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Courriers des Lecteurs

Rubrique animée par Pascale Carbillet

Exclusivement réservée aux établissements abonnés.

pcarbillet@lhotellerie-restauration.fr

Ça va mieux en le disant

L'union fait la force

J'entends à longueur de temps, nos confrères restaurateurs nous dire : «Les syndicats ne font rien !». Je me révolte d'entendre de tels propos.

Si ! les syndicats font... ! Ce que les quelques cotisants leur permettent de financer. Ils font aussi ce que vous faites vous-mêmes quand vous suivez ou ne suivez pas un mot d'ordre. Que voulez-vous qu'une poignée de volontaires prêts à tout, puissent faire si une action de masse n'est jamais envisageable ? Comprenez bien encore une fois que les syndicats ne feront que ce que vous leur donnerez les moyens de faire !

Et même si vous êtes syndiqué, est-ce suffisant ? Devez-vous considérer que vous avez souscrit une «assurance professionnelle» supplémentaire ? Ou bien devez-vous con-vaincre votre copain restaurateur, un peu plus loin de rejoindre le syndicat lui aussi ?

Si vous acceptez le principe qu'il n'y a personne qui puisse vous représenter et que c'est normal que la majorité des restaurateurs ne soient pas syndiqués, alors là je suis d'accord avec vous : les syndicats ne servent à rien.

Mais si, ne serait-ce qu'une seule seconde vous pensez que :

- Nous subissons une TVA trop lourde ;

- Nous payons des charges salariales exagérées ;

- Nous supportons une taxe professionnelle qui n'est rien d'autre qu'un impôt pervers ;

- La réglementation du temps de travail est à revoir totalement ;

- L'apprentissage doit être réformé dans son principe actuel...

Alors là, pendant cette seconde, vous avez eu l'étincelle du syndicaliste. Ne la laissez pas s'éteindre, cultivez la. Développez cette flamme qui vous entraînera à réagir, à rejoindre vos semblables, et ensemble nous pourrons faire quelque chose pour notre avenir professionnel. Questionnez les syndicats sur leurs actions, vous verrez qu'il y en a qui ont des comptes positifs à vous rendre.

Syndiquez-vous, c'est votre survie qui en dépend !

Alain Granchamp

Vice-Président

Syndicat parisien des

restaurateurs de métier

Indice du coût de la construction

1er trimestre 1997

L'indice du coût de la construction du 1er trimestre 1997 vient d'être publié au Journal Officiel du 16 juillet 1997. Il s'établit à 1.047 (contre 1.046), ce qui représente une hausse trimestrielle de 0,09%.

Nous vous rappelons que l'indice sert notamment de référence aux révisions et renouvellement des loyers des baux commerciaux, ainsi qu'à la révision des baux d'habitation ou mixtes.

Pour les baux à usage exclusivement professionnel, la variation sur un an ressort à :

(1.047 - 1.038) : 1.038 = + 0,87 %

Pour les baux commerciaux, la hausse de cet indice représente :

* sur trois ans (révision triennale)

(1.047 - 1.016) : 1.016 = + 3,05 %

* sur neuf ans (renouvellement)

(1.047 - 908) : 908 = + 15,30 %

L'indexation des loyers à usage d'habitation ou mixtes s'effectue sur la valeur moyenne de l'indice du coût de la construction calculée sur quatre trimestre.

Cette disposition a pour but d'éviter les oscilliations trimestrielles des indices pouvant conduire à des anomalies.

La moyenne associée des quatre derniers trimestres connus est égale au premier trimestre 1997 à 1.038.

La variation sur un an de cet indice ressort à :

(1.038 - 1.024,5) : 1.024,5 = 1,32 %

Le droit de bouchon

Pourriez-vous me donner des précisions sur le problème du droit de bouchon. Le droit de bouchon existe-t-il toujours ? Quel est l'article de loi exact qui y fait référence ? Le droit se situe à 35 francs HT/ bouteille ? Dans la réalité, les traiteurs parisiens ne le pratiquent plus guère ? (M.L. de Leurion)

Le droit de bouchon, est toujours utilisé par les professionnels. Cette pratique consiste en la possibilité pour le restaurateur de prélever une redevance pour servir les boissons apportées par les clients lors de la consommation d'un repas. En contrepartie de cette autorisation, le restaurateur perçoit pour rémunérer le service et le manque à gagner, une somme forfaitaire qui s'applique sur chaque bouteille apportée ou consommée, d'où l'expression de «droit de bouchon».

Le droit de bouchon est une pratique de la profession qui n'est réglementée par aucun texte, il ne s'agit que d'un usage. Le client n'a aucun droit à prétendre vouloir apporter ses propres bouteilles. Ceci résulte de la négociation commerciale entre le restaurateur et son client. En pratique, le droit de bouchon ne va s'effectuer que sur une partie des boissons, par exemple le champagne servi au dessert ou une catégorie de vin proposée pendant le repas. Dans la mesure où le professionnel effectue une grande partie de sa marge sur les boissons, plus il proposera un menu attractif sur les prix moins il accordera cette possibilité.

Quant au prix de 35 francs hors taxe par bouteille, cela nous semble une limite maximale, mais la fixation du montant de ce droit de bouchon dépend aussi de la qualité de l'établissement, et du montant du repas facturé.

Le droit de bouchon est toujours appliqué par les professionnels y compris à Paris, à la demande des clients. Mais il est vrai que cette pratique est souvent reservée pour des banquets, ou mariages ce qui implique un certains nombre de convives.

Le groupe

Partouche

J'ai lu récemment un article dans votre journal sur le groupe Partouche, avec comme directeur général du groupe hôtelier M. Jean Mayu. J'aurais aimé savoir à quelle adresse je dois écrire pour avoir des informations concernant ce groupe. (B.P. de Marseille)

Vous pouvez prendre contact avec ce groupe aux coordonnées suivantes :

Groupe Partouche

Européenne de Gestion Hôtelière

71 rue de Saussure

75017 Paris

Tél. : 01.47.64.33.45.



L'HÔTELLERIE n° 2520 Hebdo 24 juillet 1997

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