En accord avec la CCI de Limoges, ils viennent de créer une «cellule de crise» qui rassemble des hôteliers, des restaurateurs et des patrons de débits de boissons, cellule ayant pour vocation la mise en place de diverses manifestations. Tournées vers la cuisine du terroir et la bonne chère, ces dernières sont d'ores et déjà programmées pour les toutes prochaines semaines. Mardi Gras et ses pot-au-feu, le mois d'avril et ses poissons de rivière sont les thèmes de ces rendez-vous gustatifs qui auront pour objet la découverte des produits locaux. Des grands noms de la table limousine ont d'ores et déjà adhéré à cette idée, dont Philippe Redon, Michel Sagne ou Marc Thomas, chefs réputés et renommés de la capitale porcelainière ou de ses environs. On ne s'arrêtera pas là, puisque Patrick Lemaire et ses amis annoncent la réalisation d'une plaquette éditée par le syndicat, afin de mieux faire savoir et connaître les qualités culinaires d'une région qui mérite que l'on fasse un détour.
La tendance relevée l'été dernier se confirme en matière d'hébergement hôtelier, d'après une étude de l'Insee du Limousin. Certains professionnels qui restaient auparavant ouverts toute l'année envisagent de fermer purement et simplement leurs portes durant la morte saison. On constate que de septembre à janvier, la baisse d'activité progresse régulièrement, allant de - 28% entre août et septembre, puis de - 23% le mois suivant, octobre s'annonçant particulièrement désastreux, notamment dans le département de la Creuse. Ce sont les hôtels 2 étoiles qui sont le plus touchés par rapport à 95, l'ensemble de la moyenne de séjour se situant, toutes catégories confondues, à 1,3 jour de moyenne pour un prix moyen de 254 F, concernant une clientèle venue pour 65% du monde des affaires. A noter également qu'octobre aura vu deux fois moins de touristes dormir en Limousin que le mois d'août, mais c'est là un phénomène qui ne surprendra personne.
J.-P. Gourvest
L'HÔTELLERIE n° 2496 Hebdo 6 fevrier 1997
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