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Conjoncture

Marseille et sa région

Le mauvais temps a profité aux hôteliers

Avec un mois de décembre à la hausse par rapport à 1995, mais encore faible, les hôteliers et restaurateurs de la région marseillaise ont profité des intempéries pour démarrer d'un bon pied la nouvelle année.

Les hôteliers et restaurateurs marseillais ont terminé l'année 1996 avec un peu plus de sourire que l'an dernier. On se souvient en effet de la grève des transports qui avait, le mois de décembre 1995, paralysé la ville. Selon l'Union CHR 13, les hôteliers ont, toute enseigne et toute catégorie confondues, augmenté leur taux d'occupation et gagné en moyenne 10 points supplémentaires, soit une progression du TO d'environ 25%. Une hausse encore plus nette pour les établissements du centre-ville. Parrallèlement, les hôtels implantés dans la zone de l'aéroport Marseille-Provence ont plus souffert que l'an dernier, ne bénéficiant plus alors du tranfert du rail sur l'avion. «Le mois de décembre 1996, précise Marc Thépot, président régional du groupe Accor, Sphère International, n'a pas été un bon cru. Les hôtels du centre-ville, de l'économique au 4 étoiles, n'ont réalisé qu'un taux d'occupation moyen de 48% et le taux d'occupation des hôtels d'aéroport n'a pas dépassé les 53%

Surcroît d'activités

Les derniers jours de l'année ont été quant à eux sans surprise. Les restaurants sont restés en «veilleuse» ou fermés. Car les fêtes de Noël se passent traditionnellement en famille. Rien d'extravagant non plus pour la Saint-Sylvestre. A noter pourtant deux petites nouveautés. «Les clients, explique Bruno Ungaro du restaurant L'Amphytrion à Aix-en-Provence, réservent tardivement, soit une quinzaine de jours avant le jour J.» Idem pour les clients du «Petit Nice» à Marseille. «Pour le réveillon du jour de l'an, poursuit Bruno Ungaro, les clients sont venus en couple. Nous n'avons pas reçu cette année de grandes tablées.»

Les premiers jours de l'année 1997 ont réservé aux professionnels marseillais quelques surprises avec une météo inhabituelle. Les intempéries -neige et grêle- ont provoqué un surcroît d'activités, principalement pour les hôtels du centre-ville. Le service clientèle de la SNCF a pris de nombreux allotements de chambres dans la nuit du 2 au 3 janvier. 250 chambres ont été réservées aux hôtels Ibis et près de 500 chambres sur l'ensemble des établissements de la ville. Un tel impact s'est fait ressentir jusqu'au 5 janvier. A l'inverse, les intempéries ont figé les déplacements qui alimentaient les hôtels de périphérie.

I. Legnazzi

A Marseille, le service clientèle de la SNCF a pris de nombreux allotements de chambres dans la nuit du 2 au 3 janvier.

Cassis : après la tornade, les vignerons sont sous le choc

Les bars et restaurants du port de Cassis ont échapé à la tornade qui s'est abattue sur le village dans la nuit du 3 au 4 janvier dernier. Ce sont les commerces de la rue Victor Hugo, l'artère principale de Cassis et les habitations du quartier des Jeannot et de Fontcreuse qui ont le plus souffert de l'intempérie. La ville a déposé à la préfecture de région une demande de «zone sinistrée». «Nous sommes encore sous le choc, confie Jean-François Brando, président du Syndicat des vignerons de Cassis. 50 arbres se sont abbatus sur la propriété du château de Fontcreuse. Les vignes n'ont pas été touchées, mais la perte est sentimentale. C'était des arbres cinquantenaires. Nous avons dû faire appel à une entreprise de sillage pour dégager l'entrée du domaine.» Quant à l'office de tourisme, situé au coeur du village et victime de l'inondation, il a été fermé pendant trois jours.



L'HÔTELLERIE n° 2494 Hebdo 23 janvier 1997

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