Actualités


Actualité

Carnaval de Nice

Bon cru 1997

Le Carnaval de Nice, roi des sports, vient de se terminer et beaucoup attendaient avec impatience les premiers résultats. En effet, le Carnaval 1997 devait marquer un tournant pour une manifestation plus que centenaire, puisque les responsables de la ville ont fait appel à Gad Weil (auteur de plusieurs grandes manifestations et notamment la célèbre moisson sur les Champs-Elysées) pour lui donner un coup de jeune.

Résultats des courses, un carnaval qui affiche pour 1997 des résultats positifs : 200.000 entrées payantes (+ 30% par rapport à l'année précédente), un nombre estimé de 800.000 spectateurs, une fréquentation hôtelière globalement en hausse de 10 à 15% et des restaurateurs heureux.

Bref, un bilan sous forme de médailles d'or distribuées avec une joie certaine par le maire, Jacques Peyrat, à tous les organisateurs, aux premiers desquels Jacqueline Pietri, directeur général de l'office de tourisme et des congrès de Nice et Gad Weil bien entendu.

Pour Gad Weil, «le nouveau du carnaval a bien été perçu par le public et le millésime 1998 Carnaval, roi du cirque, devrait être meilleur encore».

Baume au coeur !

Il est vrai que l'idée nouvelle de présenter en final les chars fleuris et ceux du Corso Carnavalesque, avec les 3.000 acteurs, a été bien perçue sur la baie des Anges par un public plus jeune et plus actif.

Sur le plan hôtelier, les premiers bilans annoncent des progressions parfois importantes selon les hôtels et les catégories.

Certains, sans jeu de mots, estiment pourtant que tous les hôteliers ne sont pas logés à la même enseigne.

Il est vrai que les hôteliers 2 et 3 étoiles présents depuis de nombreuses années sur le créneau des autocaristes, ont pu conserver leurs parts de marché, alors que d'autres, plus sensibles à la clientèle individuelle, ont bénéficié d'une meilleure fréquentation, notamment pour le dernier week-end. Il a été également remarqué une progression satisfaisante de la clientèle touristique dans la catégorie 4 étoiles.

Pour certains hôteliers de catégorie 2 ou 3 étoiles, les résultats des 4 étoiles sont dus à leurs prix en baisse qui sont venus concurrencer les autres catégories.

Pourtant, l'analyse des statistiques pour février 1997 révèle un prix moyen chambre en augmentation de 5% pour la catégorie Prestige et de 7% pour la catégorie de Luxe.

Autre élément essentiel pour fidéliser la clientèle et permettre un «bouche à oreille» positif dans le monde entier : pendant les 16 jours de carnaval, il n'y a pas eu une seule goutte de pluie, mais un soleil radieux chaque jour.

Les retombées médiatiques ont été très nombreuses également avec des reportages et des articles dans le monde entier.

En résumé, un carnaval 1997 qui donne du baume au coeur aux professionnels niçois qui veulent, à nouveau, croire en des jours meilleurs.

C. Roussel



L'HÔTELLERIE n° 2501 Hebdo 13 mars 1997

L'Application du journal L'Hôtellerie Restauration
Articles les plus lus...
 1.
 2.
 3.
 4.
 5.
Le journal L'Hôtellerie Restauration

Le magazine L'Hôtellerie Restauration