Sur le mois de mai, la plus forte progression est réalisée par le segment «First Class», avec un Revpar qui augmente de 37%, suivi des palaces (Revpar de + 26%). Globalement, même si les deux indicateurs de prix moyens et de taux d'occupation progressent de concert, les performances de mai sont surtout le fait de la fréquentation qui augmente de 13% pour l'ensemble des segments étudiés.
Certes, les taux de change favorables continuent à motiver les consommateurs étrangers ; les progressions actuelles sont aussi la conséquence de la bonne image de la capitale, qui favorise autant la demande d'affaires que le segment loisirs. Le mois de mai a été marqué par d'importants congrès (dont celui de la cardiologie ou encore les rassemblements de grands cabinets d'audit), mais aussi par des événements sportifs (Roland Garros), chacun contribuant à la bonne santé de l'hôtellerie parisienne considérée.
Les traditionnels ponts de mai ou encore la campagne pour les législatives n'ont pas affecté l'activité, la saison ayant en revanche favorisé la venue de nombreux «incentives».
En cumul sur les cinq premiers mois de l'année, notre observation est identique ; seuls les gros porteurs accusent encore un léger retrait en terme de prix moyen. Les autres segments voient le cumul du prix moyen et de l'occupation augmenter de pair.
La progression relativement lente du prix moyen est sans doute aussi une explication de la bonne tenue de ce marché et de la vive augmentation des taux d'occupation : les prix sont devenus des critères déterminants dans le choix des destinations et les efforts consentis à ce niveau portent leurs fruits.
Le mois de juin, en partie grâce à l'Air Show du Bourget, se présente sous les meilleurs hospices pour prolonger la tendance positive sur laquelle se situe le marché parisien.
P. Gauguier, directeur associé PKF Consulting France
L'HÔTELLERIE n° 2515 Hebdo 19 juin 1997
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