«D'après nos prévisions, nous pensions réaliser un assez bon taux d'occupation au cours du mois de janvier 1997. D'autant que cette année, nous n'avions pas à supporter les conséquences de quelques mouvements sociaux que ce soit. Les résultats s'avèrent cependant hélas différents !»
C'est à peu près dans des termes analogues que ceux tenus par cet hôtelier indépendant parisien que l'Observatoire de l'hôtellerie indépendante L'Hôtellerie-FNIH (composé d'un échantillon de 235 établissements répartis sur l'ensemble de l'Hexagone) commente le début de l'année 1997. Alors que les prévisions de croissance du P.I.B laissaient supposer une amélioration sensible de l'activité hôtelière, ce premier mois se révèle quelque peu décevant. Les clients n'étaient en effet réellement pas nombreux au rendez-vous de janvier.
D'ailleurs, les taux d'occupation ont stagné pour les hôtels trois et quatre étoiles. La catégorie trois étoiles est passée de 39,9% en janvier 1996 à 40% en janvier 1997, soit une augmentation ridicule de 0,2%. Parallèlement, les établissements quatre étoiles ont vu leur fréquentation légèrement baisser atteignant 34,1% contre 34,2% un an plutôt. Quant aux hôteliers indépendants classés deux étoiles, ils ont, eux, véritablement bu la tasse. Leur taux d'occupation moyen ayant chuté de 9,5% : 39,3% en janvier 1997 contre 43,4% l'année précédente.
Il est difficile d'expliquer cette mauvaise performance de janvier, mois qui n'est d'ailleurs jamais une période exceptionnelle pour l'hôtellerie dans son ensemble. Reste qu'outre la fréquentation, les prix moyens chambre des hôtels indépendants ont eux aussi évolué différemment d'une catégorie à l'autre. Ainsi, les hôtels deux étoiles ont perdu un franc
(- 0,4%) de prix moyen à 269 francs. Celui de l'hôtellerie trois étoiles a pour sa part progressé de deux francs franchissant la barre des 364 francs (contre 362 francs l'année antérieure). Enfin, les établissements haut de gamme (quatre étoiles) ont enregistré une hausse conséquente de leur prix moyen chambre TTC. Ils sont passés de 702 francs en janvier 1996 à 742 francs cette année, soit une progression de 5,7%. A titre d'information, l'hôtellerie de chaînes a réalisé un mois de janvier légèrement supérieur à l'hôtellerie indépendante en terme de fréquentation (+ 0,4%), mais on a constaté de très forts contrastes entre catégories d'une région à l'autre.
C. Cosson et l'Observatoire L'Hôtellerie-FNIH
| Résultats du mois de janvier 1997 | ||||||||||||||
| Catégories | Taux d'occupation | Prix moyens TTC | ||||||||||||
| 97 | 96 | Diff | 97 | 96 | Diff | |||||||||
| 2 étoiles | 39,3% | 43,4% | -9,5% | 269 F | 270 F | -0,4% | ||||||||
| 3 étoiles | 40% | 39,9% | +0,2% | 364 F | 362 F | +0,6% | ||||||||
| 4 étoiles | 34,1% | 34,2% | -0,6% | 742 F | 702 F | +5,7% | ||||||||
| *Source : baromètre L'Hôtellerie-FNIH | ||||||||||||||
En effet, un certain nombre d'hôteliers indépendants ont alors multiplié rendez-vous et appels téléphoniques pour mieux se connaître et mettre sur pied des forfaits et des actions commerciales. Un parcours difficile, mais aujourd'hui jugé satisfaisant par les hôteliers qui ont ainsi pu mieux se comprendre et se connaître.
Recherche d'un nom, adoption d'un forfait, réalisation d'une brochure, mise au point d'un mailing. Semaine après semaine, la phase de préparation s'est déroulée avec des hauts et des bas, mais toujours avec détermination et enthousiasme en tenant compte des conseils du Syndicat des hôteliers de Nice-Côte d'Azur.
Sept groupements se sont constitués intéressant 23 hôtels 1 et 2 étoiles avec pour chacun d'entre eux, l'édition d'une brochure attractive tirée dans un premier temps à 6.000 exemplaires.
Mais l'histoire n'est pas terminée puisque, séduit par la détermination et la volonté toute professionnelle de ces hôteliers relayés par leur syndicat hôtelier, l'office du tourisme et des congrès de Nice a proposé deux places pour les représentants de ces groupements sur leur stand dans le cadre du salon de Lille, puis celui de Paris. Un succès avec des brochures intéressant largement le public et des retombées concrètes au-delà de toute espérance. Un bilan positif qui a incité les responsables de l'office du tourisme et des congrès à proposer désormais des places pour ces mini-chaînes volontaires aux salons ciblés.
En attendant, les brochures de ces hôtels sont diffusées dans le cadre des différentes actions réalisées par l'office du tourisme. L'union fait la force et les adhérents des sept groupements niçois ont pu rapidement s'en rendre compte. Nul doute que d'autres regroupements verront le jour à Nice.
C. Roussel
PRIVILEGES HOTELS - LES QUATRE SAISONS
Hôtel Abay
Fleury's Hôtel
Hôtel Mignon
Studio-résidence-hôtels Les Mouettes
LES HOTELS CIEL BLEU
Hôtel Regency
Hôtel Petit Louvre
Hôtel Nôtre Dame
LES HOTELS GOLDAZUR
Hôtel Darcy
Hôtel Drouot
Hôtel de la Gare
3 SOLEIL à Nice
Hôtel-résidence Stella
Hôtel de la Buffa
Hôtel Durante
SOLEIL à Nice
Hôtel Touring
Hôtel Clemenceau
Hôtel Star
LES HOTELS «GRAND BLEU»
Hôtel Rex
Hôtel de Verdun
Hôtel Acanthe
Hôtel de Mulhouse
COULEURS PROVENCE TROIS HOTELS DE CHARME
Hôtel Athena
Hôtel Saint-Georges
Hôtel Trianon
La chaîne hôtelière de la compagnie aérienne Japan Airlines (Jal) va vendre son établissement d'Atlanta qui compte 440 chambres à la compagnie américaine Hyatt. Cette cession a pour objectif de réduire son endettement. Selon les spécialistes, le montant de la transaction serait estimé aux environs de 90 millions de dollars. Nikko détenait 12,5% de la compagnie propriétaire des murs de l'hôtel. Désormais, la chaîne hôtelière ne totalise plus que quatre hôtels aux Etats-Unis.
Le groupe britannique Ladbroke, propriétaire entre autres de la chaîne Hilton hors Etats-Unis, a annoncé un bénéfice avant impôts et exceptionnels de 163 millions de livres, soit une hausse de 34% par rapport à l'exercice précédent. La division Hilton a réalisé en 1996 un bénéfice d'exploitation avant éléments exceptionnels de 160,2 millions de livres contre 150,2 millions de livres en 1995. La division jeux et paris a, elle aussi, enregistré une hausse de son bénéfice d'exploitation atteignant 84,9 millions de livres contre 58,1 millions de livres un an plus tôt.
Implanté dans l'Hexagone depuis 1975, Holiday Inn compte désormais 42 établissements en France dont 16 à Paris et dans sa banlieue. Au cours de l'année 1996, comme nous vous l'avions déjà annoncé, la chaîne a ouvert huit hôtels dont la première unité Holiday Inn Express à Paris-Le Bourget Garonor en décembre dernier. Mais Holiday Inn ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Le groupe a ainsi déjà ouvert quatre nouveaux établissements en 1997 : Holiday Inn Garden Court Paris-Tolbiac et des Holiday Inn Express à Amiens, Tours et Orléans. Quatorze autres unités devraient voir le jour en France cette année.
L'HÔTELLERIE n° 2501 HEBDO 13 mars 1997
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