Globalement, leur volume d'affaires a ainsi progressé de 4,2% atteignant 23,6 milliards de francs. Parallèlement, le taux d'occupation des 72 chaînes recensées au 1er janvier 1997, s'est lui aussi amélioré mais de manière plus modeste : + 0,7% par rapport à l'année précédente. Quant aux prix moyens chambre, ils ont eux augmenté de 1,3%.
L'étude précise cependant que la hausse de l'activité a bénéficié davantage aux établissements classés deux et trois étoiles qu'à l'hôtellerie haut de gamme et économique. Arrivés en phase de maturité, les hôtels super économique ont en effet vu leur fréquentation annuelle plafonner aux environs de 66%. Néanmoins, les chaînes hôtelières intégrées déclarent toujours et encore des performances de remplissage en moyenne supérieures de 12 à 19% à celles réalisées par les hôtels indépendants.
Autre point important constaté par le cabinet spécialisé en hôtellerie et tourisme, la croissance du parc des chaînes hôtelières intégrées en France. Avec 2.627 unités soit 212.477 chambres, les groupes ont vu leur capacité globale s'étendre de 5% en 1996.
Aujourd'hui, elles contrôlent donc 13% du nombre d'hôtels classés et représentent près de 35% du nombre total de chambres. 108 hôtels nouveaux sont venus grossir les rangs des chaînes. A noter toutefois que seule une quarantaine sont des constructions neuves concentrées en particulier sur le créneau économique. L'étude révèle en outre que quatre grandes compagnies détiennent 77% de l'offre des chaînes intégrées. Bien entendu, le conglomérat français Accor tient la première place avec 1.010 établissements, soit 38,4% du parc. Viennent ensuite Envergure (517 hôtels, soit 19,7%), Hôtels & Compagnie et Choice Hotels (145 hôtels, soit 5,5%).
C.C.
Les données chiffrées de cette étude proviennent d'un échantillon de 2.096 hôtels, soit 79,8% du nombre d'hôtels du parc des chaînes.
Cette enquête sera publiée intégralement dans La Revue des Hôtels et Restaurants, le 21 février 1997. Informations : 01.46.59.00.00.
L'HÔTELLERIE n° 2495 Hebdo 30 janvier 1997