Actualités


Vie professionnelle

La Fagiht a rencontré Michèle Demessine

«Bonne qualité d'écoute»

«Très long et très bon contact» a estimé Jacques Jond à la sortie de l'entretien que la secrétaire d'Etat au tourisme a accordé à l'organisation qu'il préside.

«Un entretien positif avec un ministre qui découvre les dossiers, certes, mais qui sait écouter et qui ne demande qu'à apprendre.» Une satisfaction d'autant plus grande que Jacques Jond craignait «que sa formation politique l'amène à être plus concernée par l'aspect consommation que par la vie des entreprises». De toute évidence il n'en fut rien, même si Jacques Jond met en avant une certaine prudence dans les propos et analyses de Michèle Demessine. Une secrétaire d'Etat qui, outre le fait qu'elle soit «techniquement parfaitement entourée par des gens d'une incontestable compétence sur le tourisme pour ne citer que Michel Radelet» montre une certaine qualité d'écoute qu'apprécie Jacques Jond. Elle a par ailleurs parfaitement pris conscience de l'importance du poids économique du secteur sur le plan national et de son incidence sur le plan de l'emploi.

Les dossiers présentés à la nouvelle secrétaire d'Etat concernent le paracommercialisme, la convention collective, et ses condtions d'application, la restructuration des prêts, le calendrier scolaire, la redevance TV, et la saisonnalité.

«Nous avons aujourd'hui en face de nous quelqu'un, de bonne volonté, bien entourée : à nous de savoir travailler avec elle», a conclu le président de la Fagiht.

P.A.F.

Jacques Jond a eu un très long et bon contact avec Michèle Demessine.


Tourisme vert

Pays du Buech : la randonnée pour dynamiser la basse-saison

Dans une région méconnue des Hautes-Alpes, neuf hôtels se sont groupés pour remplir leurs chambres hors-saison avec un produit groupant randonnée et gastronomie.

Depuis dix ans l'association «Hôtellerie au Pays de Buech» propose aux amateurs de randonnée une formule d'une semaine de marche avec bagages portés d'un hôtel à l'autre. «Il y a dix ans, notre démarche est partie de la volonté de remplir nos hôtels en basse-saison» explique Michelle Robert, présidente de l'association (1). Neuf petits hôtels (12 à 24 chambres), de une à deux étoiles font partie du groupe qui, dès le départ cherche à s'associer avec des tours-opérateurs. Le produit est aujourd'hui distribué notamment par la maison de la randonnée, des tour- opérateurs hollandais et suédois, vendu en catalogue, ou directement en s'adressant à une centrale de réservation à Aspres-sur-Buech. «Les Français viennent plutôt pendant les vacances scolaires, au mois de juillet et août. Hors-saison, la clientèle est surtout étrangère». Misant sur ce segment de clientèle, l'association entend maintenant promouvoir son produit en Grande-
Bretagne et en Allemagne. «Beaucoup de choses ont été faites depuis notre première participation au salon de la randonnée il y a quatre ans. De là viennent nos premiers rapports avec les tour-opérateurs. De plus, ces manifestations nous permettent de promouvoir une région méconnue».

(AMP)

(1) : Les neuf établissements de l'association Hôtellerie au Pays du Buech : hôtel Bermond-Gauthier (Saint-Julien en Beauchêne) ; hôtel Relais de la Poste (Veynes) ; hôtel du Parc (Aspres-sur-Buech) ; hôtel du Nord (Serres) ; hôtel de la Gare (Eyguians) ; hôtel Le Céans (Les Bègues) ; hôtel Chrisma (Laragne) ; restaurant le globe (Laragne) ; hôtel Les Terrasses (Laragne).


VVF

Abandon du statut associatif

Edmond Maire, le président de VVF, numéro un du tourisme social, en parlait depuis longtemps mais on ne voyait jamais rien venir. Aujourd'hui, il semble que les choses, se précipitent puisque VVF fait savoir qu'il abandonnera son statut associatif, au 1er novembre avec la création d'une société anonyme, chargée de la gestion de ses activités paracommerciales et d'exploitation. Sa structure financière, qui comprendra également une société patrimoniale, sera consolidée. Les avantages sociaux et le statut du personnel ne seront pas modifiés.
Un changement, explique le groupe « dicté par la nécessite d'installer le groupe VVF dans un cadre législatif et fiscal adapté à sa taille. Il fallait trouver une façon de réintégrer un fiscalité commerciale car il nous semblait nécessaire d'être en règle avec la publicité».

Un décision qui n'est certainement pas sans rapport avec l'action menée en mars dernier par la CFHRCD et la Fagiht qui ont, attaqué VVF en justice pour paracommercialisme au tribunal de grande instance de Paris. Il faut savoir que le tribunal a donné à VVF jusqu'au 4 septembre pour déposer ses propres conclusions et que le jugement devrait intervenir d'ici la fin de l'année, à une date à laquelle VVF pourrait déjà avoir changé de statut si les déclarations sont suivies d'effet. Une façon astucieuse d'amadouer le tribunal soupçonnent certains... Pour le président de la Fagiht, instigateur de l'action menée contre VVF par l'UNIHR, «c'est un début de victoire, VVF réagit par peur de perdre son procès. Mais cette annonce ne change rein à la procédure, nous attendons le dépôt de leurs conclusions qui seront très attentivement étudiées par nos avocats.» De tout évidence, cette annonce ne suffira pas à UNIHR «si le changement de statut ne se confirme pas pour l'ensemble des VVF en France dont les structures sont différentes dans bien des cas, le procès ira jusqu'au bout» prévient le président de la Fagiht, «nous avion choisi VVF parce que c'est la structure la plus organisée en matière de commercialisation mais nous agirons de même envers les autres pour ne citer que VTF ou renouveau. Nous nous sommes attaqués pour commencer au plus fort mais nous continuerons. A eux de choisir. Si la pression suffit et qu'ils comprennent qu'il est de leur intérêt de changer de statut avant d'avoir comme VVF, un procès c'est tant mieux. Nous arrêterons les actions. nous ne sommes pas intéresses par la chasse aux sorcières, nous souhaitons seulement faire respecter nos droits.»

Une position qui a le mérite d'être claire. Prochain rendez-vous le 4 septembre.

P.A.F.


Compass rachète SHRM

Remaniement au sein de la restauration collective française

Compass, le numéro trois de la restauration collective en France, via Eurest France, va acquérir 93,3% du capital de la société SHRM, le numéro quatre du secteur, pour 2,19 milliards de francs. Le restant des titres, actuellement détenus par l'équipe dirigeante, devrait être acheté ultérieurement. La société britannique, dont l'endettement s'élève désormais à 800 millions de livres, «envisage de refinancer l'opération dans une seconde étape, par le biais d'une émission d'obligations convertibles». Parallèlement, pour un montant de 247 MF, le britannique a décidé de recéder à la Générale des Eaux les 11,17% pris dans la Générale de Restauration en janvier dernier. Une participation qui sera dans la foulée revendue par Jean-Marie Messier au holding de contrôle de Générale de Restauration, Bercy Management.

Le D.g de Compass, Roger Matthews, a déclaré avoir saisie «une très belle opportunité». La SHRM a dégagé en 1996 un bénéfice imposable de 129,5 MF pour un chiffre d'affaires de 3,88 milliards de francs. Contrôlée essentiellement par quatre holdings familiaux, la société a été mise sur le marché il y a quatre mois. Elle hésitait entre une entrée en Bourse où l'intégration chez un géant du secteur. La dernière solution, valorisant mieux le groupe, fut finalement retenue sur les conseils de la banque JP Morgan.

Désormais, Compass, derrière Bercy Management et Sodexho représente 19% du marché français de la restauration collective estimé à 100 milliards de francs par an. Entre Eurest France, bien implanté à Paris mais moins présent dans le reste du pays et dans le monde, et la SHRM qui réalise près de 20% de son activité à l'international principalement au Canada et en Australie, Compass est satisfait de cette complémentarité géographique.


Antennes & Satellites
High Tech

Les 27 et 28 septembre prochains se tiendra au Parc des Expositions de Paris, Porte de Versailles, le premier salon dédié à la télévision et aux nouvelles techniques de l'image et du son. L'arrivée de la télévision numérique par satellite bouleverse le paysage audiovisuel et les habitudes de consommation. C'est pourquoi, Antennes & Satellites High Tech sera l'occasion de s'informer, de découvrir les divers équipements et solutions, de s'abonner aux bouquets numériques... Bref, de tout savoir sur la révolution numérique.

Un bar en zone franche à Bourges

Il y a un an, Vincent Dell'Olio avait dû fermer son bar ravagé par des vandales durant les vacances. Ce bar rebaptisé La Chancellerie vient de rouvrir ses portes à Bourges sur 300 m2 de surface. Il est un des premiers commerces à bénéficier des avantages relatifs à la zone franche créée dans ce quartier difficile. Le patron bénéficiera ainsi de cinq ans d'exonération fiscale.

Les Mercure de Tours
et Blois changent de
propriétaires

Propriétés d'un homme d'affaires espagnol, les hôtels Mercure de Tours Centre et Blois viennent de changer de propriétaires. Le groupe espagnol a en effet déposé son bilan avec un passif de près de 100 MF. Le Tribunal de commerce de Tours a confié le Mercure Tours Centre (120 chambres) aux propriétaires du Relais Saint-Eloi de Tours tandis que, le Mercure de Blois revient à Francis Bigard qui possède déjà les Mercure de Tours Nord et Sud.

Fin de la Gerbe d'Or
à Blois

Suite à l'avis négatif de la commission de sécurité, la Gerbe d'Or, vieil hôtel-restaurant du centre de Blois vient de fermer ses portes. Cet hôtel était dans la famille Debomy depuis 1919.

Tours : pas de cafés
à Plumereau

Faisant suite à certaines demandes des riverains et des professionnels de la restauration, le préfet de d'Indre et Loire vient de prendre un arrêté interdisant toute nouvelle implantation dans le quartier Plumereau, quartier historique, étudiant et touristique de Tours. Cet arrêté précise : «la concentration importante des débits de boissons dans le centre du vieux Tours et des rues piétonnes présente un danger pour la santé et l'ordre public aggravé par la présence d'une importante population scolaire et étudiante». C'est pourquoi «aucun nouveau débit de boissons à consommer sur place de 2ème, 3ème et 4ème catégories ne pourra être ouvert ou transféré autour des débits déjà existants».



L'HÔTELLERIE n° 2517 Hebdo 3 juillet 1997

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