une erreur de ceux qui se veulent les chefs fédérateurs des CHR.

Les candidats doivent savoir aussi, qu'au lendemain du 19 septembre 1997, nous ne connaîtrons pas de vaincus mais bien des hommes à qui nous demanderons de travailler ensemble dans le respect des uns et des autres.

Faute de quoi à ne pas vouloir entendre ceux qui sur le terrain, maillon par maillon, construisent la Fédération, ils ne tarderont pas à voir les colonnes ouvrières concrétiser les termes que l'on peut déjà relever. Ex : «Inform'actions CFDT», n° 189 où nous sommes désignés comme : «un patronat volatile et indécis dont les organisations faites de scissions, sont incapables depuis le début de leur histoire, à se faire accepter comme de vrais entrepreneurs».

Et de rajouter que c'est seulement grâce à eux qu'une convention collective a été signée, après 16 ans de bataille...

C'est un morceau du programme que nos candidats devront avoir le souci de faire rectifier, en montrant leur détermination offensive à faire valoir le professionnalisme.

Espérons être compris, à bon entendeur salut !

Le président de la FNIH Vaucluse

Franck Gomez



L'HÔTELLERIE n° 2521 Hebdo 31 juillet 1997

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